Skip to main content

Full text of "La survivance (1946-12-31)"

See other formats


vin en nue an na cn 0e ain un nie nn nn ain al ain ain ain 33 


En Amérique, dans cette atmosphère 
saxonisée et saxonisante, nous le savons 
maintenant: nous sommes restés catho- 
liques parce que nous sommes restés 
Après Dieu voilà d'où nous est 


Français. 
venu le salut. 


Abbé GROULX. 


x je AS CE + Ut LS CO CH CAO CO CE CO LS L' Ce 


Volume XIX 


CRT TE ELLE DELLE LUE CULOTTE CI TL LES 


= GHSERVATOIRE 
TUNER BR NUNRURNARASLAREMNTT 
Des vues différentes 


UHR 


Les résultats de l'élection dans Ri- 
chelieu-Verchères, bien qu'ils fussent 
prévus, ont suscité des commentaires 
dans toute la presse du pays. Il est 
assez amusant de comparer ceux de 
nos deux quotidiens d’Edmonton. 

Pour le “Bulletin”, l'élection du can- 
aidat libéral est une défaite pour la po- 
litioue de M. Duplessis. Vous ne voyez 
peut-être pas très bien comment celui- 
ci na subi un échec retentissant dans 
“ne bataille à laquelle son parti n'a 
pris aucune part. Qu’à cela ne tienne! 
Vous n'avez qu'à croire aveuglement 
uu'il en est bien ainsi. “Les voteurs de 
Richelieu-Verchères, écrit le “Bulletin”, 
ont dit à Duplessis ce qu’ils pensent de 
sont attitude de champion des droits 
provinciaux que personne ne menace... 
Is ne l'ont pas cru quand il a crié: 
«u Joup!; ils n’ont pas pensé qu'il y 
Avait lieu de s'alarmer; en fait, ils ont 
considéré sa campagne tapageuse com- 
ine une blague politique.” 

Tout l'article est de cette veine Les 
mots de la bonne société lui manquant, 


le “Bulletin” a recours au slang pour | chez les chefs dans presque 


donner à ses sentiments le ton qui 
leur convient. 

De son côté, le “Journal” expose des 
vucs tout à fait différentes. Pour lui, 
le résultat de l'élection dans Richelieu- 
Verchères est un signe non équivoque 
de l'opposition grandissante du Québec 
au parti fédéral d'Ottawa. Pour moti- 
ver son affirmation, il compare les ré- 
sultats de 1945 et de 1946. A l'élection 
cénérale de 1945, le candidat libéral 
avait obtenu 12,873. En 1946, ce chif- 
fre baissait à 11,988, pendant que les 
vates accordés aux autres candidats 
russaient de 5,525 à 8,006. Venant après 
trois victoires successives de M. Duples- 
sis dans des comtés détenus jusque là 
par des libéraux, les résultats de l’élec- 
tion dans Richelieu-Verchères sont, 
Gas l'opinion du “Journal”, un avertis- 
sement aux libéraux d'Ottawa, même 
s'ils ont conservé un comté traditionnel- 
lement libéral par une bonne majorité. 

Les vues du “Journal” nous semblent 
assez près de la réalité. Les libéraux 
d'Ottawa n'ignorent pas d’ailleurs qu'ils 
doivent modifier certains points impor- 
tants de leur politique s'ils veulent gar- 
der le “bloc'”’ québecois sans lequel .ils 
ne peuvent se maintenir au pouvoir. 


Représentant du Canada 
aux indes 


Ottawa. — M. Louis Saint-Laurent, 
ministre des Affaires extérieures, a an- 
“oncé la nomination de M. John Do- 
herty Kearney, GM, CR, comme 
haut-commissaire du Canada auprès 
de j'Inde. 


?. 


7 
Souhaits du Goffeur 


Voici venir le Jour de l'An. 
Du plus petit jusqu’au plus grand, 
Tout le monde formule des voeux. 
Je me décide à faire comme eux. 
À tout seigneur tout honneur! 
Je passe d’abord mes lecteurs, 
Et leur souhaite du vrai bonheur, 
Du fin fond de mon petit coeur. 
& + 
A mes confrères les Animaux, 
Bovins, moutons, volailles, pourceaux, 
Aux chiens, aux souris, aux chattes, 
Je tends ma modeste patte. 
+ % *# 
À mes amis, les cultivateurs, 
Dont je connais bien les labeurs, 
Je leur promets d'être bien sage, 
Et de ne pas faire trop de ravage. 
& +  *% 
Les messieurs de la “haute-gomme” 
De quelque nom qu'ils se nomment: 
Médecins, dentistes, avocats, 
Je vous salue chapeau bas! 
% + 
A nos députés du Provincial, 
Je ne souhaite aucun mal. 
Je leur offre en cadeau spécial, 
Le dividende du Crédit social. 
A notre autre Député, 
Je souhaïte de remporter 
Un chemin de fer d'Ottawa, 
Pour son comté d’Athabasca. 
+ %k # 
Je souhaite à la bonne Sophronie, 
Une heureuse et longue vie, 
Du succès avec ses chaudrons: 
Belles “tourquières”, bons “guertons”. 
Æ + *# LL 
Enfin, aux gens de l’A.C.F.A, 
Docteur Mousseau et tous ses gars, 
Je souhaite succès et bonheur, 
Et les invite chez le Goffeur, 


Le GOFFEUR 


æ 


En 


Lettre pastorale sur la 


citoyenneté 


canaéienne 


Révérend et cher Père, 


La loi de la citoyenneté canadienne entre en vigueur le ler 
janvier. Le gouvernement canadien, par l'intermédiaire du Ssecré- 


taire d'Etat, a demandé au clergé de toutes les églises d'en expli- ; 


quer les clauses aux fidèles le dimanche qui suivra le ler janvier. 
Ces clauses ont déjà été publiées par la presse, mais il pourrait aisé- 


ment y avoir profit à en répéter 


Bien que les demandes publiques de cette 
pas toujours qu’on y donne suite du haut de ia chaire, la question | 
de la citoyenneté est si importante qu’elle mérite tout le temps; 
S'il ne nous incombe pas 


dont on peut disposer. 
aspects légaux de cette loi, il y 
aspects qui ont besoin d’être mis 


les principales. 
sorte ne méritent 


d'expliquer les 
a par contre une foule d'autres 
en lumière pour le bien de notre 


pays. À cause des forces opposées qui sont à l’oeuvre dans tous 
les pays du monde, et de la grande confusion d'idées qui règne 


ples sont exposés à oublier qu’il ne peut y avoir d’ordr 


toyenneté c 
comporte des droits et des privilèges en Canada en retour 


tous 


dans le monde sans la reconnaiss 
droits. 


les domaines de la vie, les peu- 
e et de paix 
ance nécessaire de Dieu et de ses 


Voici donc quelques points à souligner dans votre sermon de 


dimanche: 


1.-—La citoyenneté signifie la condition du citoyen; et la ci- 


anadienne, la conditi 


on du citoyen canadien. Celle-ci 
desquels. 


le citoyen canadien accepte des obligations déterminées, comme cel- 
le de payer des taxes pour soutenir les servics publics par tout le 
pays, 


Icience et intelligence, 


sous-ministre du Travail, a publié une 
déclaration au sujet de l'état de santé 


2.—Les droits du ci 
est qui 


nature humaine, soient reconnus 


toyen ne viennent pas tous de l'Etat. Ilen 
viennent de Dieu. Nous sommes heureux en ce pays que CES 
droits inaliénables qui appartiennent à l'homme enr 


aison de sa 
, du moins officiellement. D’au- 


tres droits viennent de l'Etat. Ce sont ceux qui sont généralement 


connus comme droits politiques. 


notre bien-être social et économique. Il n’y à pas 


Is concernent le plus souvent 


dant, sans des obligations correspondantes. 


3_—Le droit de franchise, par exemple, est un 


Il comprend, entre autres choses 
gouverner le pays. 


par la majorité du peuple. 
portés à négliger ce devoir. Il 
élections va souvent aux forces d 
sieurs pays démocratiques. 
Canada à moins que nos gens n 


, l'élection de représentants pour 


Si les citoyens exercent ce droit avec cons- 
le pays aura le genre de gouvernement désiré 
Malheureusement, bien des gens sont | 


arrive ainsi que la victoire aux 
u mal. C’est là l’histoire de plu- 


Le même sort peut nous arriver en 


‘exercent leur droit de franchise 


comme ils sont tenus en conscience de le faire. 

4__ Pour avoir un bon gouvernement, le peuple doit compren- 
dre la nature des problèmes auxquels ses représentants auront à 
faire face; il doit donc choisir ceux-là seulement qui ont la volon- 


té et la compétence pour les résou 
ments dans les choses sociales 

espérer connaître ses D 
toute sa vie. L'éducat 


pas supposer qu’il suf 
se préparer à remplir 
tiers le fardeau chaq 


dre. A cause des rapides change- 
et politiques, le peuple ne peut 


roblèmes à moins de s’en instruire pendant 
ion donnée dans nos écoles primaires et 
secondaires est un fondement nécessaire, mais nous ne devons] 
fira pour toute la vie. Nos gens doivent aussi 
les fonctions publiques et en accepter volon- 
ue fois qu’ 


on leur demandera de le faire. 


5— Pour étre ur bon citoyen, il faut d’abord aimer son pays. 
Cet amour exige à son tour la connaissance de son histoire, de 


ses ressoures, de son peuple et d 
à son progrès et à SO 
peut trop espérer dans n0S chèr 


Déclaration du sous-ministre du Travail 


e tout ce qui pourrait contribuer 


n développement. A ces points de vue, on ne 
es provinces de l’Ouest à cause de 


(suite à la page 8) 


sur la santé des immigrés polonais 


Ottawa. — M. Arthur MacNamare, 


des anciens combattants polonais qui 
sont arrivés récemment au Canada 
pour travailler sur les fermes. M. Mac- 
Namara déclare qu'il fait cette mise au 
point à cause de plusieurs rapports ten- 
dancieux qui s’accréditent et dont quel- 
ques-uns se sont glissés dans les jour- 
naux et à la radio. 

Voici la déclaration de M. MacNa- 
mare: 

“Chacun des 2,900 vétérans polonais, 
qui sont arrivés d'Italie au Canada au 
cours des dernières semaines, a subi un 
examen médical complet. 

“L'examen médical s'est fait en deux 
stages. Les Polonais ont d'abord été 
examinés par les fonctionnaires médi- 
caux du ministère de la Santé nationale 
et du Bien-être social qui faisaient 


Noms des gagnants 


lirage hebdomadaire en fa- 
veur des abonnés dont l'abon- 
nement est en règle. 


Gagnants de cette semaine 


. A.-3. Garon, fils, 
Picardville, Alta 


R.P. A. Pbilippot, 
St-Laurent, Man. 


J.-B. Bouvier, 
Lac-la-Biche, Alta 


Léandre Choquette, 
Tee Pee Creek, Alta 


Cbacun de ces gagnants recevrg in 
album de la Bonne Chanson, com- 
prenant trente chansons. 


en M 


partie de la mission canadienne en Ita- 


ont été examinés davantage par les 


Î LL La LI e si 
Bénédiction du Pape aux 
prisonniers allemands 
Cité du Vatican. — Le Saint-Père a 
adressé aux prisonniers de guerre alle- 
imands un message ‘de Noël dans le- 
quel le Souverain Pontife les exhorte 
ia la patience et leur donne sa béné- 
'diction. | ; 


6 


Mar Moreili: est revenu 
dans Îa capitale 


Ottawa. — Mgr J'acques Morelli, nou- 
vel auditeur de la Délégation apostoli- 
que est arrivé de Rome. Mgr Morelli 
était attaché à la Délégation apostoli- 
tique lors de la déclaration de la guerre, 
en 1929. Il quitta le Canada au mois de 
mai 1940 et pendant six ans et demi, il 
fut attaché au Secrétariat d'Etat, au 
{ Vatican. L 
i 


l 
l 
ET 

Londres. — Le magnat du tabac de 
Grande-Bretagne, Mi William Johns- 
ton Yapp, décédé au mois de janvier 
dernier, a laissé la plus grande partie 
de sa fortune évaluée à plus de $18 
millions à des oeuvres de charité en 
‘expliquant, que de son vivant, ses filles 
en avaivnt recu suffisamment, Il a lais- 
sé une somme de $25,000 à chacune d’el- 
‘les. 


| 


VATICAN. —- Sa Sainteté le Pape Pic XTIae 
de droits, cepen- avant Noël, une foule de plus de 200,000 personnes à redoubler d’ef- 
{forts dans la lutte contre “les pervers négateurs de Dieu”, qui ten- | 
droit politique. | tent de salir la réputation de l'Eglise catholique dans une campagne 


anticléricale italienne. 


L'immense foule a acclamé le Saint- 
Père, au couts de la brève apparition de 
dix minutes qu’il a faite au balcon de 
la Basilique. 

Le Fanc a demandé à tous les catholi- 
ques de combattre pour la défense de la 
foi. La bataille aujoûürd'hui est entre 
deux groupes: ceux qui sont pour le 
Christ et ceux qui sont contre le Christ. 

La foule répondit par une immense 
clameur “Pour le Christ”. 

Le Fape rappela brièvement d’autres 
grandes démonstrations qui se déroulè- 
jrent sur la Place Saint-Pierre durant la 
lguerre ot à la fin des hostilités. 

Il fit allusion au 12 mars 1944, lors- 
qu’il fit un appel aux alliés et aux puis- 
sances de l’Axe d’épargner Rome et la 
montra comme une journée où “tant de 
réfugiés et de citoyens italiens vinrent 
chercher la sécurité et le confort dans 
les paroles de leur père et de leur évê- 
que! 

Au milieu d’une autre bruyante ova- 
tion il parla du six juin 1944 date où les 
fores alliées dépassèrent Rome et dit 
que ce jour-là Rome sortit de la guerre 
sans blessures. 

.Ce fut sur la Place Saint-Pierre, dit- 
lu, que Rome célébra les premières heu- 

res de sa libération. 

La campagne contre le Saint-Père et 
l'Église a été déclenchée, il y à deux 


J 
U 


i 
ï 
à 


res, “Il Mercante”, “Il Poïllo” et “Don 


Organe de l’Associaticn Canadienne-Française de l'Alberta 
EDMONTON, ALBERTA — MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 


| 


el 
| 


| 
| 
| 


} 
! 


Le mois prochain, S. Exc. Mgr Jlde- 
|brando Antoniutti, délégué apostolique 


au Canada, quittera Ottawa, pour se. 


rendre à Rome. Ce sera son premier 
voyage au Vatican depuis son arrivée 
au Canada, en 1938. 


Une grande manifestation de foi 
sur la place St-Pierre de fome 


vh 


si 


et au monde chrétien tout entier que 
vous êtes fermement unis au siège de 


Pierre et vous vous êtes conformés à la! 


tradition catholique de votre ville na- 
tale, tradition qui surmonte toutes les 
menaces, toutes les hostilités, toutes 
les hésitations et toutes les épreuves”. 


Puis le Pape a parlé de l'Eglise, dont’ 


Ja mission “n’a peut-être jamais été plus 
profitable ni plus indispensable. La 
foule inrnombrable de vos martyrs et de 
vos saints attend que vous vous mon- 
triez dignes d'elle. Du sol de Rome, 
premier Pierre, entouré de menaces de 
la part d'un pouvoir impérial perverti, 
lançait un fier cri d'alarme: “Soyez 
forts dans votre foi. Résistez ferme- 
ment dans votre foi”. 

“Réveillez-vous, Romains, l'heure a 
sonné pour plusieurs d’entre vous afin 
que vous sortiez d’un sommeil qui à été 
trop long. L'heure d'agir avec fermeté 
[et de souffrir fortement est venue. Tel 
‘est le mot d'ordre pour tous les Ro- 
mains.” 

! “Pour vous tous, qui écoutez la pa- 
‘role du Christ, qui êtes appelés par Lui 
‘à porter, dans un secteur si important 
‘de la grande bataille spirituelle de no- 
Ître temps, la bannière du Christ à tra- 
| vers les tempêtes et dans le sillage des 
‘erreurs et des passions; pour vous tous, 
mais aussi pour tous ceux qui combat- 


lie. Après leur arrivée au Canada, ils mois, par trois journaux hebdomadai- ‘tent et dénigrent la religion et ses mi- 


“nistres, parce que l'amour de l'Eglise 


officiers médicaux du ministère de la | Basilio”, qui ont un tirage combiné de est toujours plus grand que sa répro- 


poitrine et une épreuve de leur sang. 


“A la suite de ces examens, le total 
des vétérans détenus étaient de 198. 
Quelques ex-militaires reçoivent un 
traitement dans les hôpitaux de l’ar- 
mée. Les autres attendent un examen 
additionnel dans les centres de répar- 
tition. Dans tous ces cas, les fonction- 
naïires de l’armée, de la marine et au- 
tres fonctionnaires locaux donnent leur 
excellent concours aux ex-combattants. 

“La plupart des vétérans reçoivent 
un traitement pour des maladies se- 
condaires et seront prêts à travailler 
sous peu sur les fermes. On sait main- 
tenant qu’une très faible proportion 
exigera un long traitement. 

“Le nombre en question est beaucoup 
moindre que ne l'indiquaient les ru- 
meurs et quand on le considère en rela- 
.tion avec le total en cause, il est rela- 
itivement petit. On s'attend que la plu- 
‘part des maladies seront guéries sous 
peu, mais à tout événement personne 
ne pourra quitter l'hôpital avant d'être 
‘en bonne santé physique. 

! “On à fait allusion aux cas de tuber- 
culose chez les vétérans polonais. Jus- 
‘qu'ici, on à découvert 69 cas actifs et un 
inombre plus petits d'autres vétérans 
‘sont sous observation. Il est impossible 
.de spécifier le nombre exact de ces au- 
itres cas, mais on croit que le total des 
‘cas de tuberculose ne dépassera pas de 
beaucoup les 100. 


i 
| 


‘sujet des cas de tuberculose quant à 
leur traitement au Canada, et l’on s'at- 


tement de ces hommes.” 


et des caricatures contre le clergé et 
l'Eglise. 

La démonstration avait été précédée 
une assemblée sur la place St-Pierre, 
pendant laquelle l’anticléricalisme a été 
dénoncé. “Vous êtes venus, a dit le 
pape, pour démontrer à votre nation 


En 


La vérite est retablie 


Montréal. — Le juge Gordon Nichol- 
son, de la Cour des jeunes délinquants 
de Montréal, a confirmé la nouvelle de 
la fermeture du “Girls” Cottage 
School” de Sweetsburg, qui joue chez 
les. anglo-protestants le rôle d'école de 


tion à la Maison de Lorette, française 
et catholique, comme un modèle d'école 
de réforme, mais M. Nicholson vient de 
la condamner comme une “faillite” et 
comme une maison impropre, du poin 
de vue matériel et moral, à la déten- 
tion d'adolescentes. 

On se rappelle qu’à diverses reprises 
les journaux ont rapporté que les filles 
de Sweetsburg s'absentaient la nuit 
‘et passaient parfois plusieurs jours dans 
‘les environs de Montréal ou dans la vile 
même. 

D'autre part, M. Nicholson, invité à 
ldire ce qu'il pensait de Lorette, a dé- 


ne ——————————_——— 


i 


i 


i “On a entamé des pourparlers avec |claré, en faisant allusion à l'affaire du 
le gouvernement du Royaume-Uni au mois d'octobre 1945, qu'il était “très 


«malheureux que l'on ait blâmé les reli- 
‘gieuses du Bon Pasteur, qui dirigent 


tend que le Royaume-Uni soumette un cette maison et la maison elle-même, 
projet afin d'acquitter les frais du trai- car cette critique était injustifiée: elle 


‘était même très injuste”, 


réforme pour filles. Plusieurs fois on a. 
présenté cette institution par opposi-. 


Défense nationale, qui leur ont fait | 200,000 exemplaires environ. Ces trois .bation, Nous invoquons le Seigneur 
subir un examen au rayon-x de leur |feuilles publient des articles, des farces Tout-Puissant pour qu'il vous comble 


‘de l'abondance de sa protection et de 
l'invincible grâce. En même temps, Nous 
ivous donnons notre bénédiction aposto- 
lique gage et espoir de charité, de justi- 
ce et de paix pour Rome, pour l'Italie 
‘et le monde entier”. 


! 


Demande remise 
au 8 janvier 


4 
| Ottawa. — Le bureau des commissai- 
res du transport a décidé de remettre 
au 8 janvier la demande des chemins 
de fer canadiens pour une augmenta- 
tion de 30 p.c. de leurs taux de messa- 
‘geries, représentant, pour l’année, un 
revenu additionnel de $85,000,000. 

Les cinq membres du bureau ont déli- 
béré pendant une heure après avoir 
entendu, durant environ quatre heures, 
les porte-parole de la Commission du 
transport du bureau maritime du com- 
merce et de quatre provinces de l'Ouest, 
faisant la lutte aux représentants de 


; 


t £ 
J'Association ferroviaire du Canada, et 


Îdes chemins de fer Réseau natfonal et 
‘Pacifique Canadien. 


Le dernier contingent 


Londres. — Le dernier contingent de 


janvier prochain, à destination du Ca- 
nada. Le général Murchie, chef de l'é- 
tat-major de l'armée expéditionnaire 
canadienne, prendra le bateau lui-même 
à Liverpool, dès le 3 janvier. Il voyage- 
ra à bord du Beaverford vers St-Jean, 
N.-B. On ne verra plus passer des uni- 
formes canadiens dans Piccadilly ou sur 
la place Trafalgar. 


Le danger 


orté, trois jours, 


le: 


soldats canadiens s'embarquera, le 14| 


lune 


5 


VATICAN. — Sa Sainteté le 
message de Noël, que la menace 


Le Souverain Pontife a exhorté les 
hommes d’Etat du monde de tenter de 
nouveaux efforts de paix et d'agir de 
façon qu’une paix véritable puisse être 
iassurée en 1947, Dans un langage so- 
i lennel, il à décrit au Collège des Cardi- 
:naux et à son auditoire invisible l'état 
‘“incertain et fragile” de la paix mon- 
| äiale, le manque de foi et la suspicion 
igrandissante parmi les nations, ainsi 
lque la menace constante de nouveaux 
/conflits. 

I a ajouté que la nature humaine a 
‘donné la preuve d’une force de résis- 
itance incroyable durant les années de 
guerre, mais que cette force de résis- 
tance est limitée. 


; 


| 
Dangers de l'incertitude et 
de l'agitation 

Il a donné l'avertissement solennel 
que la situation troublée dans le monde 
jpourrait même conduire à une nouvelle 
‘guerre. “Au lieu de s'acheminer sur la 
route de la véritable pacification dans 
les vastes territoires du globe, dans les 
vastes régions de l'Europe, en particu- 
lier, les peuples se trouvent dans un 
iétat d'agitation constante qui, dans un 


javenir plus ou moins rapproché, pour- 
rait donner naissance aux flammes de 
nouveaux conflits. 


La Charte de l’Atlantique 

| “L'humanité qui vient juste de sortir 
d'une horrible guerre jette les yeux sur 
un abime entre lies espoirs d'hier et les. 
réalités d'aujourd'hui”, à dit le Pape 
au Collège des Cardinaux dans une ailo- 
icution transmise dans le monde entier. 
Ii a rappelé le regain d'espoir qu'a con- 
juu le monde lorsque la Charte de l'At- 
|tlantique a été préparée en 1942 par feu 
le président Roosevelt et Winston 
| Churchill, alors premier ministre de 
: Grande-Bretagne. 
!:  “Qü'est-il resté de la Charte et de ses 
articles?” s’est demandé Pie XII. 

“Bien peu, sinon une ombre, un faux 
lou une contrefaçon au document origi- 


| nal”, a répondu le Saint-Père. 


Î 


4 


Appel aux hommes d'Etat 
Etant donné “la gravité de l'heure”, le 
Souverain Pontife a invité les gouver- 


nouve 


Le pape a exherté les hommes d'Elat à 
Stablir une paix jusie gt déf 


EE 


TE 


Pape Pie XII a déclaré dans son 
d’une nouvelle guerre plane sur 


un monde désillusionné et malheureux, dans lequel la Charte de 
l'Atlantique est devenue simplement une contrefacon des principes 
qu'elle formulait au moment de sa publication. 


nants de tous les pays à fonder leur po- 
litique sur trois lignes de conduite prin- 
cipales: 

1.—Qu'ils s'efforcent de supprimer les 
sujets de tension internationale et le 
présent état d’intolérable incertitude; 
qu'ils hâtent l'établissement d’une paix 
définitive entre les Etats; 

2.—Dans leur préparation de la paix, 
qu'ils respectent la vraie justice, qu'ils 
usent d'une sagesse prévoyante, qu'ils 
se dévouent sincérement à l'intérêt gé- 
néral de toute la famille humaine; 

3.—Que, finalement, dit le Pape, ils 
établissent dans les organismes de paix 
“une procédure clairement définie” qui 
corrige les défectuosités de ces corps 
internationaux, de manière que “la voix 
de la raison et de l'équité” soit entendue 
dans ses justes réclamations de réfor- 
mes. 

“Nous reconnaissons les efforts in- 
cessants des éminents hommes d'Etat 
travaillant à l'édification de la paix dé- 
sirée par le monde. Cependant, les opi- 
nions contradictoires, le manque de foi 
et la suspicion réciproque, la valeur dis- 
cutable de plusieurs décisions déjà pri 
ses ou qui restent à prendre ont rendu 
les efforts de paix incertains et fragiles. 

“Les compromis et les suiutions fon- 
dées sur la puissance ou sur le prestige 
du pouvoir politique n'ont laissé dans 
bien des coeurs que la désillusion et le 
chagrin”. 


Le désarmement général 

Pic XII a réclamé le désarmement 
général. Si des efforts sincères ne sont 
pas entrepris en ce sens, de nouveaux 
conflits éclateront, ‘dans lesquels de 
nouvelles armes si terribles qu'elles 
sembleront aux yeux de l'humanité hor- 
rifiée des créations infernalcs”. 

Le Pape n'a pas mentionné Ia bombe 
atomique par son nom, mais l'allusion 
était évidente. En face de cette menace, 
il invite les hommes d'Etat à travailler 
constamment our la paix dans la jus- 
tice, “une paix qui ne doit pas être 
statique, mais qui laisserait toujours la 


porte ouverte aux changements futurs 


et aux rajustements éventuels”. 


(suite à la page 8) 


La Saskatchewan se lance dans 


la socialisation à outrance 


Le gouvernement C.C.F. de la Sas-. 
katchewan, au pouvoir depuis deux ans, 
poursuit son programme de socialisation 
sur un plan d'envergure. Commerce, in- 
dustrie, transport, assurances, etc. le 
gouvernement provincial s’immisce en 
tout. Pendant que les partis d'opposi- 
tion ne réussissent pas à s'entendre, les 
partisans de la C.C.F. se hâtent de met-| 
tre en pratique leur doctrine d'étatisme 
exagéré. | 

La bataille politique est déjà achar- 
née, mais ce n'est rien, paraît-il, à côté | 
de ce que sera dans les semaines qui 
suivront le 30 janvier, date de l'inaugu- 
ration de la quatrième session de la 
Xe Législature de la Saskatchewan. La 
C.C.F. détient quarante-sept sièges, les 
libéraux, cinq, et il y à trois représen- 
tants des forces armées à la législature 
qui compte cinquante-cinq sièges. 

Ce sont les innovations du ministère 
des Ressources qui soulèvent le plus de 
protestations. 

Un office de contrôle du gouverne- 
ment exploite trois usines où l'on tran-, 
che le poisson dans la moitié nord aux 
nombreux lacs de cette province. Cha-| 
que usine possède des droits exclusifs 
dans un rayon de soixante-quinze mil- : 
les. L'opposition crie que le gouverne- ‘ 
ment est à bouter dehors les vendeurs 
|de poissons, qu’il vide les lacs et qu'il 
‘paie bien chichement jes pécheurs. Le 
|gouvernement répond que tout le mon- 
ide peut vivre à son aise dans les espaces 
illimités du nord, qu'il utilise des 
moyens scientifiques de fixer des limi- 
tes à la pêche et que pour la premère 
lfois, les pêcheurs gagnent décemment 
leur vie. 
| Le gouvernement a créé une agence 
des fourrures, agence qui se réserve tou- 
tes les transactions touchant les peaux 
|de rats musqués et de castors. Un pour- 
centage de 10 pour cent va au gouver- 
nement qui s’en sert pour exécuter son 
programme de conservation. 

La troisième compagnie de la Cou- 
ronne qui s'occupe de commerce con- 
trôle la majeure partie de l’industrie du 
bois de construction qui est coupé sur 
les terres de la Couronne. 


-siste-conservateur fédéral 
_Center, à utilisé le mot “collectivisme” 


En plus de faire du commerce socia- 
lisé, le gouvernement est entré dans 
l'assurance, le transport par autobus et 
l'imprimerie. 11 manufacture des arti- 
cles de laine, de la brique et des chaus- 
sures. Les compagnies de téléphone et 
d'électricité lui appartiennent. 

L'office des assurances s'attend à fai- 
re un surplus à même son fonds d’assu- 
rance-accident obligatoire, dont le gou- 
vernement dit qu'il est “le plus avancé 
du monde”. : 

Quand l'opposition clame que la lutte 
en est une entre “l'entreprise libre et le 
socialisme”, le gouvernement rétorque 
qu'il est disposé à accepter toutes les 
entreprises privées qui voudront s’ins- 
taller dans cette province et qui accor- 
deront à leurs employés des conditions 
de travail respectables. Il fait remar- 
quer, de plus, qu'une industrie de sel s’y 
établit au coût de $1,000,000. 

M John Diefenbaker, député progres- 
de Lake- 


lors d'une récente prise de becs avec le 
premier ministre T. C. Douglas. 


Pas de place pour 
eux au Canada 


Toronto. — Dans un article éditorial 
en marge du refus de la Cour d'Appel 
de casser la sentence imposée à Fred 
Rose, député ouvrier-progressiste, ou 
autrement dit communiste, de Mont- 
jréal-Cartier, le “Toronto Evening Te- 
Ilegram” déclare qu'il n’y a pas de place 
jau Canada pour les communistes. Le 
ljournal ajoute que le procès de Rose 
ia établi que les communistes se moquent 
:de leur serment d’allégeance et que leur 
‘loyauté est assurée à un autre pays que 
le Canada. Il est tout à fait significatif, 
dit le “Telegram’, que la conduite de 
Rose n'a pas été critiquée par les com- 
munistes, car il a été démontré que les 
chefs du parti communiste au Canada 
‘ont reçu leur entrainement et leurs 
Linstructions de Moscou. 


Page Z 
EE 


La Survivance 


d' daire publié tous les mercredis à 10010-10%e rue, 
cs e Edmonton, Alberta 


torts :s 16 uovembre 1923 


al indépendant en politique et entiérement con- 
sie era la cause religieuse et nat:onale. 


P.-E. Breron, O.M.I. Rédacteur €D chef 


; * 00 

L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest 82. 

PRIE PS gtats-Unis et Québec, 82.50 par an, gurope 
83.00 par an. 


” -. ise 
Oftictel de ‘L'Association Canadienne-Françsa 
“SES de l'Alberta” 


Autorisé comme envoi postal de la deuxième 
classe, Ministère des Postes, Ottawa. | 


nn — = 

A 
MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 

PS 


En marge de la semaine de 
citoyenneté 


Au cours de la première semaine de jan- 
vier, on va célébrer, à la demande du gouver- 
nement fédéral, la semaine de la citoyenneté. 
Cette semaine fait suite en quelque sorte à Ja 
loi votée lors de la dernière session à Ottawa, 
loi qui nous reconnait désormais le droit, de 
nous présenter officiellement comme Ci- 
toyens canadiens”. Jusqu'ici, nous n'étions 
aue de simples sujets britanniques, tout com- 
me les nègres d'Afrique, ou les “intouchables 
des Indes. 

Que faut-il penser de notre nouveau titre 
de “citoyens canadiens”? 

Disons sans äGétour que c’est un pas timi- 
de, mais tout de même un pas en avant. in 
pas timide, disons-nous. En effet, la loi qui 
nous reconnaît notre titre de ‘citoyens ca- 
nadiens”, nous iaisse cependant affublés de 
J'épithète de “citoyens britanniques”. On fait 
de nous des amphibies, doués de deux natio- 
nalités. Nous devenons à ia fois citoyens du 
Canada, et citoyens du ‘“partoutville” britan- 
nique. Nous pourrons, comme la chauve- 
souris de la fable, montrer nos ailes d'oiseaux 
en Canada, et notre poil de rats dans la souri- 
cière de l’Empire. Pourquoi deux nationali- 
tés? Est-ce que le titre de citoyens canadiens 
n'aurait pas été suffisant? Il faut bien l’ad- 
mettre, certains légisiateurs ont craint que le 
fait de se proclamer “Canadiens”, pürement 
et simplement, aurait été une atteinte, un 
accroc à leur loyalisme envers l’Empire. Mais 
passons, en souhaitant qu'on nous débarrasse 
au plus tôt de ce reliquat d'esprit colonial. 

Que nous apportera notre nouveau titre 
de ‘citoyens canadiens”? Nous aurons un 
peu moins honte de nos origines en traversant 
les frontières des pays étrangers. N’allons pas 
croire pour autant que nous avons conquis le 
véritable esprit canadien. Nous avons trop 
de preuves du contraire, trop d'expériences 
récentes, pour nous payer d'iliusions. 

11 y a quinze ans déjà que le Statut de 
Westminster nous a offert notre indépendan- 
ce complète; et nous avons jusqu'ici refusé 
d’en profiter pleinement. C'est à peine si l'on 
entend de temps à autre une mention discrè- 
te de cet événement si gros de conséquences 
pour j'avenir de notre pays. 

On sait comment on a relégué aux ou- 
bliettes (du moins pour un temps) la question 


d’un drapeau purement canadien. M. King 


et nombre d’autres ne peuvent pas se décider 
à faire disparaitre l’Union Jack. Ils préfè- 
rent ne pas avoir de drapeau canadien, plutôt 
que d'en avoir un où le symbole de l’Empire 
serait absent. Est-ce faire preuve d'esprit 
canadien? 

On peut en dire autant de notre hymne 
national “O Canada”. Les vieux scrupules 
impérialistes troublent la conscience de nos 
hommes politiques. Nous sommes un peuple, 
non pas sans histoire, mais sans drapeau et 
sans hymne. Cette situation devient amba- 
rassante, et même humiliante. M. Morris 
McDougall, président de la galerie de la presse 
en à fait l'expérience, il n’y à pas si long- 
temps. Au cours d’un voyage en Pologne, 
alors que l’on voulait honorer la mémoire de 
héros canadiens, il dut avouer “qu'il ne sa- 
vait pas si nous avions un drapeau canadien 
et un hymne national”. 

On se rappelle encore comment, au cours 
de la dernière session, on à fait opposition au 
projet de loi qui devait inscrire au calendrier 
la “Fête du Canada”. On lui a préféré le 
“Dominion Day” pour bien marquer que nous 
n'étions qu’un simple rouage de l’Empire. 
Vraiment, comme esprit canadien, ça n'est 
pas si riche. 

Et nous pourrions allonger la liste des 
exemples semblables. Pourquoi veut-on une 
immigration anglaise intense, sinon parce 
que l’on préfère l'esprit britannique à l’esprit 
canadien? Pourquoi ne compte-t-on pas un 
seul Canadien français parmi nos vingt sous- 
ministres, sinon parce que l’on veut conserver 
à Ottawa le vieil esprit impérialiste et colo- 
nial? Pourquoi d'un bout à l’autre du pays, 
à l'exception du Québec, fait-on la lutte ou- 
verte ou sournoise à la culture française? 
Toujours la même raison: on ne veut pas que 
le Canada soit canadien, mais anglais. 

En célébrant la semaine de la citoyenneté 
canadienne, on fera bien de se rappeler que 
le Canada est composé de deux grandes races, 
ayant des droits égaux. On devra se rappeler 
aussi que l'élément anglais ne forme plus la 
majorité, et que l’élément français dépasse les 
trente pour cent. On devra enfin se rappeler 
qu'il est inutile de célébrer une “semaine de 
citoyenneté” si dans la pratique on n'a pas le 
courage et le simple bon sens de manifester 
un véritable ‘esprit canadien”. Autrement, 
notre titre de “citoyens canadiens” ne sera 
qu'un jouet de Santa Claus dans notre arbre 
de Noël. 


P.-E. B. 


| Le travail est le moyen naturel voulu par 
Dieu pour que l’homme puisse gagner sa vie 
honorablement, élever sa famille, ‘jouir au 
foyer familial des biens matériels et moraux 
nécessaires à une existence vraiment hu- 
maine. —Cardinal Liénart. 

| Le soleil n'attend pas qu'on le prie pour 
faire part de sa lumière et de sa chaleur. Fais 
de même tout le bien qui dépend de toi, sans 
attendre qu’on te le demande. —Epictète 


En lisant les journaux 
0 
RER EE SR EE 

Opinion sur la guerre 


PETERBOROUGH EXAMINER.—Pourquoi 
tous ces propos sur l'inévitabilité d’une troi- 
sième guerre dont Îles destructions dépasse- 
raient tout ce qu’on peut imaginer? Ce sont 
nos politiciens qui les commencent et ce sont 
eux qui répandent l'infection parmi les gens 
de moindre conséquence, jusqu’au point où 
vient le temps que tout le monde convient, 
même si c'est avec hargne, que le règlement 
de nos problèmes ne $€ peut moins trouver 
autrement que par une autre guerre sanglan- 
te, inhumaine, coûteuse et stupide. Nous sou- 
mettons la proposition que ça serait un grand 
bienfait si chaque politicien, chaque journa- 
liste et chaque commentateur biffait le mot 
inévitable de son vocabulaire d'ici dix ans. 

Pourquoi d'ici dix ans? | 

Pourquoi pas, de ce mot, mot qui repré- 
sente un mal, la radiation à tout jamais? 

Et pourquoi pas, à la fin de nous épargner 
la participation à des guerres qui ne nous 
concernent pas au premier chef, ne pas dé- 
cider une fois pour toutes qu'il n’y aura plus 
de participation canadienne à aucune guerre 
qui ne concerne directement et immédiate- 
ment le territoire canadien? 


——— 


Les suites de ces différends 


LA TRIBUNE, Sherbrooke. — Le dernier 
conflit qui mettait récemment aux prises les 
400,000 mineurs de charbon hpitumineux sous 
les ordres de John-L. Lewis et les propriétai- 
res de ces mines a eu pour résultat de priver 
la nation américaine de vingt-cinq millions 
de tonnes de combustible, cependant que le 
différend de deux mois, dans les mêmes vastes 
entreprises, le printemps dernier, avait eu 
des suites plus graves encore. En effet, la 
longue inactivité des mineurs, le printemps 
dernier, fut cause que 90,000,000 de tonnes 
de charbon mou sur lesquelles les Etats-Unis 
et maints pays importateurs comptaient gran- 
dement ne furent pas extraites des entrailles 
de la terre. On conçoit qu’il ne sera pas facile 
de regagner le temps perdu et que les expor- 
tations de charbon des Etats-Unis, par suite 
de ces détestables conflits ouvriers, devront, 
pour plusieurs mois encore, marcher au ra- 
lenti. 

Ceci n’est pas pour aider certains pays qui 
comptent sur la république voisine pour une 
large part de leurs approvisionnements, no- 
tamment la France, qui, malgré ses malheurs, 
s'était remise résolument au travail. 

Quand on pense que chacun des mineurs 
appartenant à l'union de Lewis a perdu plus 
de $500 à la suite de ces regrettables conflits, 
il y a de quoi s'étonner que ces Pauvres ou- 
vriers restent malgré tout fidèles à un chef 
assurément plus apte à les égarer qu'à les 
éclairer. 


La C. C. F. 
Lo , 

LE DROIT. — L'hebdomadaire ‘“C.C-F. 
News” écrit: “La dette de la province de Sas- 
katchewan a baissé de presque 37 pour 100 
depuis le 30 avril 1944, alors qu'un gouverne- 
ment formé par la C.C.F. a été élu.” Ce jour- 
nal donne l'impression que la réduction de la 
dette de cette province est uniquement due 
à la bonne administration de la C.C.F. La 
vérité est que le gouvernement fédéral a re- 
mis à la Saskatchewan une quarantaine de 
millions que celle-ci lui devait. C'est à la 
générosité du gouvernement fédéral que la 
Saskatchewan doit principalement l’abaisse- 
ment de sa dette. Le “C.C.F. News” s’est 
gardé de l’expliquer clairement à ses lecteurs. 


Immigration 


LE DROIT. — De passage au Canada, Sir 
Robert Webber, éditeur anglais, manifeste de 
la mauvaise humeur à propos de l'attitude des 
Canadiens français sur l'immigration: ‘La 
section française de la population, dit-il, qui 
est de beaucoup la plus importante dans la 
province de Québec, est opposée à une aug- 

rmentation considérable de la population par 
l'immigration parce que cela lui ferait perdre 
la balance du pouvoir dans le monde politique. 
Nous savons chez nous combien une minorité 
peu devenir fatiguante quand elle tient la 
balance du pouvoir dans un parlement qui 
est faible’ L'élément français au Canada 
a le droit de se prononcer, tout comme les 
Canadiens d'autre origine, sur l’opportunité 
ou la malfaisance de l'immigration. Il juge 
cette question d’après les intérêts supérieurs 
de sa patrie, comme il est habitué de le faire 
pour tous les autres problèmes nationaux. 
Dans le passé, la politique d'immigration du 
gouvernement fédéral a été une faillite. Si 
elle a servi les intérêts de la Grande-Breta- 
gne, harassée par la crise du chômage, elle 
a été dommageable aux Canadiens de nais- 
sance, qui avaient eux-mêmes de-la difficulté 
à établir leurs fils et dont beaucoup furent 
obligés de s’expatrier, alors que des immi- 
grants venaient prendre leur place. Les Ca- 
nadiens français ne veulent pas que cette 
histoire se répète, et ils ont raison. Même s'ils 
avaient tort, ce ne serait pas à Sir Robert 
Webber à leur faire la leçon. 


ARGUS 


La terre, gardienne de la moralité 


* La terre, elle nous conduit plus facilement 
au ciel. C'est là un des avantages qui doit 
nous faire le plus apprécier la terre, gardien- 
ne des familles et de la moralité. Les cuilti- 
vateurs qui vivent tranquilles et laborieux 
sur ieur terre, n'ont pas le coeur rempli de 
désirs extravagants. Leur vie n’est pas exemp- 
te de tout danger moral, mais l'atmosphère 
dans laquelle ils vivent, eux et leurs enfants, 
est autrement plus saine qu'en ville. 

R. P. Antonio POULIN, SJ. 


MARDI LE 81 DECEMBRE 1946 
La Survivance 


Radio Saint-Boniface et 
| les Anglo-Canadiens 


\tissent des oeuvres pareilles peuvent 


(Le “Devoir”, de Montréal) sn 
Deux choses frappent l'observateur rendre de grands services à la co 


qui fait enquête sur CESB, Radio- |munauté, ed peu qu'on ait recours 
Saint-Boniface, le seul poste français là leur farent. 1 : 
jeu Manitoba: 1—la vitalité remarqua-: Toute Source de conflit n'est P 
b 


des femmes anglaises ont formé des 
“cercles de français,” Un peu comme 
les cercles de couture que nous con- 
naissons chez nous. On forme un 
groupe de huit ou dix auditeurs et 
l'on se transporte d'une maison à l'au- 
tre à chaque cours. Quelques-uns de 
ces cercles interdisent même tout mot 
d'anglais pendant toute la durée du 
cours! 

Les journaux anglais eux-mêmes ont 
emboité le pas et font régulièrement de 
ja publicité à ses cours. 

En parlant de journaux, ajoutons 
immédiatement qu’à chaque jour, la 
Winnipeg Free Press et la Winnipeg 
Tribune publient en français le pro- 
gramme de CKSB! 

HO % + 


big a burry preparing to leave for 
work. X recognize most of the praÿ- 
ers, but can say only the Hail Mary. 
“It is a bit late, Ï know, but I do 
now offer my heartiest congratula- 
tions on the splendid achievement — 
a French radio station, and wish you 
every success.” 

(Le programme suggéré par la dé- 
coupure ci-incluse m'intéresse et je 
vous serais reconnaissant de me faire 
parvenir le texte en question et tous 
les autres renseignements relatifs à 
ce programme. 

(Votre poste de radio me plait beau- 
coup évidemment et je l'écoute plus 
que tout autre poste. La musique ÿ 
est belle, et îes chansonnettes fran- 
çaises le sont particulièrement. C'est | 
une idée tellement bonne de réciter| Les Anglais prennent un tel intérêt 
la prière du matin et je m'efforce dela CKSB que de gros annonceurs ont 
la suivre quand ia besogne ne me PTE” été forcés de commanditer certains 
se pas trop. Je reconnais la plupart programmes français, pour capter l'at. 
ee des prières, mais ne puis réciter que le|tention de la population française et 
(range du Manitoba est réellement  mande. Habitués à entendre du fran- Fe ter Mate a ne 
len train de transformer la mentalité çais. l'ayant peut-être appris ar D eat dr peur tail JS ss a D 
Ë ceux-là mêmes qui se sont evertués ment grâce à la radio, ils seront enr ne ue dattes Glidis-| Le D acc 
Î 


ji disparue le jour où CKSB est né. Il 
: oeuvre encore tellement jeu- :diSD À 
ne faudrait être naïf pour le penser, car 


ne: 2—la sympathie avec laquelle les | 14 ; 

Anglo-Canadiens ont accueilli, d'une le fanatisme a encore de ns 
façon générale, la création de cette ! puissants adeptes . Ce 
lvoix française de l'Ouest canadien. idien. Mais Radio-Sain -Bon 2. 
“Yous seriez surpris de constater crute chaque jour de nouveaux & . 


‘ | i ulation anglaise à la 
i jais aiment notre pos-,I1 habitue l& POP 
combien les Angiais P i cexistence du français et, surtout, il 


te” nous déclarait le directeur dec ; : 
CKSB, M. Louis Leprohon. ‘forme une mentalité nouvelle aux jeu- 


de -Canadi à ceux qui OC- 
Surpris? nous l'avons été en effet, NES Anglo-Canadiens, à a 


car nous avons constaté que le post 


e.cuperont demain les postes de com- 


depuis des années à combattre tout : naturellement core AE itions pour le travail magnifique de | joutiers très réputés de Winnipes, à 
ce qui est catholique et français. Les droit de cité et à le reconnaitre 0 votre poste français, et je vous sou- décidé de commanditer pendant un 
Anglo-Canadiens qui nous étaient déjà ficiellement. e | ë ihaite tous les succès). an les nouvelles que CKSB donne à 
sympathiques ont äpplaudi aux pre- Radio-Saint-Boniface, es Sep y avait 600 lettres dans cette |7 heures le soir. 

micrs succès de CKSB, car ils ont eu grand mérite, se MÉQUCEHOMS ere Moins de deux semaines après le dé 
la preuve que leurs bons sentiments à Elle a COBMence. ÊE travail puis 0 jous a appris à Winnipeg que but de cette émission, le gérant de la 
l'endroit de nos compatriotes étaient moins de six mois et déjà les résultats : bijouterie demandait à CKSB de lui 
justifiés. Les autres, les tenants de sont très encourageants. £ . = -. trouver “une vendeuse bilingue”. .. 
Rs neutre et uniquement anglaise, ‘ k & # i Ë Saai Évangiic C'était un fait inouï dans l'hisivire 
comprennent peu à peu que les Ca- Voyons, par des exemples, ce que les > de la lutte pour le français au Mani. 
nadiens français méritent que l'on Anglais pensent, du poste français de toba! 

s'occupe d'eux, qu'ils constituent Un »;50$ compatriotes. | Le Saint Nom de Jésus 

|groupe homogène, bien organisé, aveC Les statistiques prouvent que de 15! 
qui il ieur faudra nécessairement comp- à 20 pour cent de la population an- | EVANGILE : | 
‘ter. ‘glaise de Saint-Boniface et de Win-| (S. Luc, chap. XIF, v. 21) Faisons commissions. Portons vall- |: 
Là comme ailleurs la leçon du suc- nipeg écoute CKSB. C'est un très | En cc temps-là, quand le huitième | SES: caisses. Livrons paquets, messa- 


(suite à la page 5) 


noel 


cès est en faveur des nôtres! Sur- grand succès si l'on sait qu’il y a là-bas ju. fut venu, où l'Enfant devait être ges. Garçons et autos à votre service. 
montant des difficultés très grandes, six postes anglais et qu'ils offrent Bt cisioté. donna de nom. de 6 
en dépit des pronostics les plus Dbes- jeurs auditeurs tout ce que la radio | ous nom que VAnge lui avait dorné 
simistes, ils ont créé un poste de ra@io américaine produit de plus intéressant. |, qu'it füi conçu dans le sein de 
bien vivant, qui éclipse déjà d'autres M. Leprohon, je sympathique direc- à mère. 

postes anglais bien plus anciens. De- teur du poste français, nous a mon- 
vant de pareilles réussites, les Anglo- tré des dizaines de lettres anglaises de 
D ne peuvent que s’incliner félicitations. “This is the best station 


T.-M. CHAMPION 


CHAMPION'"S 
PARCEL DELIVERY 
10121-101e rue — Téls. 22246-22056 

REFLEXIONS Cu 
| Aujourd'hui, dans la cérémonie de la - 
i Circoncision, l'enfant commence à ver-: 


Ë 


= 


et reconnaitre que les hommes qui Pâ- {0 hear music” (C’est le meilleur poste | er son sang, et il reçoit en même Ltd. En 
pour écouter de Ïa musique), écrit Une | temps le nom de Jésus, qui signifie Re) 


‘auditrice. “We don't understand on 
sour station, but you have the best 
music” (Nous ne comprenons pas vo- 
tre poste, mais vous jouez la mei- 


Sauveur. C’est par le sang qu'il doit 
nous sauver. Ces premières gouttes, as- 
surément, étaient plus que suffisantes 


1 n d idi pour sauver tous les hommes, pour sau- 
Y 6 M i 6 Fi ju Fe Û 
MOORARCE AMRTEMS 0e 5 leure musique), écrit un autre. ver des milliers de mondes. Jésus pou- 
{ 


inistère é nationale j ù inni i ; 3 DS : ; 
ape la Santé nationale Un coiffeur de Winnipeg, anglais et | Lait donc s'en tenir là. Mais non: ce qui 
et äu Bien-être social insiste sur l'iM- au service d'une clientèle anglaise, di- = ——— ee. 


Fe ; : suffit à notre salut ne suffit pas à son 
:portince du repas du midi, au moins sait en montrant de la main son ap- 
Leckerhie & Hole 


s : LS ; amour. Il faut que cette sainte victime 
‘égale à celle du céjeuner matinal. Ne pareil récepteur: “We never touch that È 
LINMITED 


24 - 1OISt STREET 
the Jounal : EDMONTON: 


| Conseils d'hygiène 


Near 


ere D Hard u arrive à la maturité de l’âge parfait 
vous conten pas n sandwich at i it i ; Î 2 j 

2 co ez pa dial, it is always on 1250” (Nous ne pour étre plus propre à consommer son 
n'importe quel breuvage. Un bon repas 


: |  touchons jamais à ce cadran, îl est | sacrifice. Il faut que ses faibles mem- 
Idoit comprendre des plats chauds, si toujours au No 1250). Inutile de dire |}, croissent et se fortifient pour 


: L : F : 

:possisle, avec du lait, de la viande Où que ce numéro correspond au POSEE | mieux recevoir les coups des bourreaux 
là iccédanés de la viande, du pain, CK Aa  * É 
des succédané d é de pb CKESB. 11 faut que son sang se multiplie dans Plombiers sanitaires |: 
\des légumes, un ou plusieurs fruits. Mais un des succès plus grands de | : : / ; : ; . 
| Le te È ee é : “ses veines, afin de couler un jour à 

ce poste, c'est son cours de français. ! nas flots sur le Calvaire. Voilà com- e 

Imaginez! En pleine province anglai- | ont le Fils de Dieu veut remplir à no- 

se, dans une région où le français est \{ égard les fonctions de Sauveur, O | 
hors la loi, un poste de radio donne, ic Jésus, par ce nom qui m'est si 


L'épluchage des légumes 
i Les experts en matière d'hygiène 
‘alimentaire déconseillent l'épluchage 
ldes légumes. En laissant la pelure, vous 


Ingénieurs pour systèmes 
de chauffage 
dcpuis le 23 septembre dernier, des | ous et qui vous a coûté si cher, par 


évitez que les vitamines et les sels mi- cours de français, qui sont accueillis |jes prémices de ce sang que vous versez nd 

‘néraux ne se perdent dans l'eau de £ves un r ia rès ré Faure 1 : ns Î 
pa , pe : ee un enthousiasme très réconfor- | 44 votre enfance, je vous en prie, sau- À Tél: 21768 22 10718 - 10le rue 
.cuisson. Les experts nous conseillent tant! vez-moi du péché, sauvez-moi de l'en 

a ne SU la pelure, mais Les directeurs de ce poste ont eulfer, soyez-moi éternellement Jésus! FAT 

‘âe la manger. en raison de sa valeur recours à un professeur d'université, | 


2 


alimentaire. 11 faut naturellement net- | afin que le cours, destiné à des Anglais,| un 
: toyer les légumes, à fond. soit au point jusqu'en ses moindres: 
: EE détails. Avant chaque émission, CKSB 
i Utilité des céréales fait imprimer je texte du cours et l’en-. 
\ D'après les hygiénistes, il est quasi voie par la poste à ceux qui en font: 
indispensable de comprendre des céré-|la demande. Actuellement, plus de . 
_ales, par exemple sous la forme de fari- |1,000 personnes, tous des Anglais, de-: 
ne d'avoine, dans le petit déjeuner du |mandent ce cours à chaque semaine , Femmes eee ren 
matin. Ces plats ne sont pas seulement jet le suivent très attentivement. 
appétissants. Ils nous fournissent une | M. Leprohon nous a montré un dos- 
provision de calories et d'énergie, par-|sier contenant 600 lettres de félicita-. 
le qu'ils sont riches en vitamines B et |tions pour ces cours. Parmi toutes ces 
[en sels minéraux. Servez chaud, en llettres, nous en avons choisi une, qui 
hiver. résume un peu toutes les autres. En 
& % % {voici le texte: | 
Hygiène publique “IT am interested in the plan proposed, 
L'hygiène publique et les bonnes ins-|in the enclosed clipping, and should. 
tallations sanitaires profitent à tout le ; be obliged if you would Jet me have 
monde. Le ministère de la Santé na-Îthe seript to and any other informa- | 
tionale et du Bien-être social nous en- tion in connection with this prograr.: 


oo 


CARTES PROFESSIONNELLES 


| 
N . | 
ous vous Sservons mIeux | 


ste : 


Ge 


Dr À. Clermont 
Dentiste 


Docteur en chirurgie dentaire 
230, Edifice Birks, angle 104e rue 
et Jasper 
Tél. rés. 82113; bureau 25838 


Dr L.-0. Beauchemin 
Médecin et Chirurgien 
207-06, Edifice du Grain Exchange 
Calgary Alberta 


Dr J. Boulanger 
Médecin et Chirurgien 


J. Erlanger 


gage à contribuer à cet heureux résul- | “I enjoy your station very much in-!| Edifice Boulanger Tél. 22009 Optométriste 
tat, en tenant les locaux de travail bien | deed and tune in there more than at:| EDMONTON ALBERTA 303 édifice Tegler 
propres, en éliminant les déchets con-!any other station. The music is nice,. Tél: bureau 27463 — rés: 26581 


ant et en désinfectant souvent les sal- | so. Only I don't understand the words, 
les de toilette. Ces mesures d'’assainis- | of course. It is such a lovely idea 
sement aident beaucoup à la préven-|having morning prayers, and I try to 
tion des maladies contagieuses. Îfollow them when EX am not in too: 


Drs Fortier et Giroux 
Médecins et Chirurgiens 


Dr A. O'Neill 
Dentiste 
307, Immeuble McLeod 


venablement et promptement, en aér- F3 the French songs are particularly : 


Bureau, 3e étage, Edifice Banque 
_ de Montréal, Edmonton 
Téls.: bureau 24689; résidence 28458 


Bilingue 
Tél. rés. 31717; bureau 24421 


L'hôtel à l'atmosphère familiale ! 

© © 2 — —— Dr E. Boissonneault 

Médecin et Chirurgien 
247, Edifice Birks 


Angle 104e rue et Jasper 


Téléphone, bureau et rés. 21612 


Peter À. Starko 
Jos. JS. Starko 


Optométristes 
Examen des yeux 
230 Edifice Tegler—Tél.: 21249 


LELAND HOTEL 


Édmonton, Alberta 


TAUX RAISONNABLES Dr L.-P. Mousseau 


Téléphone: 22574 3 


. C.-E. Gariépy, C.R. F 
Le rendez-vous des familles : Ne a mp ee à Avocat et Notaire 
| à CI e rurgien 2 ane 
10351 - 102e rue R. CHOQUETTE, gérant || Bureau 526 et 521, maifice Tegier [|| +45 Pfice Canada Permanent 
Rés. 9841-1106 rue Tél. bur. 22453 [|| Tél. 27882 — Edmonton 
Dr Charles Lefebvre | Paul-E. Poirier, C.R. 
mn ÿ à T e p :S | 8 cf) a F E B.A.M.D. L.M.C.C. Avocat 
; Hi pr E $ 5 Bureau: Edifice Tegler Muner, Steer, Poirier, Martland & 
£& 19 Tél. bureau: 21645 Rés. 23528 ||| BoWker — Edifice Banque Royale 
E A Éf FA ce d LR EDMONTON ALBERTA Ave Jasper Edmonton |. 
Consultez-nous pour prix spéciaux sur | 
| : A.-M. Dr C. A. Berjansk 
| ESSENCES, HUILES, et M. Dechene, LL.B. RS der 
: Médecin et Chirurgi 
LUBREFIANTS _ Chez Duncan, Cross & Johnson ||| 4 éairice Merrick — 10844, ave Jesper 
vendus en quantité. 201-14 Edifice Bank of Nova Scotia Tél: Bureau: 28581 — Rés.: 23263 
Edmonton, Alberta Tél: 21151 ||| EDMONTON ALBERTA 
TOUS PRODUITS GARANTIS 
LION OILS LIMITED ; PROS 
_ Compagnie canadienne-française A louer Pr 
Dépôt d’Edmonton: 10609 - 104e avenue, Edmonton Re Ho 
| | angle 124ème rue et avenue Jasper 
| 


Téléphones: bureau 81088; rés. 22086 
RS , 


MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 


Radio St- 


(suite de la page 2) 

Même chose pour deux autres mai- 
sons importantes de cette région: Perth 
Dyers and Cleaners et Boston Clothing. 
Quelques jours après le début de leur 
émission commanditée à CKSB, is 
ont demandé qu'on leur envoie des 
vendeuscs bilingues et une téléphonis- 
te bilingue. Le propriétaire du Boston 
Clothing s’est lui-même rendu au pos- 
te français pour dire au directeur 
qui à constaté les résultats de son 
émission. Depuis, il a embauché deux 
vendeurs de langue française. 

Et nous pourrions multiplier 
exemples. 

M. Leprohon nous disait qu’au dé- 
but, il à eu quelques difficultés à 
uouver des commanditaires, mais au- 
jourd'hui il est reçu à bras ouverts 
par tout le monde et que les clients 
anglais sont de plus en plus nom- 
breux. 

Quant aux autres postes anglais, 
leur attitude est très sympathique. 
Dans le rapport qu'il faisait aux di- 
recteurs du poste, le 30 septembre 1946, 
M. Leprohon pouvait écrire à ce pro- 
pos: “Les postes anglais CKRC, CKY, 
CIO nous aident beaucoup. Quand 
ils obtiennens une “appropriation” 
pour un contrat quelconque, dans cha- 


ces 


que cus ils recommandent à leur cli-' 


ent de se servir du poste CKSB. Nous 
avons jeur collaboration en tout temps 
ct s0YeZ assurés que nous n’aurons ja- 
muis de difficulté de ce côté-là. Il exis- 
te une harmonie parfaite entre les 
postes anglais et CKSB.” 

# Ok # 

On peut donc conciure que CKSB 
est un grand motif d'espoir. Il aide 
directement la cause des Canadiens 
français en les regroupant et en ca- 
nalisant leur énergie vers un même 
but. Il aide aussi cette cause indirecte- 
ment en apprenant aux Anglais à ap- 
précier le français, à se rendre compte 
que c'est une langue merveilleusement 
belle, qu'ils auraient intérêt à con- 
naître et à bien parler. 

Un fait demeure: la création de Ra- 
dio-Saint-Boniface a permis à la lan- 


LOS ANGELES 


Quelques dames essaient de conser- 
ver le petit reste de la vieille ville 
chinoise, lequel se trouve isolé entre 
le nouveau “dépôt” et le centre civique. 
Trop tard! Il fallait y penser avant. 


Les sentimentaux trouveront regretta- | 


ble qu'on ait construit le centre civique 
sur l'emplacement de la vieille ville. Ce 
nesi pas le terrain qui manquait ail- 
leurs, Tl aurait été si agréable de con- 
server intact le coin où le Père Serra 
blanta sa croix et dit la première mes- 
se: où il fixa sa première tente et fit 
ss premiers baptêmes d’Indiens; où il 
instaïla ses douze premiers fermiers au- 
tuur d'une plaza: enfin, le coin où 

Angeles prit naissance. L'une des vieil- 
les bâtisses qu'on détruira, fut la fa-! 
meuse résidence de la famille Lugo qui! 
devint plus tard le collège Saint-Vin. | 


gue française de sortir pour la pre- 
mière fois officiellement de la pro- 
vince de Québec. Evidemment le fran- 
çais se parle dans d’autres provinces, 
mais il n’y est que toléré. Au Manitoba, 
en particulier, il est hors la loi par- 
tout, sauf à la radio. : 


i On peut donc espérer que la créa- 


tion de cette radio française ne soit 


qu’un premier pas qui conduise à d’au- : 


jites succès encore plus grands. 


— GIROUXVILLE 


Baptêmes 

Marie-Irène-Lorraine, enfant de M. 
et Mme Philippe Laurin, née le 30 no- 
vembre et baptisée le 15 décembre. Par- 
rain et marraine: M. et Mme Alfred 
: Aubain. 
Î Sylviane-Roberta-Marie, 
:M. et Mme Douglas Pronovost, née je 
‘6 décembre et baptisée le 15 décembre. 
‘Parrain: M. Bernard Gosselin; mar- 
laine: Mile Claire Landreville. 

Joseph-Emile-Roger, enfant de M. 
et Mme Henri Bégin, née le 10 décembre 
et baptisé le 15 décembre. Parrain: M. 
Paul-Emile Côté; marraine: Mille Ida 
Guindon. 


Î 


î 
i 


NA ee 
Qu HG 


F4 
Î 
j Décès 

i Le 16 décembre est décédé acciden- 
‘tellement M. Charles Perron, de la mis- 
ision de Ballater. Il était âgé de 73 ans. 
Nos plus vives sympathies à la famille 
éprouvée. 


EH  %  % 


! Départ 
| Le 18 décembre notre curé, le R. Père 
Clément Desrochers, nous quittait pour 
un voyage de repos dans sa famille. 
Toute la paroisse lui souhaite de refai- 
ré sa santé et de revenir. En son ab- 
sence, c’est le Rév. Père Bouchard qui 
aura charge de la paroisse. M. l’abbé 
| Wilfrid Dubé qui nous est arrivé le 16 
décembre, remplacera celui-ci à la mis- 
sion. 11 est très content d'être parmi 
nous et nous lui souhaitons de faire 
‘beaucoup de bien dans le ministère 
qu'il commence. 


Éd Éd 
r 3: 


enfant de: 


Boniface et les Anglo-Canadiens 


î 
| 
t 
| 


| 


] 


\ 


a 


Près de 1,700 soldats polonais, vétérans de la dernière guerre 
. Pour monter immédiatement à bord des tr 
provinces du centre et de l'Ouest canadien. 
à leur arrivée une derniére tranche de leur 
différentes régions du pays, notamment d> l’ 


des fermes. 


LEQAL 


À la messe Ge Minuit, la chorale sous 
la direction de Soeur Yvonne Morin. 
à rendu à perfection la “Messe des 


Le 20 décembre avait lieu la clôture :Per8es”" de P ietro Yon, accompagnée 
de la retraite prêchée par le Rév. Père |d'Orgue et de violon aux RE de nn: 
‘Berthold, Franciscain, visiteur de nos|Albert Graves. M. Jean-Baptiste Con: 
'écoles franco-albertaines. Nous remer- lombe chanta le traditionnel “Minuit, 
‘cions le Rév. Père et espérons le revoir chrétiens” pendant ja procession. “A-° 
parmi nous. deste Fideles” fut chanté en solo par 
M. Roiméo Lamothe. Entre autres solis- 


k 5 tes, on à pu admirer les voix de Mme 
-! | 
Nos enfants des écoles nous ont don Graves et de Mllë G. Auger; de MM. 


Ré un beau concert, le 20 décembre, au- Dom. Coulombe st Bernard Montpetit, 
que RÉRAEnE 5 Ke ue Mgr Rou- dans le répertoire canadien des canti- 
:thier, le Rév. Père Pinard, de Tan- ques de Noël. 
gente, et la Rév. Mère Marie de Ste- 
; Flore d'Auvergne. Mgr Routhier nous a | Parmi les Gistingués visiteurs qui ont 
‘donné de précieux conseils sur notre assisté à la messe de minuit, et passé 
‘langue et notre religion dont nous le lici un joyeux Noël. à y en avait un, un 
‘remercions sincèrement, jeune, venu de loin: M. Maurice Trem- 
Iblay, de Danville, Richmond, PQ, pré-: 
sident général des Jeunes Fermiers Ca- 


ES 


RC 


Regard en arrière ' 
SE 


inadiens. C'est la première fois que M. 


cent, le premier High School de Los: 


l 
: 
Tremblay vient dans l'Ouest et Legal a: 
eu l’honneur de lui présenter une pa-! 


roisse canadienne dans toute la splen- VOUS ne l'avez pas eu... 


La Survivance 


P 


Le coupable? C’est vous! 


—Entrez! 


Dans la porte de mon bureau s'en- | 


cadre un homine d’une quarantaine 


d'années et, derrière lui, un vague 2-: 


dolescent. 
AttenGs-moi là. J'ai 
avec M. le curé. 


à parler seul 


: =: > " ! 
Je lui avance une chaise, à cet hom-: 


me 


suis votre paroissien. .. un mauvais 
paroïissien. Vous ne me voyez pas sou- 
vent à l'église, et pour plusieurs rai- 
sons. Mais cela est une autre histoire. 
Aujourd’hui, i] s'agit de mon fils, qui 


est 1à, à votre porte. Vous êtes ma der- 


nière espérance. 
HG ÊS ie 
Je m'incline. .. 
—Quel âge a-t-il, votre fils? 
Quinze ans et demi. 
—Je l'ai eu au catéchisme? 
—Vous auriez dû l'avoir. Et puis, 


Il y a eu 


ains du Pacifique Canadien à destination des 

Sur la photo du bas ces vétérans recoivent 
aye de militaires, avant de partir pour 
Ouest canadien, où ils travailleront sur 


ue, 


TANGENTE 


Va et Vient 


d'un voyage de quinze jours à Edmon- 
ton, Calgary. Ils se sont rendus égale- 
ment jusqu'à Marcellin dans le diocèse 
de Prince-Albert, Saskatchewan. 

M. et Mme Alphonse Tailleur ren- 
traient dans leur foyer après plusieurs 
‘jours passés à la ville et dans Morin- 
| ville. 
| M. Lucien Denis décida de revoir sa 
petite patrie de sa naissance à Saint- 
Eloi de Témiscouata, PQ, qu'il n’a pas 
l visitée depuis 1927. Il projette forte- 


: d'adoption dans ja nouvelle Angleterre 
: particulièrement Manchester. 

| Le iendemain, un autre paroissien 
; suivait son exemple en montant dans 


Il s'agit de M. Honorius Bissonnette. 
; k 


2. 


‘dans leur foyer vendredi après-midi 


Librairie 


Heure de Bureau: 
9 h. 00 à 12 h. 00: 
1h. 30 à 4 h. 30: 
Samedi: 9h.00 à 12h.00. 


sont arrivés à Halifax | 
4 Albums à colorier 


trois petits cochons 


un peu d'argent. Or, j'ai des camara- : 
des, de mon âge, qui ont de l'argent 
plein les poches, et sans “bachot.” | 


M. ct Mme Albert Legault reviennent 


ment de parcourir une ancienne région 


ile train pour St-Camille de Bellechasse. : 


| 
Tous les enfants d'école sont rentrés 
À 


Service de 


de l'A. 


Albums en couleurs: cendrilon, le 


Albums en couleurs: Boum et Patapouf, les trois petits 

chats, contes de la mère Oie, etc. 0,20 chacun 
Albums en couleurs: la poulette brune, Jeannot Lapin: 0.25 ch. 
Série Francette et Riquet (4 titres différents) 


Vies aventureuses et personnages illustres (pour les 
petits et les grands), 190 pages environ: Cyrano de 
Bergerac — D’Artagnan — Richelieu — Napoléon 
— Cartouche et sa Bande —— Lafayette -— Charles 


Page 3 
nn —————————_—_—_—.— Pages 


FALHER 


Mme M.-L. Vandal, épouse de feu A. 
Rose quittait Falher jeudi le 19 
décembre pour aller demeurer à Fd- 
monton. 


| C'est avec tristesse que nous la voyons 
s'éloigner parce que Mme Vandal est u- 
ne des figures les plus avantageuse- 
Iment cennues dans le district étant 
june pionnière de 1913. Après avoir con- 
nu les difficultés des premiers colons, 
ielle jouit maintenant d'une certaine 


jaisance. 

Î 

| Nous serons toujours heureuses de la 

revoir à l'époque des moissons, 
M mé 


‘après quatre mois de bon travail et 
d'assiduité satisfaisante, 

Paul Bouchard et Jean-Louis Thi- 
-bault, étudiants à Vermillon et au Col- 
lège Saint-Jean passent actuellement 
leurs vacances dans leur famille respec- 
“tive. 

Nous souhaitons à tous bonnes vacan- 
ces, et heureux retour le 7 janvier. 


(LL LT LICE 


française 


C.F.A, 


Adresse: 
10010 - 109ème rue, 
La Survivance, 
Edmonton, Alberta. 


0.10 chacun 


s trois petits ours, les 
0.10 chacun 


+ 
— 
— 
— 
nl 
— 
nl 
oi 
— 
— 
— 
— 
— 
—— 
— 
— 
— 
es 
— 
— 
— 
— 
—— 
— 
= 
— 
— 
— 
— 
— 
— 
_ 
— 
— 
em 
— 
ns 
— 
— 
_ 
— 
_ 
— 
— 
—_ 
—. 
—_ 
es 
— 
=. 
— 
ns 
— 
— 
_ 
— 
—— 
= 
nl 
—… 
— 
—… 
= 
— 
= 
— 
— 
— 
… 
— 
= 
== 
— 
= 
— 
— 
== 
nl 
— 
es 
— 


0.25 chacun 


—Merci! Ce que j'ai à vous dire se 
dit mieux debout. Voici la chose. Je: 


4 


il 


fait pas peur. Et, avec cet argent, is 
imênent la vie joyeuse. . 
‘voiture, théâtre, casino, cinéma, pen-: 
dant que les imbéciles s'asseyent, tout 
remblants, = 
parcheminés, qui en recalent la moitié. = 


ifixe. les yeux dans les yeux. 


ilui dis-je. 


NA ÊA 


À mon tour, je l'interromps. ' 
—D'où vient-il cet argent. . ? 

— Ils le “resquillent.” 
—C'est-à-dire: ils le volent. 

—$i vous voulez! .. Le mot ne me 


. bons diners,. 


devant de vieux bronzes 
Content de sa phrase, le gamin me.= 
— Croyez-vous à quelque chose. . ? 


—À rien... Ou plutôt, sil .. 


le Féméraire — Louis XIV — Dunois et les Compa- 
gnons de Jeanne d'Arc — Surcouf et ses Corsaires 
— Henri de Guise — Cagiiostro l'Enchanteur: 81.25 chacun 


Collection Signe de Piste — Fait les délices des Scouts: 
Le Prince Eric — Pacifique Nord — Le Chef à l'oeil 
d'Ivoire — Pied de Biche — Longue Piste — Les 
Clubs des Culottés — Fort Carillon — Robinsons 
Scouts — Les Chevaliers de l'Ile aux Pies — La Ta 
che de Vin — et autres volumes ...…… 0.90 chacun 


La Bonne Chanson — 
6 différents albums reliés — Cahicrs 8”x10”, 50 chansons 
dans chaque album $1.00 chacun 


Albums simili-cuir — Cahiers 8”x10”, reliure “Wire-0”, 
50 chansons. Une couverture différente pour chacun 
des six albums. Série première année à 6e année: $1.50 chacun 


Angeles, 
ÉA # 

I y a longtemps qu'on prépare Noël 
ici. Dès le lendemain du Jour du Tra- 
vail, le 3 septembre, les décorations 
ét “bébelles” de Noël remplissaient les 
Magasins. On dit que Los Angeles n’est 
pas une ville, 


ES 


E 


ve l’échapne Selle 


Par Camille LESSARD 


| 
Î 


EDR. | 
Un après-midi, vers cinq heures, alcrs 
que Ja brunante arrive, en hiver, je 


: eur d'une nuit de Noël. Il s’est procla- 
imé enchanté de son séjour. Le plaisir 
-A été au moins réciproque. M. Tremblay 
‘a été :'hôte de M. et Mme Léon Préfon- 
{taine. 


Dans l'assistance à la messe, on à pu 


mais un ensemble de grimpai au deuxiéme de la scierie pour jentrevoir M. et Mme Ludger Montpetit, 
SroS villages. Cela apparaît clairement y attendre mon père qui y “clairait” la M. et Mme P.-E. Séguin, M. et Mme, 
à Noël lorsque chaque grand et petit "petite scie. Comme il faisait trop som- | Fernand Montpetit, M. et Mme Sylvain 


centre commercial organise pour son bre pour que je m’aperçusse que la scie Lefebvre, Mile Thérèse Labbé, de Bon- 
tompie une parade de Santa Clauss. tournait à pleine vitesse, je m'élançai nyville, M. et Mme Henri Cloutier, M. 


Los Angeles proprement dit, puis Hol- 
lywood et Pasadena sont les principaux 
centres, 


À l'est de la Californie s'étend la 


Ipour aller 


me placer aux côtés de mon |et Mme Arthur Coulombe et Mile Thé- |raisonnements effrayants. 


:de notre faute. . . Mais c'était la guer- 
‘re. .. le ravitaillement. ., des répé- 
ititions d'anglais. ., de piano.., de 
imathématiques. . , de tout. .. 

—— Alors, pas ia premiére Communion? 
—Non. 

—Pourquoi venez-vous me trouver 
‘aujourd'hui? 

—Parce que sa mère et moi, nous ne 
/savons absolument plus quoi en faire? 
Renvoyés de partout, il nous parle 
‘comme à des chiens... Il tient des 
dépense 


» 


| 
Î 
| 
{ 
Î 


Es Plus vite que la pensée ce dernier |rèse Coulombe, M. et Mme Gérard sans compter, alors que nous ne lui 


me saisit par les épaules ou la tête, 
je ne sais trop, me faisant sauter par- 
dessus la petite scie. Dire que sans sa 


chaîne de montagnes connues soûs le [présence d’esprit, j'aurais aujourd’hui 
Nom de Sierra Nevada. C'est une belle [les jambes coupées et peut-être autre 
clôture puisque ses pics sont les plus Chose! Mon père tomba assis, le visage 
hauts du pays. Le long de l'océan une blanc comme un drap... net, bien 
Suite d'autres montagnes, le Coast Ran- entendu. . . “Ma petite vlimeuse, si je 
8e. Les deux devraient se rencontrer | te reprends encore à remonter ici, c’est! 


Beaudoin, M. et Mme Achäle Létour- 
neau, Mme Emile Casavant, et bien 
d'autres dont les noms n'ont pas été 
retenus. 


%Æ 4 


Le lendemain de Noël, M. Ferdinand 
Martineau est revenu d’un beau voyage 
de deux mois à Québec et aux Etats- 1 


donnons que très peu d'argent. .. 
L'autre jour, il s'est acheté une moto- 
cyclette. .. Alors, en désespoir de 
cause, je vous l'amène. .. 

—Faites-le entrer. 

% sk  # 

Grand, souple, élégant, les cheveux 
ondés, ce fils me donne l'impression 
inquiétante d’un danseur mondain. 


k 4 t à = . d . 
au sud si seulement on leur en avait |à mois que tu auras affaire!” Je me le Unis. Sa mère, Mme Martineau est) Il me regarde. .. me toise avec un 


donné la chance. Mais elles en sont'le tins pour dit. 


empêché par une autre rangée de mon- A Strè 
| ne nuit, des voleurs pénétrérent 
tagnes, au sud de Bakersfield, qui de d a : 


: dans le magasin de M. Georges Tur- 
biais coupent la grande vallée centrale. | A 4 : 


revenue avec jui. | 


air de défi. 
Je sens aussitôt qu'il n’y a rien de 


direct à lui dire. Alors, j'amorce la|queique chose de lui. En tout cas, ül 
iresterait, dans son esprit, ces vérités 


conversion sur une voie latérale. 


Ce sont 1 i ’a j is! 
es Tehachapsi. On n'a jamais cent et marchandises. Un tel exploit, 


cotte, député au fédéral, et y dérobèrent 


bien expliqué la direction de ces mon- | 
: tie. 
tagnes de l'ouest à l'est qui sépanrent [Ras un village perdu comme le nôtre 


t 
d 


{après deux parties nulles contre West- 


1 
} 
| 
La saison est ouvertement au gouret: 


l'effet d’une bombe sur la popula- Fe : &nS 
nettement Ia Californie du nord de de Are pa La rte “es ser- |2Ux dépens de la voisine, Vimy. L'équi- 


pe cette année est formée de MM. Louis 
.Rostaing, Paul Mercier, Armand Saint- 


} 


celle du sud. Les premiers Franciscains 
missionnaires trouvaient que c'était u- 
ne bien mauvaise barrière lorsqu'ils 
Voulaient se rendre de la vallée de Los 
Angeles à celle de Bakersfield, En 
1854, on y construisit une bonne route 
Pour wagons, puis, de 1919 à 1921, une 
Toute pour autos qu'on considérait com- 
me un chef-d'oeuvre quoiqu'on y comp- 
tât 593 courbes dangereuses. Quand on 
R'y accrochait Pas, on faisait Je trajet 


velle Ridge Route qui réduisait les 593 
Courbes à 22, C'est encore trops de coins 


à tourner. On va bientôt s’en débarras- | 


ser, Comment? En Passant par-dessous 
les montagnes, On traversera un long 
tunnel de 26 milles de long, et le tra- 
jet ne prendra que 3 heures. Ce sera, 
évidemment, un tunnel à la dernière 
mode. Même la Sophronie en serait 
contente, La route d'en-haut sera ré- 
servée à ce qu'on appelle les voyageurs: 
celle d'en bas, aux camions et aux che- 


mins de fer. Un tunnel à deux étages, 
quoi! 


lock et Vimy, 2-2, l'équipe de Legal a heurs au collège. Mais je connais, en 
iremporté une première victoire 5 à 2,!Province, un établissement 


de plein 
air, avec un règlement assez large. J’é- 


—Je sais que vous avez eu des mal- éternelles qui, tôt ou tard, émergent 


crois à l'argent. 
—Cela peut vous mener loin. 
C'est déjà fait. 
—E£t même très loin! .. 
i —Les imbéciles se font prendre. Pas, 
Îles intelligents. 


É A ES 


$ 

La conversation tombe. On ne dis-! 
icute pas avec le néant. 

Le fils s'en va. Il en a assez de moi; . 
et moi, de lui. 

Je le regarde, souple et félin, des- 
Icenûre mon escalier. Apache élégant, 
il me donne l'impression d'un fauve, 
qui va se glisser dans la bergerie hu- 
maine. ; 

De nouveau, le père est seul’ avec 
moi: 

—Qu'en pensez-vous. . ? me dit-il 
d’une voix anxieuse. 

—Je pense que le grand coupable, 
c'est vous! 

—Moi! .. 

— Oui vous! Ce n’est pas aujourd'hui, 
c'était il y a dix ans qu'il fallait m’a- 
mener cet enfant au catéchisme, et l'y 
laisser le plus longtemps possible, pré- 
cisément parce que c'est une forte 
tête. Alors, peut<être, on aurait fait 


L 
quand les circonstances deviennent plus | 
favorables. Vous n'avez rien semé. Et; 


mm M ne 


La Bonne Chanson à l'Ecole — Nouvelle série, chaque 
album contient 25 chansons dont environ cing en 
anglais, série: lère année à 8ème année … 0.25 chacun 


La Bonne Chanson —— Série des Jeunes, volume de 25 
chansons plus spécialement appropriées aux jeu- 
nes 0.50 chacun 


Volume d'accompagnement — Série des J eunes . . … $1.00 ch. 


Chantons en choeur — Chansonnier spécial de 30 chan- 
Sons, format réduit de 7”’x9” 0.25 chacun 


Œ 


El Chansons de Botrel 0.50 
= Chansons du Vieux Québec $1.00 
= Chansons populaires du Canada 0.50 


Chansonniers (Rondes) Vire-vole . 0.50 


Chansonniers — Gai-lon-la 


* * 
Nous avons aussi en vente un excellent choix d’albums 


populaires pour les jeunes, romans d'aventures, 
jeunes filles, auteurs canadiens, livres de la bonne chanson, 
cte. Nous pouvons vous procurer tous les livres que vous dési- 
rez. Si nous ne les avons pas én magasin, nous nous les pro- 
curerons dans 1 eplus bref délai. Nous vendons au prix cou- 
rant de toutes les librairies. Adressez vos commandes à: 

Librairie française de L'A.C.F.A., La Survivance, Edmonton 


livres pour 


CELL DELLE CE TE CETTE 


Formule de Commande 


| 


jou qu'il allait tirer. .. 
entre Los Angeles et Bakersfield en 5 | 


heures, En ini -t ä 
1933, on finissait une nou siffla assez proche de ma tête pour que 


[l 


vices de deux gardiens de nuit dont mon | 


père fut l’un. Comme les gardiens é- 


i i i D ham 
taient forcés de dormir de jour seule- Louis, Henri Brisson, Fr 


1 
| 
à 


[crirai sur votre cas, et je tâcherai d'y 
lintéresser des professeurs amis. Seu- 
lement, il faudra y mettre tout de 


s : s même un peu de bonne volonté. .. 
à ain Dumaine, Réal Caouette 
ment, mon père alla se coucher un ma- lpl » Léon Du »} 


tin mais oublia d’enlevér les cartou- |El0i Proulx, Ernest De Champlain, Ro- . quelques efforts. . . 
ches de la carabine qu'il utilisait. Mon ;Pert Mercier. M. Pat. Montpetit est gé- 
petit frère Pitou, voulant faire son |rant, et M. Denis Mercier est le ne 
hoïmme, s’empara de l'arme et me vi- | Lundi soir, le club a donné un concert 


j ir, à l arbre de 
sant, m'ordonna de me lever les bras, © plein É + IE AR AUS 
Sans attendre | NoËl du age, 


une protestation de ma part, il leva la ymière multicolore. 


| 


. Le bruit du coup de fusil réveilla ! 


gachette et le coup partit. . . Une balle 


je sentisse le déplacement d'air qu'elle 
provoqua en passant, comme un souf- 
fle. . 
mon père, comme vous pouvez vous ima- 
giner, et si vous pensez que mon petit 


là, vous vous trompez énormément. 
(à suivre) 


Tout à l'Etat 


Ce projet sera nécessaire pour les 241 Moscou. — Une dépêche adressée à 


Millions d'habitants que la Californie 


Possédera bientôt, d'après ce que dit le: 


B&ouverneur, 
R. Thibaudeau 


resplendissant de lu- 


Un nouvel adjoint 
parlementaire 


M. Louis-René Beaudoin, député li- 


É î reuil-Soulanges, devien- 
frère eut envie de remettre la main Ée . ne 
sur une autre arme à feu, après ce jour , d'8it 8j pee 


du Commerce. Le travail de ce ministè- 


1 
ll 


i 


1 


re pendant la guerre ne justifiait pas la 
romination d’un adjoint, mais mainte- 
nant qu'on s'occupe davantage de 
notre commerce, if est probable qu‘on 
donnera un assistant au ministre. 


M. Beaudoin est un avocat âgé de 34 
ans. Il parle français, anglais et espa- 


“Pravda”, de la ville sibérienne de Kras- gnol avec une égale aisance, La connais- 


de 17 livres). On l'a remise à l'Etat, 


noyarsk, 4 annoncé la découverte d’une sance de l'espagnol lui serait d'un grand 
pépite d'or de 7.702 kilogrammes (près secours pour notre commerce avec les 


pays de l’Amériquelatine. 


Le gamin m'ecoute, la figure fermée, 
Fuis, durement, il m'interrompt. 


Éd 


—Monsieur le curé, pas la peine de; 


me faire un sermon. 

—Je ne vous fais aucun sermon: je 
cherche seulement le moyen de vous 
sauver, 

—Me sauver. ..?? De qui .? De 
quoi. . ? 

—De vous-même. 

—De moi. . ? Je m'en charge. 

—E#£t comment? 

—Oh! c'est très simple. .. 

+ *% 

Alors, d’une voix coupante. .. cette 
voix des gosses qui ne savent rien, mais 
qui tranchent comme s'ils savaient 
tout: 

—Je divise l'humanité en deux ca- 
tégories: les intelligents et les imbé- 
ciles. Les intelligents ont tous les 
droits. Les imbéciles, aucun. Moi, je 
suis un intelligent. 

—Mon père veut que je m'’abrutisse 
sur du latin, sur du grec, pour décro- 
cher un “bachot” et gagner, plus tard 


—ÆElles ne tiennent pas debout. La 
Vie passe avant l'anglais et le piano. | 
j 

{ 


cette âme abandonnée! .. Fasse ke | 

ciel, qu'un jour, vous n'ayez pas du! NOM RS a Rd a en 
sang sur les mains. .. | 

| Je vous ai dit mes excuses. IE ADRESSE 


—Alors, rien à faire? 
Î —Prier. .. Tout est possible à Dieu. 
j Mais que je vous plains, cher Mon- 
isieur! .. | 
 % 
, i et dont voici les noms: 
Et c'est avec une émotion toute spé- 
ciale que je suis allé, ce jour-là, faire 
le catéchisme à mes tout petits. .. 
Pierre L'ERMITE. 


Œa Croix). 


Elles s'opposent à 
ces projets 


SUNSET 


Vancouver. — La section provinciale 
de la Société féminine de Tempérance 
est à se préparer pour combattre l'a- 
vènement de lois plus larges sur la con- 
sommation des liqueurs en Colombie 
canadienne. Un représentant de Ja So- 
ciété a ajouté que les bars que l'Ontario 
se propose d'ouvrir serviront d’expé- 
rience pour les autres provinces. 


Ci-inclus la somme de $ 
en paiement des livres suivants que je désire acheter 


ÉPCES EEE EESTI EE 


seovossossssene 


= 
- 
= 
_ 
= 
_ 
_ 
= 
- 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
— 
_ 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
_ 
= 
= 
_ 
= 
_- 
= 
_ 
= 
= 
_ 
= 
_ 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
_ 
= 
= 
= 
= 
_ 
_ 
= 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
- 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
- 
= 
rs 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
= 
_ 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
_ 
= 
= 
_ 
= 
= 
- 
= 
_- 
= 
= 
= 
= 
= 
_- 
= 
_ 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
= 
_ 
= 
_ 
_- 
= 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
_ 
= 
= 
= 
= 
= 
_ 
_ 
= 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
_ 
_ 
= 
_ 
_ 
= 
_ 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
_ 
_ 
_ 
= 
= 
= 
= 
a 
= 
_ 
= 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
= 
= 
= 
= 
_ 
= 
_ 
= 
= 
= 
= 
= 
= 
= 
= 
_ 
— 
ELLES LL EE EEE EEE INTPNEPTYTTS —_ 
= 

= 
_ 
LS 


Ra ee 


Page & 


JEAN-COTE 


Le 19 décembre au soir: 
mées et parlantes à l'école Landry; il y: 


î 

2 i à in temps, un vrai tem 

vues ani- 11 neige à plein k ps, vrai ps 
‘de Noël; chacun s'en va réveilionner 


lcrèche de Noël qui se plie; à chaque 
l'enfant, en plus, un cadeau et une palet- 
Îte de chocolat: le tout très apprécié. 


avait de très belles vues sur “Le Sague- ; 


nay” sur les beautés du Canada com- 


me pouvoirs d'eau; on nous fait aussi 


visiter les grandes villes du Canada. Bel 
auditoire. 
Le 20, dans l'après-midi, de nouveau 


à l'école Landry pour le dépouillement 


de l'arbre de Noël; le programme dé- 
bute par un examen de catéchisme et 
Jes enfants nous donnent des réponses 
personnelles, de vraies trouvailles: puis, 
des chants de Noëï, des chants de l’abhé 
Gadbnis: le curé est invité à dire quel- 
ques mots en attendant Santa Claus; 
le curé termine son allocution pour cé- 
der la place à Santa Claus et à Jack 
Frost; surprise générale, car Jack n’est 
pas attendu du tout. On finit par obte- 
nir le silence et Santa Claus nous dit 
qu'it vient de Wanham à pieds avec 
Jack Frost; Santa met son colis par 
terre et Jack Frost lui donne un coup 
de mains: chaque enfant a un paquet 
à son nom; Santa n'a oublié personne: 
puis, un sac de ponbons pour chacun; 
Santa nous quitte avec Jack Frost pour 
aller ailleurs; les enfants nous Gon- 
nent encore quelques chants et tous 
partent en vacances accompagnés de 
leurs parents. Félicitations à notre dé- 
voué professeur: M. Canuel. 

Le 23, dans l'après-midi, enterrement 
d'un enfant de 22 mois: Joseph-Lau- 
rent Roby, fils bien-aimé de Emile 
Roby et de Yvonne Saint-Pierre; pieuse 
cérémonie à l'église pour cet enfant, ce 
cher petit ange, qui à déjà gagné son 
ciel; il] veillera sur sa famille et sur 
notre paroisse. 


KA na 
se DE 


Le 24, dans l'après-midi et dans la 
soirée: confessions; les trois messes à 
minuit. Le “Minuit, chrétiens” pieuse- 
ment chanté; belle grand’messe et com- 
munion générale de toute la paroisse; 
sermon sur Ja paix aux hommes de 
bonne volonté. Durant les deux messes 
basses, cantiques Ge Noël en français. 
Puis, on transporte Je T. S. Sacrement 
à ja sacristie; notre curé. au nom de 
l'Enfant Jésus, distribue à chaque foyer 
un calendrier; à chaque enfant: une 


CBK, 540 kles. — Emissions françaises 
pour là semaine du 6 au 11 janvier 1947. 
L'horaire est donné en heure normale 
des montagnes, 


Lundi G janvier 


chez soi; Charles Boucher a plusieurs 
jinvités sans oublier son curé; un vrai 
réveillon à la canadienne; c'est quasi 
un diner: conversations des plus ani- 


La Survivance 


MORINUILLE 


La fête de Noël est passée et semble | 


avoir laissé de fort belles impressions 
de tout côté. D'abord la température! 
était superbe et a facilité la venue à: 
l'églis: des personnes qui étaient des: 
plus éloignées. Le chant a été bien ren- ! 


SE 
. ILS RETOURNENT À LEURS POSTES 


MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 
D ESS 


Un geste significatif 


{ 
= 
Saini-Alhert Ottawa. — M. Brooke Claxton, nou. 


Un concert de Noël très bien réussi [veau ministre de la Défense nationale, 
fut donné à la salle paroissiale de St-,a posé un geste significatif à son arri. 


| cole. Une foule nombreuse vint applau- 
dir aux chants, rondes, saynètes, Téci- 


jfait reconnu par tous. 


Imées: quatre heures va sonner quand 


ù ke du, les confessions très nombreuses et 
‘on se sépare. 


‘les cemmunions aussi Somme 
(Noël est toujours la fête la plus popu-. 


äs + Éd 
Le soir du 25, deux maisons ambulan- 
‘tes, trainées par quatre chevaux, s’en | 
“vont chez Eugène Girard de Girouxville neige se mettait à tomber et le froid 
pour le souper; dans ces deux maisons .. ) 
ambulantes, se rendent pour le grand 
| SOUPÉE: les familles de Henry Boucher, (sévère. Ce matin, le 28, le thermomètre 
François Boucher, Alonzo Boucher, i 
CRATIES HOUCREE et Tancrède Gagnon; solation qu'il fera plus beau et plus 
il neige à plein temps; les chemins dis ‘doux dimanche. Enfin il ne faut pas 
paraissent; nos gens nous reviennent, ! trop en vouloir à ceux qui sont chargés 

au pas de leur quatre chevaux, au pas, : 

vers les trois heures du matin le 26. 

À 
Le 27 au soir, par le courrier du sa- 
medi, la famille de Charles Boucher: 
expédie à Rome, à l'abhé Baril, cigares 
et cigarettes qui seront très appréciés 


il'hiver fasse son apparition de temps 
è autre. 


M. Ferd. Steffes 
mois avec son fils Paul et sa femme. 


: ‘pour une tournée dans les Etats. Ils. 
par un célèbre amateur, qui à laissé un ; u ni 
ne reviendront que lorsque la tempé- 


; me HUE à _côté com- ; ; 
SOMVENE oubMabIe-s  . ns trature sera moins froide. Donc bon 
‘6: R sera tanto ! à ÿ 
me cure: Rome sera an une vi voyage à nos promeneurs! 
remplie de fumée canadienne. | NES i 
ee : ; OO + Î 
_ ce AnARE dont! NOUS avons rencontré l'un de nos. 
540 SF par Fe e : es de ee janciens dans la personne de M. Léo- 
2 Rares ni : É ÉCemMDTE, Lord de Tonnancourt. Il est venu de! 
; messe; v re ne ; 
CHARS A cs “ À . ve Vancouver où il demeure maintenant. 
. Ha s a ÿ à La en e dre = : 
CORTE ne np < té PE : . Il à rendu visite à sa vieille mère qui se 
SE a RE LE Iporte toujours bien en dépit des années. 
HEnÈME sur place. ; à 


Et 


se ste 
HS Ed 


Nous apprenons que Demoiselle Irè- 


pars : re en SpIeS Mo | ne Coupal est actuellement à l'hôpital 
‘per pris chez Algeït Lavoie, COUT VE eye a subi une opération assez sé- 


serdeSHDRES CINE 0e Champlain et} ice, Les dernières nouvelles sont 
INDES DAbee Je HO: PRRE Mar- | onnes cependant. Nos autres malades 
eau. Este FQnE Fe se portent bien et cela en dépit de la 

température qui ne les ménage pas. Ils 


soi Toë s ss invité : 
Le He ce oël, nu en . nn in'osent pas encore tourner les yeux vers 
de Albert Lavoie, dans la famille dl temps qui est plutôt loin. 


Adrien Bessette. Î 


bd HE 
il ; 


$ 


Be de 


LÉ dSADe ee : es n De ce temps-ci nos fermiers sont 
A ae < A ROSERRE ARC enr iplutôt au ralenti et comme l'ouvrage 
la journée du 25 et dans celle du 26: 


froid Éé Inene 8 ONE ‘sur la ferme est assez rare, ils en pro- 

av n fr z in : 35 : : 

Prec yn SE0E ee. ne ro loue ritent pour charroyer leur grain et 

is Le _ + Fe nn: de Gb x ‘charbon. Ils re sont pas fâchés d’avoir 

La eur . ë “ Ne das ofie ‘quelques jours de répit en attendant 
’olonté . E. à É 

ie FUBES- #0 la saison du travail. 

mins pour les rendre passables, au: 
noins aux voitures d'hiver; Jes autos: : : 

lé PU s Et nos joueurs de gouret? Notre club 
sont arrêtés au moins pour quelques 


EE dl ne a Need nren er" lE senior fait des prouesses et remporte 
5; L Ce F L ! . . . ss s 
j NE ee ee à. en des" “ictoire sur victoire. Dernièrement il 
| POUNEEPENENT 8 infligeait une défaite aux clubs du Fort 
routes pour garder les routes ouvertes 


: : , Saskatchewan et de Leduc et montait 
durant l'hiver, mais on peut compter :. 


ee AL re ed ONE la tête de la ïigue. Pourra-t-il s'y 
SRE p pas À “maintenir? C'est ce que l'avenir nous 
comme si ces autos pouvaient marcher dire 
douze mois par année, Ceci est un : 


LS 
à 


+ Jean-Côté remercie la chambre de 
commerce de Girouxville, de Juda et de 
Peace River vour essayer de faire ou-. 
ivrir la route qui nous mènerait directe- 
ment à Peace River (pour Girouxville, 


Le er centenaire du 
téiégraphe commercial 


Ottawa, — Le preinicr service de té- | 


toute, : 


laire parmi les nôtres. ï 
La messe était à peine finie que la, 


ja augmenter. Depuis le 25 décembre Ia, 
itempérature devient de plus en plus. 


‘était à 29 et l'on nous dit comme con- ! 


’ide la température et il faut bien que: 


est parti le 27 de ce 


: 


î 


Æ longs mois de misère et de 

privation dans des camps de 
concentration japonais ne semblent 
pas avoir refroidi l'enthousiasme de 
AM. J. XL. À. Middiecoat (à gauche) 
et S. P. Healey (à droite) qui re- 
tourneront en Orient prochainement 
pour y reprendre leur poste d'agents 
du trafic du Canadien National. 
Faits prisonniers lors de la chute 
de Hong Kong, tous deux n’ont eu 
pour toute nourriture quotidienne, 
de décembre 1941 à juin 1942, que 
six onces de riz avec, en de rares 
occasions, un petit morcenu de 
boeuf. Libérés en 1942 après s'être 
vu accorder un statu semi-diploma- 
tique en vertu de leurs relations 
avec le Canadien National, ils ont 
été transportés dans un port de l'est 
africain portugais par le navire 


La situation de la femme mariée d'apres 
e la chioyenneié 


la nouvelle ii € 


La loi sur la citoyenneté canadienne, 
qui doit entrer en vigueur le ler janvier 
1947, oùvre un nouveau domaine consti- 
tutionnel, particulièrement en ce qui 
concerne les femmes canadiennes. Pour 
la première fois dans notre histoire, le 
statut qui régit la citoyenneté recon- 
nait aux femmes urie condition égale à 
celle des hommes. Voici quelques-unes 
des clauses de la loi qui intéressent 
les femmes. 

Lorsqu'une Canadienne épouse un 
étranger, elle ne change plus de natio- 
nalité par le fait même. Elle conserve 
sa citoyenneté canadienne tant qu'elle 
ne produit pas une formule où elle re- 
nonce volontairement à cette citoyen- 
neté. 


tations, etc. Méritent une mention spé- 
ciale les numéros suivants: scénes de 


monne Labelle; les chants et rondes 
exercés par les mêmes; ja drill des élè- 
ves de Mile Marie Wolnievicz; la pièce 
des élèves de Mme Vague, la saynèête 


de S Lemire, s.g.m. et la récitation du 
P. Drummond: “Maxime Labelle”, ren- 
due par Lyle Courtepatte. Le R.P. À. 
Tétreauit présenta un prix de français 
mérité par René Morin. 


Se ste 


| Une belle messe de Noël en parties 
fut exécutée par la chorale de Saint- 
Albert sous la direction de Rémi La- 
franchise, pour notre messe de Minuit, 


‘Xgama Maru et de là à New-York à las que de beaux cantiques en anglais 
borä du Gripsholm. : en français, Une foule plus nom- 


M. Middlecoat a pour mission de 
ré-ouvrir le bureau du Canadien 
National à Hong Kong, bureau qu'il 
avait été forcé d'abandonner lors de 
la chute de cette ville, et M. Healey 
se rend à Calcutta, Indes, pour y 
ouvrir une nouvelle succursale de 
la compagnie. Citoyen américain, 
Healey a débuté à Yokohama com- 
me agent voyageur du chemin de 
fer, Quatre ans plus tard il a été 
nommé agent à Hong Kong. ul s’est 
enrôlé dans la Marine américaine 


confessionnaux et remplit la vaste nef 
de notre église, artistement ornée pour 
l’occasion. Le RP. alexis Tétreault, 
omi. offrit des voeux à tous au nom 


et prêcha le sermon. 


KA 


Î 
dès après sa libération, INatif de Es Youville assistèrent avec atton- 
l'Australie, Middlecoat est entré au drissement à leur messe de Minuit, 
service du Canadien National à | chantée par leur aumônier, le R. Père. 
re nt jee Tourigny, omi, et aux chants 
sivement à Shanghai, Yokohama et  |mélodieux qui avaient charmé les Noëls : 


Houg Kong. ; 
riaient pendant la journée en échan- 
geant voeux et cadeaux. Plusieurs re- 
çurent la visite de parents et amis. 


Stuart Chase nrédit 
la pire dépression 

y résider en permanence. | 

«br Un an de résidence ininterrom- | 


pue au Canada avec son mari. 
(cr Production de la formule ap- 


New-York. — M. Stuart Chase, éco- 
nomiste et écrivain, entrevoit la possi- 
bilité que les Etats-Unis comptent bien- 

propriée à la division de la na-1{tôt une armée de 20 millions de chô- 
turalisation, ministère du Se-|meurs. La déflation et la dépression 
crétaire d'Etaf, Ottawa. constituent le principal danger, dit-il, 

L'épouse étrangère de cette dernière | si rien n'est entrepris pour prévenir 
catézerie doit comparaitre devant un! cette catastrophe. 
tribunal pour y être interrogée; elle! 
doit être licitement admise au Canada! 
pour y résider en permanence, résider | 
au pays pendant un an avant la datei 
de sa demande de citoyenneté et re- | 
meltre unc formule appropriée au gref- : 
fier du <ribuna] au district judiciaire où ; 
ellr réside. l 


Notre Français sur 
Ée vif 


Par Jean-Maris LAURENCE 
| Les entretiens linguistiques de Jean- 
RE HA Re y nee à ‘Marie Laurence avec la spirituelle In- 


breuse qu'à l'ordinaire assiégea les 


du R.P. J. Bidault, o.m.i. et en son nom, , 


Nos nombreux vieux et vieilles au 


| Albert le 22 décembre par nos jeunes | vée à ses nouveaux bureaux. Le direc.. 


| gens du C.Y.0O. et par n05 enfants d'é- | 


teur des trois services armés remarque 
l'Union Jack qui flottait au mât. Quel. 
que peu mécontent, il pénétra dans 
l'immeuble et demanda de faire changer 
ke drapeau qui “n’est pas le nôtre" pour 


Noël préparées par Miles Jeanne et Si- l'étendard provisoire le Red Ensign, Le 


personnel chercha pendant assez long. 
temps avant de mettre la main sur le 
drapeau que réclamait le membre qu 
cabinet. On peut voir le Red Ensign 


des chefs du groupe croisés de la classe |floiter maintenant au-dessus de l'im. 


meuble. 


La Éussie demanse 
ces nationaux 


Paris. — Le gouvernement soviérique 
a lancé une vaste campagne pour que 
70,090 Russes blancs vivant présente 
ment en France acceptent la na 
‘hté soviétique et rentrent en Russi:. 

Déjà, un navire chargé de 2,058 R::4- 
ses a quitté la France et il aurait 
atteint le port d'Odessa au début de dé- 
cemb'e. L'ambassadeur russe de Faris 
a dit que tous les passagers sont des 
Russes blancs, exilés de la révolution 
bolchévigue qui étaient hors de leur 
‘pays depuis 25 ans et qui ont acconié 
‘des passeports soviétiques. 

Dans l°s cercles russes bien informés 
ce la canitale française, on prétend, 
cependent, que les passagers étaient 
surtout des prisonniers déplacés, relà- 
chés des camps allemands par les Alliés 
:eprès Ja fin de la guerre. En fait, seule- 
‘ment 203 Russes blancs auraient accepté 
de rentrer dans leur pays d'oritine, 
suivant les informateurs de la BUP. C:5 
informateurs ont demandé à la BUP 
de ne pes divulguer leurs noms, de pour 
de représailles âe la police secrète mrs- 
covite. ; 

: Ces irformateurs, dont un vieux sé- 
néral russe, ajoutent que le gouverne- 
:merit soviétique a lancé sa campagne 
: dans le but d'obtenir de nouveaux tra- 
.vailleurs dans ses camps de travail for- 
cé et de renforcer sa politique contre 

toute émigration russe. Le général a di: 
encore qu'aucun Russe blanc en France 

ne veut retourner en Russie, contraire- 
‘ment à ce que prétend lambassace 
: soviétique. 


Editions Besuchemin 


Par Eudger Robitaille et Louis-A. Biais 
Le premier \’une série d'ouvrages «ur 
‘les métiers de construction. 


4h.00 à 4h.i5 pm. — La Chanson 


française. lieu de 43 milles). Il n'y à que dix milles 
4h15 à 4h80 pm. — La Fiancée du le route à ouvrir et cela coûterait | 

Commando. viron $6,000.00. 
4h.30 à 4h.45 p.m. — Un Homme et son CE 

Péché. i 


Bonne année à tous et à chacun. 


Editions Fides 


4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal. 


Mardi 7 janvier 

4h.00 à 4h.15 p.m. — La Chanson 
française. 

4h.15 à 4h.45 p.m. — Céleste et Valentin 


| ce serait 29 milles au lieu de 54 milles, et légraphe commercial au Canada a été 
lpour.Jean-Côté, ce serait 19 milles au jinausnré il y; à eu cent ans le 19 dé-| Canadien peut, si elle Je désire, obtenir 


La femme étrangère qui épouse un 


cembre. Les deux premières dépêches |la citoyenneté canadienne après avoir 
furent échangées entre Toronto et Ha- lrésidé un an au Canada avec son mari. 
inilto», et les suivantes entre St. Ca-|Ces épouses étaient auparavant consi- 
tharines et Niagara. Un mois plus tard, | qérées comme “ressortissants cana- 
la ville de Buffalo, N.-Y, était reliée | diens” au sens de la loi de 1921 des 
au réseau. Pour commémorer ce cente- |ressortissants du Canada, même avant 
paire, M. R.-C. Vaughan, président et|qu'elles ne mettent pied sur le sol cana- 
directeur général du Canadien National ldien. En vertu de cette loi de 1921 elles 
adressa le message suivant sur une lavaient droit à un passeport canadien 
formule télégraphique employée par la [leur assurant aide et protection à l'é-: 


4h.45 à 5h.00 pm. — Radio-journal. 


Pêche et Chasse 


Mercredi 8 janvier ——— 
C'est un avantage pour un pays de 


4h.00 à 4h.15 pm. — Musique et Litté- 


Toronto, Hamilton, Niagara & St. Ca-|tranger à titre de ressortissant cana- 
tharines Electro-Magnetic Telegraph|dien, mais elles n'étaient pas considé- 
Co. lors de linauguration du premier |rées comme citoyens canadiens en vertu 
service télégraphique commercial, le J9 /de la loi de l'immigration. Cette ano- 


décembre 1846: malie est disparue avec la Loi sur la: 


Rangoon, Birmanie. — Trois mille 
étudiants birmans ont défilé dans les 
principales rues de Rangoon, au cri de 
“A bas l'impérialisme britannique”, 
“Retirez les troupes étrangères immé- 
diatement” et “Etablissez un gouverne- 
ment national”. 

La manifestation marquait le huitié- 
me anniversaire du “jour des martyrs”, 
que l’on observe chaque année en mé- 


.moire de la grève nationale de tous les 
‘étudiants birmans en 1938, grève au 


cours de laquelle un étudiant fut tué 


j L'auteur présente au public lecteur 


|génie font depuis quatre ans les délices. Ge litre révond aux ecdoenees ue 
du public auditeur de Radio-Canada. :, | de PS nue 
formation élémentaire du charpenti-”- 


Le ea menuisier. 
une série de ces dialogues amusants et ‘ 


instructifs sur La Philologie, La Lecture VORRE A CRANAE AR ASE etNREEe Ce 
et Le Style. $3.00; par la poste: 53.10. 

Une introduction précise l’état actuel 
de la linguistique et définit la situation : 
du français au Canada. | 

Ce livre est un monde. On y trouve: : 
des lectures récréatives, une initiation 
facile à la lingustique, la solution de: 
nombreuses questions grammaticales, 


CHEZ NADON 


vuur vos montres, bijoux, 


bagues, 


dimants et cadeaux. 


__{ 14 tesonce, ju | L 


O2 AVE. 


— 


des conseils originaux sur l’art de lire 
et d'écrire, des aperçus sur la psycholo- 
gie du langage. Le tout relevé de ré- 


tOt ST. 


rature. tar compter sur des richesses natu- 


4h.15 à 4h.30 p.m. — La Fiancée du 
Commando. 


relles variées, non seulement à cause 
de la valeur de chacune, mais pour l’ac- HHAMÈNEE au Canada le premier télégra- 


4h.30 à 4h.45 p.m. — Un Homme et son {croissement de possibilités d'échanges | phe commercial”. 


Péché. 
&h.45 à 5h.00 p.rm. — Radio-journal. 


Jeudi 9 janvier 

4h.00 à 4h.15 p.m. — Prenons le Thé. 
4h15 à 4h.45 p.m. — Les Voix du Pays. 
4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal. 


Vendredi 10 janvier 

4h.00 à 4h.15 p.m. — La Chanson 
française. 

4h15 à 4h.30 pm. — La Fiancée du 
Commando. 


commerciaux. C'esi heureusement le cas 

pour le Québec où, en plus de la culture . ia x 

äu sol arable et de l'industrie du cd Ajournement ‘’mouillé“ 

la chasse et la pêche occupent une place ; Pr 

marquée dans l’économie. Lonûres. — La Chambre des Com- 
La collection “Etudes sur notre Mi-|munes s'est ajournée avant Noël pour | 

lieu” ajoute aux volumes déjà parus|U" congé d'un mois. 

chez Fides: La Forêt, une étude rédigée! Des débats portant sur la Birmanie 

en collaboration par des experts en la et l'orge ont marqué la dernière journée 

matière, intitulée Pêche et chasse, Ce! de travail des députés. 

grand ouvrage, bourré de faits et de! L® journée s'est terminée par une 

statistiques sur le Québec a pour but! discussion sur ie prix de l'orge d'Ecosse 


4h.30 à 4h45 pm. — Un Homme et son |de faire connaître au public les proble-, ©t SUT SOn usage dans la fabrication de | 


Péché. 
4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal. 


Samedi 11 janvier 
8h00 à 4h.00 — A être annoncé 


donnez votre commande és mainte- 
nané pour 1947. et vous serez assu- 
rés d'uns date exacte de tivraison. 
Le catalogue “Smith” pour 1947 est 
expédié gratuitement sur demande. 


LL n À 3 AR L] s 
Sraith'e Ghickertes 
AND TÜRKEY POULT 
HATCHERY 
3343-82 Ave., Edmonton, Alta. 
Téléphone: 32844 


seen rene np neemen en 


‘ces. Il fait oeuvre constructive en sug- 


| 
| 


; a nu 
mes techniques et humains que soulève | l'alcool. 


la mise en oeuvre de ces deux ressour- | ! 


| Re Ug- | le coeur par l'image est à jamais indé- 
gérant des améliorations au système !racinable. 


d'exploitation de nos richesses naturel-; 


! Album relié de 128 pages chez Fidès, : 
les. : 80.75. l 
Volumes de 580 pages en vente par-| | 


Éd & 


tout au prix de $2.00. 1 i 
te } 


Guy de Lerigaudie dans! 


Ma conversion au ses plus beaux textes | 


syndicalisme catholique Fides vient de réunir en plaquette, 


dans Ja collection du “Message fran- 
par Alfred Charpentier | cais” les extraits les plus riches et les 

L'auteur expose les raisons qui ent. plus émouvants de l'écrivain, sous le ti- | 
présidé à son évolution syndicale. D'a-:tre de Guy de Larigaudie dans ses plus 
bord partisan de l'Internationale, il ra-! Peaux textes. Nous y retrouvons des 


conte comment il en vint, à la suite de °Pisodes tirés de ses récits de voyages 


discussions et de recherches à adhérer : ©t AUelaurs pensées de l'Etoile au grand 
au Syndicalisme catholique. large, oeuvre posthume qui met en lu-! 


Cet ouvrage à portée sociale est avant : MIÈTC ce qu'on peut appeler sans exa- | 


tout un débat d'idées, Il soulève les pro- : S6'ation, sa sainteté. ‘È 


Volume de 86 pages, en vente partout : 


blèmes de l’organisation professionnelle : 
et de l'émancipation du travailleur ca- : 44 prix de $0.35. 
nadien de l’unionisme neutre. 

Volume de 241 pages, en vente partout 
au prix Ge $1,23. 


H DE 
bd 


Hérauts 


Alburn relié no 3 


FIDES vient de réunir en un ravissant Testament, moins burlesques que ceux 
album relié, 8 numéros du mensuel il- du petit son encore souvent 
lustré favori des jeunes Canadiens! Enfin quelques poésies diverses ter. ! 
français. L'album ‘“Hérauts” ne fait minent ce recueil. 
pas dà morale, il prêche par l'exemple 


| 3 Éd i 
| Villon À 


Les éditions Fides viennent de pu-:à 
‘blier un recueil de la plupart des poë- Re 
‘mes de Villon. On y retrouve presqu'en | É 
entier: Le petit Testament, suite de! à 


bu legs fantaisistes qui témoignent de'À 
Pour la troisième année consécutive, beaucoup d'esprit, Les legs du grand 


ironiques. : 


“I y a cent ans aujourd'hui était {citoyenneté canadienne et la loi de dans une escarmouche. 


l'immigration a été modifiée en consé-, 


1 
quence. 
Par suite du principe qui accorde aux, 


femmes une condition égale à celle des ! 
hommes, l'épouse étrangère n’acquiert , 
pas la citoyenneté canadienne du seul : 
fait que son mari devient un Canadien 
par naturalisation. Elle doit faire sa | 
propre demande et, après s’être confor- 
mée aux règlements, elle recevra son; 
propre certificat de citoyenneté. 

Les femmes qui ont épousé des Ca-: 
nadiens et qui ont été licitement admi- : 
ææs au Canada avant le ler janvier 
1947, date d'entrée en vigueur de la Loi 
sur la citoyenneté, deviendront des 
“citoyens canadiens” en vertu de cette 
loi, sans autre procédure. Après le ler 
janvier 1947, elles devront avoir résidé 
1 an au pays avant de pouvoir acquérir 
la citoyenneté canadienne. 

La femme qui a épousé un Canadien 
et qui est déjà sujet britannique peut 
devenir citoyen canadien aux conditions 
suivantes: 


(ai Admission licite au Canada pour 


les CONCENTRES SHUR- 


ms 


| Forinvile Feed Service Ml 


C Volume de 96 pages, en vente PERS # 
et l’on sait que tout ce qui entre dans au prix de $0.35, 1: 


.dresse aux 


UN SUBSIDE EST PAYE SUR LES GRAINS 
SERVANT AUX MOULEES SHUR-GAIN 


Nous pouvons acheter VOTRE grain au PRIX DU 
MARCHE PLUS LE SUBSIDE-—Mélangez-le avec 


ct vendez votre SHUR-GAÏIN 2 un prix plus bas. 


Cadeau idéal pour religieuses, reli- 
gieux et gens cultivés. Volume de 300 
pages, au prix de $1.50. 20 p.c. de ré- 
duction au personnel enseignant. S'a- 
dresser au “Centre de Psychologie et de 
Pédagogie, 4803, rue Parthenais, Mont- 
réal 34, P.Q.” 


Editions “Lumen’” 


Pax 


k 
fexions philosophiques. 


! 
! 


F | HUDSOWS BAY CO. | | 


JASPER AVE. 
Su | | Î 
| FERD NADON 
10115-102e rue (En face de la Bale) 


; 
| 
l 


Les Editions Lumen présentercnt 
sous peu un livre de l'abbé Paul La- 
chapelle intitulé “Pax”. L'auteur de 
“Psychiatrie pastorale” redonne une vie 
nouvelle à des thèmes anciens. 

Ce livre est à la portée de tous: il s'a- 
intellectuels comme aux 
non-initiés. Les religieux, les religieu- 
ses, les prétres et les fidèles de toutes 
catégories en feront avec profit un li- 
vre de méditation, Bref, tous ceux qui | 
aspirent au bonheur et à la paix de | 
l'âme y trouveront une lumineuse con- 
ception de la vie. 

Chaque page apporte de sûres ee 
lations: les âmes assaillies par le doute 
ct l'incertitude puiseront dans “Pax” 
de merveilleux remêdes destinés à met- 
tre un terme à leur angoisse. 


AGREABLES POUR 


LE 


SE RATE 


KA RUES E 


ER 


PR ATEN] 


Nous Sommes agents pour les 
fameuses montres — BULO. 
VA — OMEGA — ROLEX — 
TISSOT — WESTFIELD — 
MIDO — MULTIFORT. Et 
aussi les bagues à diamant 
— “BRIDAL WREATH” — 
“FORGET-ME-NOT”. 


GAIN—recevez le subside 


CADEAUX UTILES ET | 
TOUTES OCCASIONS 


Ferd. | 
NADON 


Bijoutier 
10115 - 102e rue 


Œan face de la Baie) 
EDMONTON 


en nc. 
V OS REPARATIONS | 
DE MONTRES ET DE | 
BIJOUX AURONT UNE : 
ATTENTION TOUTE : 
SPECIALE SI VOUS LES ; 
ENVOYEZ CHEZ 
—NADON— 


Nous achetons le vieil 
Or —vieux boitiers de | 
montre—Bagues—Dents | 
en or—chaines de mon- | 
tre, etc. 


MARDI LE 31 DÉCEMBRE 1946 


Revue générale des événements 
mondiaux de l’année 1946 


Par la British United Press guerre civile entre le gouvernement cen- 
| : tral du général Chiang Kai-shek et les 
pour les diplomates et les hommes | mmunistes. 


d'Etat, 1946 fut une année de el Néanmoins, la plus grande lutte en- 


nements et de luttes politiques. . |tre la Russie et l'Occident se fait autour 

1946 A ÉUSSL DAS AANEE de FARINE le l'Allemagne. Il est étonnant de voir 
ct de privations de as sortes. 165 | comment les grandes puissances alliées 
mr de beve ont écuffert de: faim | 1 OU ravagé l'Allemagne en exigeant 
nom p , vien de moins qu’une capitulation sans 
et un grand nombre d'entre elles en | ondition cherchent, moins de deux ans 


en 
sont mortes. ns iaprès la guerre, à gagner le pays qu’elles 
1946 fut une année de vengeance avec | ont ainsi ravagé. 


le procès de Nuremberg et d'autres pro-; Les élections ont eu lieu en Allemagne 


cès de chefs ennemis accusés de crimes let l'on a vu la coalition dominée par 


de guerre. I y eut Fe ne : CéS les communistes remporter la victoire 
« e 4 n sie 
procès de vengeance, de Tokyo à Berlin | jons la zone d'occupation soviétique 


et de ARQUE à la PrAndnens, que la itandis que les partis modérés du centre 
fin de 1946 execution su général des | éclipsaient les communistes dans l'ouest 
puissances de l'axe ou d’un politicien ‘du Reich. Au début on avait cru que 
français est à peine mentionnée dans ‘jes Russes avaient réussi à implanter le 
nos journaux. leommunisme en Allemagne, mais les 


DOURTRE re à la suite : communistes ont subi une écrasante 
ts . " a A . 
de plébiscite en Italie et en Yougoslavie  Géfaite même dans la capitale, Berlin. 


où un régime communiste a supplanté. Régimes co Hnistés 
î L-2 


la monarchie. . | Pendant toute l'année 1946, la Russie 

Un autre roi, George de Grèce, est} cherché à étendre davantage et à 
retourné sûr le trône, mais Son TefOUT consolider son emprise dans l'est de 
a déclanché une guerre civile qui Se jpurope. Elle a réclamé la domination 
FURTSMIE ENCORE: ‘des Dardanelles, mais la Turquie qui 


Luttes politiques _ est actuellement la seule gardienne de 
Il y eut une foule d’autres batailles à étroits s'y est opposée avec le 


La Survivance 


| Naissance | 


| Le 24 décembre M. et Mme Evald | 
‘Forsland (née Pauline Lajoie) avaient 
Île plaisir de faire baptiser par le Rév. 
lPère Patoine, om, une petite fille qui 
| PRLES les noms de Marie-Henriette. 

M. et Mme Charles Lajoie, de Mo-! 
|rinvitte, grands-parents de l'enfant, fu- : 
irent parrain et marraine. 

Félicitations. | 
1 
i 


 SAINT-ALBERT 


| 
| 
i 


La Journée des 
Vieillards 


La Journée des Vieillards a eu lieu 
Jundi dernier, le 30 décembre. On l'ap- 
pelle la Journée des Vieillards, parce 
qu'on dirait qu’il n'y à rien qu'eux qui 
comptent ce jour-là. Et comme nous 
‘sommes environ 135, ça fait pas mal de 
monde à plaire. 
| Nous commencons d’abord par chan- 
ter des bons vieux cantiques à la messe. : 
C'est normal qu'à notre âge surtout. 
nous pensions plus au bon Dieu. Et. 
d'ailleurs, tous aiment bien la chapelle, 
‘et beaucoup la fréquentent pour ainsi 
‘äire à coeur de jour. Pour rafraichir 
nos voix et nos mémoires, la Soeur su- 


périeure met une Soeur à notre dispo- 


1 


| 


M. et Mme Jos. Normandeau, 
célébrer sous peu leurs noces d’or de mariage. 


C 


L'atitiuce du régime polonais à l'égard 
de l'Éslise est une feinte nelitique 


Londres. — L'attitude du gouverne- 
ment polonais et de la presse polonaise 
(sous contrôle communiste) envers l’'E- 
glise catholique a subi, depuis quelque 
temps, des changements fréquents al- 


-part des observateurs croient qu'il est 
absolument impossible qu'elles soient 
vraiment libres. Les méthodes du régi- 
me de Varsovie, régime sous le contrôle 
communiste, étant les mêmes que celles 


lde la Providence de Saint-Brieux, Ma- 


i iCécile (Mme Maxime Villeneuve). Ils : 
autrefois de Lamoureux, qui vontiont aussi 54 petits-fils et un arrière | 
\petit-fils. M. Normandeau est le frère 


Noces d’or 


M. et Mme Jos. Normandeau 
fêtent leur 50 ans de mariage 


| 
| 
| 
| 


M. et Mme Jos. Normandeau (né?! 
Ernestine Montpetit) d'Edmonton, vont ! 
célébrer le 13 janvier prochain leurs no- 
ces d’or de mariage. Les jubilaires sont | 
tous deux originaires de St-Etienne de | 
Beauharnoiïis, Québec. Arrivés en Ai- 
berta en 1913, ils vécurent toujours sur ; 
jeur terre, à Lamaureux, jusqu'en 1942, ; 
alors qu'ils se retirérent à Édtonton: 

M. et Mme Normandeau comptent 
huit enfants: cinq garçons: Eucher, 
Henri, Jean, Emile et Zéphir; trois fil- 
les: Rév. Sr Saint-Laurent, des Filles 


rie-Laure (Mme Euclide Villeneuve), 


de M. l'abbé J.-A. Normandeau et de 

MM. Louis et Dollard Normandeau. 
Une messe d'actions de grâce sera 

célébrée pour les jubilaires, le 13 jan- 


vier prochain, en l'église de l'Immacu- | 


|lée-Concention d'Edmonton. Et il y aura 
| banquet le midi à l'hôtel Corona. 


{ Nous offrons nos meilleurs voeux à; 


M. et Mme Normandeau. 


Dans fe seul but 


| LOIN 
DU FOYER 


Quand la mort frappe dans | 
une ville éloignée — durant 
une visite ou un voyage d’af- 
faires — tous les arrange- 
gements funéraires peuvent 
être faits dans votre milieu 
propre. Grâce à nos relations 
nombreuses par tout le pays, 
nous pouvons voir à tous les 
détails, transmettre toutes les 
instructions telles que dési- 
rées. Vous avez le même con- 
trôle absolu sur les détails 
comme sur toutes les dépen- 
ses. De plus vous êtes assurés 
de notre meilleure habileté 
professionnelle et d'un coût 
modéré. | 
t 


LT D. 
Entrepreneurs de funérailles 


Tél. 22222 


10007-109e rue 


Cannelle 
| 
| 


a 


Club La Selle 


(IMMACULEE-CONCEPTION) 


Le Club des jeunes tenait récemment 
sa soirée de Noël. A cette occasion, les 
anciens membres du Club qui sont 


en plusieurs coins de la terre et tou- 
jours elles mettaient en oppositions les 


ambitions de la Russie soviétique et les : 
intérêts des démocraties occidentales. 


‘ferme appui de j'Angleterre et des E- sition une couple de jours à l'avance, 
tats-Unis. ide sorte que noire chant sera plus 
Les régimes communistes de Bulgarie agréable au bon Dieu. Car même si nous 


lant des menaces et de la persécution 
à une attitude très conciliante. Aussitôt 
avant le voyage à Rome du cardinal 
Hlond, archevêque de arsovie, Poznam 


ee j } d'ex orter maintenant mariés étaient les invités 
des Ds de Fe et : eue p d'honneur. La salle, décorée de ses plus 
nie, beaucoup de Polonais et d'étran-] TE b LV _ , br. 

Rs TS : : : eaux atours, en plus d'un arbre de 
gers vivant en Pologne ont exprimé l'o- Londres. — Deux leaders du gouver- 


INoël bien garni qui occupait le centre 


et Ge Roumanie, fantoches de Moscou, 
‘ent réussi à se faire élire dans des élec- 
tions nationale qu'ils avaient eux-mé- 
mes préparées el en refusant toute 


VieRtere Ankara et même dans des Ca-! surveillance extérieure. L’Angleterre et 
pitales aussi éloignées que Téhéran et es Rtats-Unis ont mis en doute l’hon- 


Buenos-Aires. inêteté de telles élections et ont refusé 


Le conseil de sécurité et l'assmblée : Ge reconnaitre les régimes communistes 
générale des Nations unies furent les élus dans de telles conditions. 


principaux théâtres de ces luttes poli-! Z6s communistes ont étendu leur lut- 
tiques. T1 y eut aussi des batailles se- ‘te jusqu'à l'Espagne. Ils ont réussi à 
condaires dans les jungiles de lIndo- 


É :obtenir des Nations unies une rupture 
chine en révolte contre la France dont : &Ges relations diplomatiques avec le 
cle veut secouer la domination, dans £ouvernement espagnol actuel. Immé- 
les Indes néerlandaises où la population 
indigène a également voulu se libérer 


Cet antagonisme entre les grandes puis- 
sancses s'est fait sentir à Londres, à Pa- 
ris, à Berlin, à New-York, à Tokyo, à 


: gleterre a rappelé son ambassadeur et 


diatement après cette décision l'An-: 


sommes sur le soir de la vie, nous ai- 
.mons à bien faire les choses, surtout 
quand ça regarde le bon Dieu. 

| À midi, c’est un délicieux banquet 
‘qu'on nous sert, comme des Soeurs seu- 
les peuvent en préparer. Elles s'’effa- 
cent devant nous, elles nous cèdent leur 
‘salle à manger, et c'est là qu'elles nous 
servent notre banquet des fêtes. Com- 
me les Pères de la Mission sont inté- 
‘ressées à nous et font pour ainsi dire 
: partie de notre grande famille, ils sont 
: invités et se font un plaisir de présider 
‘à notre repas de famille. 

Tous admirent la qualité et la quanti- 
té des gros plats et des petits plats, et 


et Gniezno, et primat de l'Eglise ca- 
tholique en Pologne, l'attitude conci-, 
liante semblait prévaloir. Par exemple, : 
vers le milieu de novembre, la presse du : 
régime Bierut admettait la nécessité 
d'améliorer les relations entre l'Eglise 
et l'Etat. Quand le cardinal Hlond par- 
tit, des rumeurs persistèrent à dire: 
qu’il serait suivi par une mission du: 
gouvernement, sous la direction de M.': 
Chromecki, haut fonctionnaire, et que | 
cette mission tenterait, d'accord avec 
le cardiral Hlond, d'étudier avec les au-. 
torités du Vatican la possibilité de trou-. 
ver un terrain d'entente. Cependant, on. 


pinion que le résultat des élections en|"ement ont jeté une note pessimiste, 
Pologne sera le même qu’en ces pays, et, en déclarant que la pénurie des stocks 
que leé communistes voudront garder le. Mondiaux menace de réduire les ex- 
pouvoir à n'importe quel prix. Plusieurs ! portations britanniques et, que déjà, le 
de ces observateurs croient que l'attitu- gouvernement s'était vu dans l'obliga- 
de conciliante du régime vis-à-vis de ‘tion de diminuer d’une once la ration 
l'Eglise catholique n’est ni plus ni moins | de bacon. | e 

qu'une feinte politique en vue des Portant Ia parole à un déjeuner de la 
élections prochaines. : Chambre Ge commerce canadienne, sir 


| Stafford Cripps déclara que la Grande- 


‘l'acier sur les marchés mondiaux sans 
‘quoi elle devra réduire ses exportations 


Bracken conêre la 
politique du bie 


‘ajouta-t-il, est très décevant pour un 


‘Bretagne doit absolument trouver de”: 


: de machines et de matériel lourd. “Cela, 


peuple qui s'est imposé les plus &äurs. 


de l'estrade, offrait un coup d'oeil at- 
trayant. 

Un joli programme musical bien rem- 
pli de chants de Noël, de même que 
plusieurs jeux et concours bien diri- 
igés par les membres du comité conte- 
inaient tout le nécessaire pour une soi- 
‘rée intéressante et en esprit avec la 
‘saison des Fêtes. 

: Un délicieux goûter, qui fut suivi par 
‘quelques paroles de remerciements de 
la part des invités, a terminé la soirée. 


Hausse de salaires pour 


de toule domination étrangère; aux In- 
des où les Hindous et les Musulmans Se 
combattent tout en réclamant à l’unis- 
son l'indépendance de leur pays et la 
fin de Ia domination anglaise. 

La Palestine fut également le théâtre 
d'une vague de terrorisme où les deux 
principaux éléments de la population: 
Juifs et Arabes, réclament l’'indépen- 


dance et la fin de la domination anglai-. 
se. Les Juifs sont en révolte ouverte 


contre les autorités anglaises qui crai- 
gnent de perdre ce pays et qui cher- 
chent à satisfaire les deux partis à la 


fois en ne réussissant qu'à les mécon- 


tenter tous deux. 
La Chine es£ aussi la proie d'une vaste 


Le 22 décembre nous avions notre 
dernière partie de cartes. Onze tahles 


furent occupées et tous jouérent avec : 


ambition. Cependant la victoire favori- 
sa Miles M. Dumaine et Murielle Nadon 
chez les dames et Georges Thibault et 
Arthur Chouinard chez les hommes. 


Thérèse Duchesne et Joseph Bonin re- i 


une revue anglaise, le “Tablet”, a pu-'se, demandent bien quelle somme de 
blié un éditorial exposant tout le ridi- ‘dévouement pareil festin demande de la 
‘cule de la situation alors que l’Angle- Part des Soeurs. Mais ce que je trouve 
terre rompt ses relations avec le gouver- encore de meilleur là-dedans, c’est de 
nement espagnol tout en maintenant voir un quinzaine de Soeurs en tabliers 
‘une mission diplomatique auprès du blancs, à commencer par la supérieure 
gouvernement de Varsovie qui s'est é- ‘elle-même, nous servir comme si nous 
tabl sans le consentement populaire et étions les supérieurs, nous, les pauvres 
‘avec le seul appui de Moscou. : vieux et vieilles. 


L À la fin du repas, un choeur mixte 
ROSSEAU 
AT EE 3 
Be SE 


‘chante une chanson appropriée, et le 


; Chapelain dit quelques mots pour re- 

._mercier les Religieuses en notre nom, et 

Est en promenade chez M. et Mme | NOUS ee. ue Fi es 

Ë 2 , Lo a 

: Alexandre Brosseau, Mme Noëlla Hrus-1 SSD 5 ch au POST ECOE GER 

k4 de Vesreville | din, sous la direction des Soeurs de l'As- 

, Mile Juliette Grenier d'Edmonton est Res dede a Du 

en repos chez sa soeur Mme Adélard)} rnb RARES CES AT ue 

 Ouellette. | heu ei Forestier y vont de leurs chants, 

M. et Mme Claude Lord de St-Paul tant en anglais qu'en français. 

passèrent le jour de Noël chez M. et ne CR ä eillard 

Mme Sylvio Ouellet et Florian St- DÉRRRLE CAA END GES AIRE ARCS REE 


Hilaire. M. Maheux, maire de Saint-Albert, 


D'Edmonton, M. et Mme Wirachowski et le R.P. Tétreauit, curé, remercie tous 
-sont à visiter leurs parents Wirachows- LATE us 90 PHS'URE Part active ons 
ky et Lavallée l’organisation de cette Journée des 
É . Vieillards: les Soeurs Grises, la Com- 
munity League de Saïint-Albert, qui 


“niens, remai it Mme et M. l’avo- | 
UE RENE : Lu offrait les cadeaux, les Soeurs de l'As- 


icat Ponich membre du parlement pro- 


Pour terminer la soirée, un cadeau 


n'envoya aucune mission du genre et. Toronto. — Portant la parole au con- 
quelque temps après le départ de Rome ‘grès annuel du parti progressiste-con-: 
du cardinal, l'hebdomadaire communis- : servateur, le leader national de ce parti, 
te “Glos Ludu” (La Voix du Peuple), : M. John Bracken, s'attaqua violemment 
lançait une attaque perfide contre l'&-!;à la politique du blé du gouvernement : 
glise catholique, accusant le Vatican King en disant que ce fut une bien. 
de sympathies ‘“‘pro-allemandes”. ; mauvaise affaire et au’en vertu de l’en- 
D'un autre côté, l'abbé Zygmunt tente signée avec la Grande-Bretagne : 
Jarkiewiez, curé de Kiczki, récemment :le Canada était “revenu économique- 
condamné à mort par la Cour Militai- ment au statut d'une colonie de la cou- 
re de Varsovie n'a pas encore été exé- :ronne”. Le Canada a signé un contrat 
cuté et on s'attend dans grtains mi-.de quatre années avec la Grande-Bre- 
lieux de Varsovie que la sentence soit ‘tagne par lequel celle-ci achète 600 mil- 
commuée par le président Bierut. On ‘lions Ge boisseaux de blé canadien dont 
jranpelle dans ces milieux qu'autrefois, 160 millions doivent être livrés durant 
dans le cas de l'abbé Mantey. qui fut en- .chactne des deux prochaines années 
lvoyé aux travaux forcés en Poméranie, €t 140 millions durant les deux autres. 
ile président Bierut employa tout son ‘Le prix est de $1.55 pour chacune des 
pouvoir à faire diminuer la peine au ‘deux premières années, de 5125 au 
‘prisonnier. -minimum pour la troisième et de $1 
Les intentions réelles du régime de au minimum pour la quatrième année. 
: Varsovie envers l'Eglise catholique ne Les prix pour les deux dernières années 
, seront probablement pas connues en- seront déterminés à la suite de négocia- 
! tiérement avant les élections du 19 jan- | tions. 
vier. On a abandonné le projet de créer! “Cela est une mauvaise affaire pour 
un Parti catholique, ce qui diminua ile Canada, dit-il, parce que durant les 
id'autant le danger d'un éclat pendant jureize années qui ont précédé la guerre, 
ila campagne électorale. Quant à la 64 pour cent des exportations de notre 


tournure générale des élections, la plu- blé fut vendu à d'autres pays que la 


$256,000,060 


Washington. — Les syndicats ont 
demandé à l’industrie du téléphone aux 
‘Ltats-Unis des augmentations de salai- 
fÂort de Roth schilid ‘res d'un total de $250,000,000, ainsi que 

Éne ;certaines concessions. Ils appuient leur 

Paris. — Le baron Robert-Philippe de demande d’une menace de grève le 7 
Rothschild. chef de la branche fran- | avril prochain. Joseph-A. Beirne, prési- 
enige de fabuleuse” rarnitie batauière : dent de la National Federation of Tele- 
européenne, cst mort à Lausanne. en phone Workers, dit s'attendre à ce 
Suisse, Il était âgé de 66 ans. On le con- “aton ue nn accord avant la date 
sidérait comme le génie financier de “AIRES pour la grève. 
sa génération de Rothschild. Lui sur- 
vivent sa femme, deux garçons et deux 
filles. ! 


sacriiices et a négligé son propre con- 
fort dans le seul but d’accroitre ses ex- ‘ 
portations"”. 


Lisez et faites re 
ja Sursivance. 


Gérant demandé | 


| Gérant avec expérience demandé pour la coopérative de Vimy. 
‘| S'adresser à M. Edmond Sabourin, secrétaire, Vimy, Alberta. 


ñ 
l 


çurent les prix de consolation. Le prix |vincial, Mme et M. le docteur Wanatol 


d'entrée échut : Roméo Dumaine. Re SR a-Biche M. 
: eine Martin Lavallée de Brosseau. 

Napoléon Martel est arrivé de Prince- M. et Mme Norman Mailloux (née 
Georges, C.-C., retrouver sa famille. ‘Florence Brosseau), sont revenus de 

Jules Nadon est aussi arrivé de Mc- j Windsor, Ontario. Ds projettent de s'é- 
Bride, C.C., passer les Fêtes chez SeS ‘toplir dans la paroisse. 
parents. M. John Oberkisch achève de peintu- 

Miles Annette Plouffe et Bernadette |. je presbytère à l'intérieur. 
Bureau, élèves du grade XI, sont ve-; ; 
nues de Bonnyville dans leurs familles 
respectives pour leurs vacances. 

Arthur Chouinard est retourné dans 
sa famille à Lumby, C.-C., après avoir 
passé quelques mois chez des parents. 

EE  % # 

Il paraitrait qu'il y aurait bientôt 
des changements au magasin coopéra- 
tif. M. Hoolihan de Bonnyville rempla- 
cerait À. Lord comme gérant au début 
de l'année. 

Roïlland Limoges et son frère Guy 
reviendraient aussi de Legoff pour tra- 
Vailler au magasin de ieur père ici. 

Mme Albert Ouellette doit partir pour 
Edmonton pour soins médicaux. 


Pour cause de santé, M. Armand Vin- 
cent doit laisser sa ferme. Il est très 
lanxieux de la vendre à une famille 
catholique. | 
| Sont au Fort Saskatchewan: M. et 
Mme Roger Coutu. 

M. René Robinson de Duvernay, en 
compagnie de Philippe Blanchet, son 
oncle, est dans les chantiers de la C.-C. 

A la mission de Beauvalion, le 15 dé- 
cembre, fut baptisée Shirley Helen, en- 
fant de Gérard Bourget et de Jeannette 
Beaudette. Parrain: Bernard Grames; 
marraine: Annette Beaudette. L'un et 
l'autre furent représentés par M. et 
Mme Eugène Beaudette. 
| Le 6 janvier, doivent suivre les cours 

’action catholique au collège Saint- 
Jean Edmonton M. Robert Bachelet, 
(M. Rosaire Tessier et M. Jean-Marie 
Ouellette. 

À la messe de minuit, le choeur de 
chant sous la direction de M. Adélard 
Ouellette à exécuté la messe Royale. 
Mme René Robinson touchait l'orgue. 
|M. Léo Marceau entonne le “Minuit, 
chrétiens”. Enfin le tout fut couronné 
par un sermon des plus touchants de 
la part du Père Campeau. 

Une fois le souper traditionnel termi- 
né, chez M. Joseph Brosseau, M. le curé 
ldépouilia l'arbre de Noël, distribuant 


Huile de charme No 100 


EARFUNM PUR D'ORIENT 
à la fois exquis et durable. 
Tout votre entourage séra 
charmé par ce parfum qui 
se dégage de toute votre per- 
sonne. Bouteïle 1 dr. 81.00 
‘ par maille port payé. (Par 
Sn C.O.D. $1.25.) Emballage dis- 
.: cret, garanti. Commandez à 
F PARFUMERIE IDEALE EN- 
jj REGISTREE, 154 De LA 
SALLE, Québec, P. Q. 


Annonces 
giassifiées | 


de la famille. 

| Les paroissiens de Brosseau s'unissent 
à leur pasteur pour souhaiter à tous les 
llccteurs une bonne, heureuse et sainte 


CHEZ “TOWER’S” LIRGEE | . 
Bons repas de famille. Cordiauté et : né et var conséquent le Paradis à la 


hospitalité. “Tower’s”, 10432, - avenue SHARE ISRSUIORS. 
Jasper, Edmonton. 


lis émigrent 


Compatriotes désireux de vous éta-1 
biir dans des centres canadiens-fran- | 


Rome. — Le ministre des Affaires 


çais ou à Edmonton, soit sur fermes ou l'étrangères, Pietro Nonni, a reçu une -ebt administrateurs de l'hôtel Winecoff, | 


\ Parmi les nombreux assistants ukrai- 


Iles délicatesses dues à chaque membre, 


somption et leurs élèves de St-Joachim 
pour leur splendide concert. 

On nous sert un goûter, et Bonsoir, 
mes amis, Bonsoir! 


se sont donné le trouble de l’organiser, 
ou.les bénéficiaires. Je pourrais en dire 
davantage, mais il faut que les plus 
vieux montrent aux moins vieux à ne 
pas tout dire. 

Un membre du Foyer. 


Appel du cardinal 
Francis Spellman 


Moscou. -— Le journal russe, “Izves- 

ta”, a accusé Son Eminence ie cardinal 
Francis Spellman, archevêque de New- 
York, de tenter d’innocenter les “trai- 
tres qui ont combattu aux côtés de 
l'Allemagne nazie en les faisant passer 
pour des martyrs et des anticommunis- 
tes”. Le journal a prétendu aussi que 
Mer Speliman méprise tout ce qui est 
‘progressiste, y compris l'Union soviéti- 
lque, 
* Le cardinal n'a fait aucun commen- 
taire. Après avoir célébré la messe de 
iminuit en la cathédrale St-Patrice, il 
‘a parlé brièvement. Il a demandé aux 
“hommes de bonne volonté de demeu- 
lyer en face de ceux qui cherchent à 
prendre de nouveau la voie qui con- 
:duit aux champs de batailles”. 


| La viande exportée 


| grâce aux coupons 


Î 


. Ottawa. — Par la remise volontaire 
: de coupens de rationnement, lès Cana- 
‘diens ont rendu possible, durant le 
mois de novembre, l'exportation d'un 
‘quart de million de livres supplémentai- 
res de viande vers la Grande-Bretagne 
et les pays de l’Europe continentale. 
on 


‘ 
k 


‘ls sont traduits en cour 


1 Atlanta, Georgie. — Les propriétaires 


Les cloches seront 
rendues aux églises 


Rome. — L'Etat italien s’est engagé 
à rendre aux églises, dans un délai de 
5 ans, les cloches ramassées en 1942 par 
les fascistes. 

A cette fin, le journal officiel publie 
un décret autorisant les ministères 
compétents à acheter le matériel né- 


[ 
Grande-Bretagne. Le gouvernement al 
ainsi renoncé aux avantages reconnus | 
des accords économiques multi-latéraux | 
|pour se confiner aux ententes commer-: 
ciales bi-latérales”. l 

M. Bracken ajouta que le contrat! 
actuel avec l'Angleterre donne virtuel- 
lement à celle-ci un monopole sur nos 
*UEPIÉS d'exportation durant quatre 
ans. di 


\ Ford poursuivi pour 


ANNEE 
AVEC LE PARADIS À LA FIN 
_ DE VOS JOURS 


Mais les plus heureux de la journée, 
nous ñe savons pas si ce sont celles qui: 


men cm mon de 


cessaire à la fonte de nouvelles clo-! hu sili 
ches, et de conclure un accord avec la | uit mIIHIOonS ! 
commission pontificale de l’art sacré! nes 


tpour le choix des ateliers cpécalisss | Chicago. — Les “United Auto Wor-: 


ikers” (CIO) ont imtenté une poursuite! 
| de $8,000,000 à la Ford Motor Company l 
en recouvrement de salaires présumés | 
iperdus par les employés. L'union pré- | 
|tenà que pendant plusieurs années, les | 

Washington. — Le professeur Henri jemployés n'étaient pas payés lorsqu'ils : 
Piccard, savant d'origine suisse qui passaient 10 minutes, chaque matin, à 
étonna le monde, il y à une douzaine lattendre, en files, le moment de poin-! 
d'années, en atteignant la stratosphère | S0nuer leur carte, alors que la compa- 
en ballon à une altitude de 58,000 pieds, |gnie était tenue de les payer pour ces : 
tentera d'atteindre une. altitude dei dix minutes, en vertu de la loi sur les, 
100,000 pieds ou plus-en juin prochain. | salaires et les heures de travail. | 


chargés de ce travail. 


— 


Haut dans les airs 


et : MACHINES À COUDRE 
Invitations à des savants. 


EERSS 


LEO AVOTTÉ 


10042-109e rue, Suite 6 Edifice {Institute — Edmonton 


PAS ne ner Vs Vo. Voie RTS . PSS ne Tan ee Sas Toner Vs Te Ti 
Se TT ALT es Re RE IP ES 


“Dame 


00 


en 


allemands 
Canberra . — Le premier ministre 
John Chifley a annoncé que le cabinet 
a décidé d'inviter des savants alle- 


cord volontaire”. 


Protection des forêts 


Saint-Jean, Terre-Neuve. — Les au- 
torités du département des Forêts de 
Terre-Neuve font des expériences avec 
des ‘“Walkie-Talkies”, appareils de ré- 
ception et d'émission portatifs, dont 
ils sc proposent de sé servir pour la pré- 
ventien des feux de foréts. 


L'université Dalhousie 


demandera $3,000,000 


dans places d'affaires, j'ai en vente mission d'immigration argentine, diri- ‘où 121 personnes ont trouvé la mort| Halifax. — Le président de l'univer- 


plusieurs propriétés de choix qui fe- gée par le R.P. Jose-Clemente Siva et 
raient sans doute votre affaire. Pour ! Adolfo Scilingo. Il a convenu qu'un 
détails, écrivez à Robert Croteau, agent ! premier contingent de 5,000 travailleurs 
d'immeubles, 10043, ave Jasper, Edmon- 
ton, Alberta. 


"dans un incendie, le 7 décembre, seront 
traduits en justice. Un grand jury du 
| comté de Fulton les accuse d’avoir tenu 


italiens s'embarquera pour l'Argentine un hôtel qui ne présentait pas les pro- 
| “dans les premières semaines de 1947”. tections requises contre le feu. 


sité Dalhousie, le Dr A.-E. Ker!, a an- 
noncé qu’une campagne de souscriptions 


au montant de $3 millions sera lancée, 
le 12 mai prochain en faveur @e cette 


institution. 


mands en Australie en vertu d’un “ac- : 


Machines à coudre réparées. Aiguil- 
les et morceaux. Nous achetons et 
i| vendons les machines à coudre. 


COMRIE 


Renominée 


a fait de la maison T.-J, LA 


‘| UTILITY SALES AND SERVICE 
' Ph. 31349 


10507-82e ave 


FLECHE, la maison du bon 


Î 
: : , . 
. Avis aux Créanciers goût, de l'élégance et de l’é- 
Succession de few Léon Breault, 
! cultivateur de Picardville, Alta , 
| Avis est par les présentes donné que 
‘toutes personnes ayant des réclama- 
tions contre la succession du défunt 
Léon Breault, décédé le 18 novembre 
.1946, sont tenues de faire à Me Paul- 
E. Poirier, C.R., avocat de l'exécutrice 
Marie-Louise Breault, Edifice Banque 
Royale, Edmonton Aïberta, le ou avant. 
le G février 1947 l’état complet et dû- 
ment vérifié de leurs réclamations et 
de toutes sûretés détenues par elles, et: 
.qu'après cette date l'exécutrice distri-, 
‘buera les biens du défunt entre les: 
ayants-droits, ne tenant compte que des : 
réclamations ainsi présentées ou qui! 
auront été portées à sa connaissance. | 
Edmonton, ce 17 décembre 1946. i 
Paul-E. Poirier, | 
Avocat de l’exécutrice, | 
Etude Müner, Steer, Dyde, Poirier, | 
Î 


conomie. Joignez-vous aux 
nombreux clients qui ont 
attiré à cette maison cana- 
dienne-française une aussi 


bonne réputation. 


1045% Ave Jaspei 


S k , 
Martiand and Bowker pour Dames. 


Edifice Banque Royale, 
.Edmonton, Alberta. 


Hommes et 


Tél. 26119 
Aülitaires, 


nr 


es 


Page 6 


Cours à domicile de l'U.C.C. 


La famille et la terre 


Sixième leçon: Le droit de propriété 


Par Gérard Filion, secrétaire général de l'Union catholique des Cultivateurs 


PSS RTS TR RIT RP RP RP PR RP RSR RP) 
D D D RE RE NN a A 


Le cadre dans lequel évolue la famille agri- 
cole est la propriété rurale. La ferme est à 
la fois foyer et atelier de travail; on y vit eton 
y travaille. 

Personne, dans nos milieux ruraux, ne 
conteste la légitimité de la propriété. Possé- 
der la terre que l’on cultive, la maison que 
l'on habite, les outils avec lesquels l'on tra- 
Vaille, parait aussi légitime que de respirer 
librement. Cependant le communisme, doc- 
trine de plus en plus à la mcde chez les ou- 
vriers et chez une certaine espèce d'intellec- 
tuels, conteste le droit de posséder des biens 
en propre. Pour faire échec à cette propagande 
qui utilise souvent des arguments subtils, il 
n'est pas superflu de démontrer, par des preu- 
ves tirées de la raison et de l'expérience, la 
légitimité du droit de propriété. 


Légitimité du droit de propricté 


a) La propriété est basée sur le travail. 
Tout homme qui s’adonne à un métier ou à 
une profession le fait en vue d'acquérir cer- 
tains biens au moyen d’un salaire ou d’un 
bénéfice. Personne ne conteste au travailleur 
le droit de disposer comme il l'entend du fruit 
de son travail. Or, dit l’encyclique Rerum 
Novarum, ‘si en réduisant ses dépenses il 
(le travailieur) est arrivé à faire quelques 
épargnes, et si, pour s’en assurer la conser- 
vation il les a, par exemple, réalisées dans un 
champ, il est de toute évidence que ce champ 
n’est pas autre chose que le salaire transfor- 
mé: le fonds ainsi acquis sera la propriété 
de l'artisan au même titre que la rémunéra- 
tion même de son travail”. Les communistes 
qui crient: la propriété, c’est le vol, devraient, 
pour être logique, ajouter: le travail, c’est le 
vol, puisque la propriété provient du travail 
et n’est rien autre chose qu’un salaire éco- 
nomisé. 

b) La propriété privée et personnelle est 
conforme à la nature même de l’homme. Ce 
qui distingue l’homme de l'animal c’est la 
faculté de prévoir, c’est-à-dire de voir en 
avant. L'animal se laisse conduire par l’ins- 
tinct et obéit aux impulsions de ses sens. 
L'homme au contraire domine ses facultés in- 
férieures pour 5e laisser guider par la lu- 
mière de la raison. 

1 y a pour les animaux une providence, 
en ce Sens que le Créateur les a doués d’un 
instinct sûr qui leur fait chercher ce qui leur 
convient et fuir ce qui met leur existence en 
danger. L'homme, parce qu’il est doué d'in- 
telligence et de volonté, est en quelque sorte 
sa propre providence. “C'est pourquoi, lit-on 
encore dans Rerum Novarum, il (homme) 2 
le droit de choisir les choses qu’il estime les 
plus aptes non seulement à pourvoir au pré- 
sent, mais encore au futur. D'où il suit qu’il 
doit avoir sous sa domination non seulement 
les produits de la terre Mais encore la terre 
elle-même qu'il voit appelée à être par sa 
fécondité sa pourvoyeuse de l'avenir.” 

c} Le droit de propriété, qui est naturel à 
l’homme, est indispensable au chef de famil- 
le, “La nature, d'après Rerum Novarum, im- 
pose au père de famille le devoir sacré de 
nourrir et d'entretenir ses enfants; elle va 
plus loin. Comme les enfants reflètent la 
physionomie de leur père ct sont une sorte 
de prolongement de sa personne, la nature 
lui inspire de se préoccuper de leur avenir et 
de leur créer un patrimoine qui les aide à se 
défendre, dans la périlleuse traversée de la 
vie contre toutes les surprises de la mauvaise 
fortune. Mais ce Patrimoine pourra-t-i] le 
leur créer sans l'acquisition et la possession 
de biens permanents et productifs qu’il puisse 
leur transmettre Par voie d'héritage?” 

d) L'expérience prouve que les plus grands 
progrès matériels et spirituels de l'humanité 
se sont réalisés sous le régime de la propriété 
privée Par contre, l’on constate que, dès que 
le principe de la propriété est discrédité par 
la corruption des hommes où combattu par 
les lois, le peuple a tendance à travailler le 
moins possible et à consommer immédiate- 
ment, sans prévoyance de l'avenir, tous les 
produits du labeur quotidien. Or J'impré- 
voyance de la masse est une Source de déca- 
dence matérielle et un signe d'amoindrisse- 
ment spirituel, car la vertu de prévoyance est 
précisément l'une de celles qui distinguent 
le plus nettement l’homme de la bête. 


RER See tt 


Nature de la propriété 

La propriété dont nous avons établi la 
légitimité dans les paragraphes précédents est 
la propriété privée et individuelle. : Il ne faut 
pas la confondre avec la propriété collective 
et impersonnelle. Même les communistes aûd- 
mettent une certaine forme de propriété col- 
lective; les socialistes proposent de la substi- 
tuer à la propriété individuelle. Mais ce que 
la doctrine chrétienne défend, c’est le droit 
pour chaque individu de s'approprier des 
choses matérielles par son travail ou son in- 
dustrie. 

La propriété indivise du sol prévaut chez 
les peuplades qui vivent d'élevage ou de la 
cueillette de productions spontanées. Mais 
on remarque que plus l’agriculture se perfec- 
tionne dans ses procédés, plus les peuples ont 
tendance à refnpiacer ia propriété indivise par 
là propriété individuelle. Sous le régime de la 
propriété collective, “les membres éminents, 
dit Le Play, supportent plus que les autres les 
fatigues du travail et les privations de l'é- 
pargne; tandis que, dans le partage de la ri- 
chesse accumulée, ils ne sont pas mieux trai- 
tés que les moins sobres et les plus indolents. 
Les personnes les plus recommandables de ces 
communautés sont dont naturellement por- 
tées à se soustraire aux charges que la tradi- 
tion leur impose, et à se faire concéder dans 
la propriété et le travail ies bienfaits du ré- 
gime individuel”. On remarque ce phéno- 
mène chez certains peuples aux moeurs pa- 
triarcales qui habitent les plaines de l'Ouest 
canadien. Tandis que les vieux continuent à 
vivre sous le régime de la propriété collective, 
les jeunes ont terdante à s'affranchir du 
fardeau des obligations imposées par la vie 
communautaire. 

Les droits du propriétaire 

Sous le régime de la propriété personnelle, 
le propriétaire possède des droits étendus. Le 
Code civil dit qu’il a le pouvoir ‘“d’user et 
d’abuser” de la chose, ce qui veut dire en 
disposer à sa guise sous réserve du respect 
de l’ordre et des droits d'autrui. Il peut 1a 
céder à titre gratuit ou onéreux, la vendre, 
l’échanger, lhypothéquer ou la gager, et mêé- 
mé la détruire. Il existe cependant quelques 
exceptions aux droits absolus du pronriétaire: 
l’expropriation et la mainmorte. 

L’expropriation, c’est le droit pour l'Etat 
de s'emparer, moyennant une juste indemni- 
té, d’une propriété privée quand cette mesure 
est utile au bien commun. Ce privilège peut 
donner lieu à des abus dans les sociétés où 
les droits des individus sont peu développés; 
mais dans les pays où la liberté est étendue, 
l'expropriation ne dépend pas uniquement du 
caprice de l'Etat mais est réglée par des lois 
qui garantissent les droits du propriétaire et 
permettent de faire juger les litiges par des 
tribunaux ordinaires ou Spéciaux. 

On appelle mainmorte l'état de biens qui 
appartiennent à des Corporations perpétuel- 
les comme les communautés religieuses, les 
hôpitaux, etc. Parce qu'ils sont inaliénables, 
la plupart des Etats Surveillent la constitu- 
tion de biens de Mainmorte pour des fins au- 
tres que des fins éducatives ou charitables. 
En agissant ainsi, “PEtat, écrit Le Play, se 
propose surtout de conserver à la Propriété 
le caractère fécond de la possession indivi- 
duelle, et d'éviter les abus auxquels a donné 
lieu dans le passé la PosSession collective et 
perpétuelle”. 

Le corollaire naturel du droit de propriété 
c'est le droit de tester, c’est-à-dire de trans- 
mettre sans entraves les biens dont on s’est 
assuré la libre possession durant la vie. Le 
régime des successions a une répercussion di- 
recte et profonde sur la propriété rurale, sur 
lies habitudes des familles, même sur La mora- 
lité de la population. Le sujet a une impor- 
tance telle qu’il vaut la peine de lui consacrer 
une leçon entière. 


QUESTIONNAIRE 
l—Donnez deux arguments en faveur du 
"droit de propriété, 
2.—Y a-t-il une différence entre la propriété 
individuelle et la Propriété collective? 
3.—La propriété individuelle est-elle un signe 
de civilisation et de progrès? 

4.—Dites quels sont les droits du propriétaire 
d’une chose, 

5—Qu'est-ce que l’expropriation? 


La Survivance 


Le Pape et la J.C.C. 
canadienne 


ÉSCELTEE TELE EE CTEETELEEL DEL TEU TOC COO LTELCLELLLELCOLETERTELEE DELELLLEELELEUCCLELEE ELLE CELL CETTE EE 
Roman historique canadien 


———— 


Bruxelles. — Au retour d'un voyage 
à Rome, le chanoine Joseph Cardjin, 
fondateur de la J.C.C. a déclaré: “Le 
Saint-Siège a appris avec joie les pro- 
grès reniarquables de la J.O.C. au Ca- : 


Par Joseph 
Publié avec l'autorisation des Edite 
rue Lagauchetière, Montréal-1. 


nada”. 

“Le Saint-Siège, poursuit le chanoine, 
témoigne en outre un grand intérêt 
pour je premier Congrès International : 
jociste sur le continent américain, con- : 
grès qui se tiendra à Montréal en 1947. 
à l'occasion du 15ème anniversaire ce 


OÙ IL EST PARLE DE DIFFERENTES 
CHOSES 


a J.O.C. canadienne. Rome fait le voeu 


” Charles et Eva 


L RE 
Les quatre jours de marche qui sui- 


MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 


pas à Tougir de notre arbre généaln. 
gique, et que nous devons Conserver, 
sans honte, la langue et les usages de 
nos pêres. 

Nous disions donc tout à l'heure, que 
grande fut la sensation produite dans 
la Nouvelle-York par le succès des ar- 
mes françaises: cet effet ne se fit pas 
moins sentir chez les Indiens qui har- 
celaient ie Canada de tous côtés. Car 
M. de Frontenac, qui savait aussi bien 
prefiter de la victoire que l’assurer par 


MARMETTE 
urs: Les Editions Lumen, 494 ouest, 


EC LLDETEEECEEEE ER EUTEECE FER ETEEETETE 


= CÉTECEEEONEE CE TE DS ù | à 
LULITELTENTETEEETTECOTEEEETERETEEE EEE TTL LEELTELUELEEILECOECETEELUELLEELEL ldes mesures à la fois sages et hardies, 


turiers, des étres chéris que leurs re- 
igards n'y pouvaient rencontrer parce 
‘que Ja mort les leur avait ravis. 

, C'était à qui logerait les nouveaux 


“envoya, le printemps suivant, pour s'at 
tacher les Indiens occidentaux, un con. 
‘voi considérable de Marchandises à 
Michilimakinac. Cet acte de bonne po. 


qu'il y ait des délégués du monde en- 


tier ct que le Corgrès connaisse un 


plein succès”. 


Pour faire rater vue 
| entreprise 
| ee 
| 
| 
| 
| 


Les dix commandements pour 
la faillite de toute entreprise 


I-—Ne venez pas aux assemblées ou 
bien arrivez en retard. 
2.— Trouvez toujours à critiquer les 
officiers et leur travail. 
3.—N'ayez rien à dire aux assemblées, 
tout à redire après. 
4-—Faites le stricte minimum d'ouvra- 
ï ge. : 
5—Quand on veut aller de l'avant, 
accusez une clique de tout meenr. 
6—Nésligez de payer toute contribu- 
tion. 
7.—Laissez les autres chercher de nou- 
Ï veaux membres, 
8.—Ne prenez jamais l'avis d’un autre. 
%.-—Soyez aussi pessimiste que possi- 
ble, découragez les autres. 
{1—Ne montrez d'enthousiasme pour 
i aucune amélioration. 
I faut dire combien de fois 
on a été coupable! 


Récital ennuyeux 


Le compositeur russe Igor Stravinsky, 
assistait avec un ami à un récital de 
piano fort ennuyeux. Vers le milieu de 
[Ja seccnde partie du programme, l'ami 
se mit à ronfler. 

—Réveille-toi! lui dit Stravinsky, en 
le secouant vigoureusement, ton ron- 
flement dérange. 

i —Je suis peiné, réplique l'autre en- 
| core assoupi. Ai-je distrait le pianiste? 

— Non, reprit Stravinsky, 
faill réveiller l'auditoire. 


.ractère de réservoir d'épargne et de cré- 
‘Git. Par 


‘au'elle fonctionne dans un milieu très 
‘restreint, la paroisse; par son caractère 
‘quasi familial, elle ne peut être que 
itrès attrayante pour tous et invite à y 
verser ses économies; par les prêts 
qu'elle consent à ses membres, elle leur 
offre les avantages les plus précieux. 
| C'est grâce à elle que l'épargne du peu- 
ble peut être mise à la disposition du 
| Peuple, lui être doublement avantageu- 
se en aidant £es initiatives et en Iui 
faisant toucher du doigt, pour ainsi 
dire, les bienfaits ‘qu’apporte Ja vertu 
l'de prévoyance. C'est ce double caractère 
qu'a fait dire à Luzzati, l'illustre fonda. 
iteur des Banques populaires italiennes, 
que ces institutions étaient des banques 
d'épargne perfectionnées. C'est au point 
ide vue économique, le triomphe de la 
| démocratie honnête et laborieuse. C'est 
|l'organisme que l'on à cherché si long- 
Léon de travers bien des tâtonnements, 


“ont de déplorables déviations ont re- 
 tardé l'avènement, mais que l'on a enfin 
trouvé, et dont la solidité est attestée 
aujourd’hui par plus d’un demi-siècle 
d'expérimentations les plus diverses. 


sommaire de ses moyens d'action et de 


Il nous reste à donner un exposé 
son mécanisme. 
[ 


On pourvoit à la formetion des res- 
Sources utilisables pour les prêts par la 
Icréation de parts minimes, payables par 
[SE de quelques sous Par semai- 

ne où par mois, et en faisant appel à 


es Editions Fides 


Le Baptême 


J.-M-R. Villeneuve, 0.m.i. 
Par Son Em. le cardinal 

On ne saurait former les fidèles à une 
vie chrétienne forte et Tayonnante qu’à 
la condition de les instruire des doctri- 
nes substantielles du Christianisme. 

S. Em. le cardinal J.-M.-R. Villeneu- 
ve, o.mi, l'avait bien compris lorsqu'il 
prononça à la basilique de Québec, une 
série d'instructions sur le sacrement de 
Baptême. 

Pour répondre à la demande générale, 
Fides vient de réunir en un volume | 


ces instructions. L'auteur explique aux 
lecteurs le sens sublime de leur Baptême 
et des réalités de leur filialtion divine: 
Ü apprend aux laïcs la façon d'assurer 
la validité du Baptème lorsqu'ils sont 
appelés à l'administrer, La dernière 
Caitie intitulée Rites liturgiques présen- 
te à la méditation des fidèles les ensei- 
snements dogmatiques et moraux con- 
:ernant le Baptême. 

Volume de 247 Pages, en vente partout 
au prix dt $1.25. 

KE  % + 


Le problème des lectures 


Allocution par S. Em. le cardinal 
J.-M.-R. Villeneuve, o.mii, 
Il importe davantage que les prêtres, 


TR nn 2 


6.—Qu'est-ce que là mainmorte? ; : 
l'esprit d'épargne sous la forme de dé- 


TT pôts simples. C’est ici que la Caisse ré- 
les éducateurs et tous les catholiques se Vêle son caractère particulier de véri- 
Soucient de Ia saine orientation des table école d'épargne, de la petite é- 
lectures et du choix judicieux des livres. Païgne, par conséquent, de celle que 
Le Cardinal se dit heureux d'apprendre tout le monde, hommes, femmes et en- 
que Fides lance une revue “essentielle- fants, peut pratiquer, car dans notre 
ment critique, qui se Propose, par l'a- Pays tout le monde a des sous et c’est 
rientation des lectures, de défendre la avec des sous que la Caisse forme les 
véritable hiérarchie des valeurs”, fonds qu'elle fera fructifier par des 
En terminant, Je Cardinal félicite ' prêts à ses membres. 11 n'y & certes pas 
Fides de l'oeuvre accomplie en ces der- lieu d’insister Sur le fait que les chefs 
nières années dans le domaine de l'E- de famille et les jeunes gens doivent 
dition, de la bibliographie et des bi-.être les premiers à s'inscrire comme 
bliothèques. {membres d'une telle Caisse, cela est 
Tract de 27 pages, en vente partout d'une évidence qui saute aux yeux. Mais 
au prix de $0.15. Îles femmes, les jeunes filles et les en- 
TS Pourquoi les y inviter? 
l 
l 


en 


Lisez et faites lire 


£ La femme, quand elle est bonne, éco- 
la Survivance 


nome et vertueuse — c'est, grâce à Dieu, 


ne 


Mais tu as 'cée et d'un ami cherchaient en vain, 


Î La Caïsse populaire a le double ca- Ja grande majorité — est d’ordinaire 


Son accessibilité facile, elle canadienne. 
réalise l'idéal à ce Boint de vue, puis- : 


virent, n'offrirent aucun événement re- ‘arrivés, qui n'avaient point leur eme 
marquable à Charles Dupuis et à ses cile à Montréal, pour ApprenATe MEnX 
hommes. Ils vécurent de la viande d'un quelle avait été l'issue de l'expédition 
‘ours uu'une balle de Thomas Tournier et leur en faire raconter les HER 
“fit passer de vie à lrépas. Quoique l'a-: Tout rentra bientôt dans l’ordre ac- 
nimal eût un ëge respeciable, à en coutumné, et le bruyant tumulte du de- 
juger par sa chair coriace, les Cana- hors fit alors place aux scènes plus 
.Giens trouvèrent cependant succulente calmes mais expansives et plus tou- 
Icette nourriture qui ranima et soutint chantes de l'intérieur. . 
‘leur vigueur. | Ici vient naturellement le place de 
Sur lie matin de la cinquième journée, quelques réflexions sur les résultats de 
‘on aperçut en avant, à quelques milles cette entreprise, aussi hardiment con- 
le Montréal, une bande assez nombreu- : cue que bien conduite, et sur ses effets 
se d'hommes armés. C'était le gros de relativement aux coionies anglaises et 
l'expédition que commandait M. de aux peuplades indiennes ennemies des 
 Mantet. Les deux groupes se reconnu- Canadiens. | f 
(rent, se saluèrent par des acclamations, Grande fut la sensation qu'éprouvé- 
: multipliées et se rejoignirent animées rent les habitants de la Nouvelle-York 
Îdes sentiments les plus joyeux. ‘et des tribus indiennes à la nouvelle 
La marche du détacehment de MM. de ces audacieux coups de main, et la 
de Mantet et de Sainte-Hélène avait destruction de Schenectady plongea 
été retardée par la disparition de quel- dans la plus grande consternation les 
ques Canadiens qui s’en étaient sépa- ‘habitants de la capitale de cette pro- 
irés et qu'on avait attendus en vain vince. La peur des citoyens d’Albany 
pendant quelques jours. l'était telle, que l’on disait que les Fran- 
On ïignora toujours quel fut le sort'çais marchaient sur la ville au nombre 
de ces infortunés qui, selon toute pro- |de quatorze cents. “On tira le canon 


| 
n 
n 
i 
î 
‘ 


babilité, furent surpris et massacrés par ; d'alarme, la ville fut mise en défense, et 


la milice appelée sous les armes jus- 
qu’à une grance distance.” Les rumeurs 
qui étaient parvenues aux oreilles de 
nos voisins, touchant l’organisation de 
l'expédition, s'étaient changées en faits 
trop positifs, ces bruits qu'ils avaient 


quelque bande d'Iroquois maraudeurs. 
y Après quelques moments de repos, 
les deux détachements, confondus en 
un seul, hâtèrent je pas vers le lieu qui 
HERE promettait un repos si bien mé- 
‘rité. 


i Vers trois heures de l'après-midi, üls d’aborà pris pour de vaines menaces 
arrivèrent à Montréal. On les avait étaient devenus de trop cruelles cer- 


aperçus de loin dans la ville, et lors- titudes, pour que l’on refusât désor- 


qu'ils y firent leur entrée, tous les ha- mais de croire à l'audace, à l’intrépidité 


le se pressant sur leur passage, les et au patriotisme de nos ancêtres. 
actompagnèrent de mille cris joyeux,, Ni les éléments déchainés, ni la dis- 
tandis que les cloches carillonnaient à tance, 

En 

{ 

| 


méêlaient leur grosse voix à tout ce ta- pouvait arrêter cette poignée de bra- 


page. 
Ces manifestations enthousiastes é- bords incuites et sauvages. qu Sante 
touffaient cependant des sanglots et Laurent, qui y introduisirent la civili- 


3 


A É “ : É ôr a ë } 
ne mère et d’un parent, plus d’une fian- |luttèr ent avec succès, pendant plus de 
deux siècles, contre des ennemis sans 


1 È ARS 2 . 
‘dans les rangs éclaircis des hardis aven- Ombre acharnés à leur perte. 


de valeur et de sang répandu, après 


à l'horizon où 


pi re En : = be regardé longtemps 
Qui peut faire partie de la Caisse populaire? ie rer lensienne à norton où 


‘leur espoir et leur vie, après avoir ac- 
quis la triste certitude qu’on les avait 
oubliés, là-bas, sur les terres loin- 
itaines qu'ils avaient rendues éminem- 
yment françaises, et s'être assurés que 


le ministre des finances de la famille 


C'est à elle que le bon mari confie 


‘son salaire, c'est elle qui l'administre leurs cris de détresse ne trouvaient plus 


avec sagesse et prudence. Or, une telle d'écho dans le coeur de la mère patrie, 
femme saura toujours trouver le moyen il leur fallut mourir! Mais ils tombè- 
de mettre quelques sous d côté pour : lent en braves, et nos champs de batail- 
l'épargne, elle saura accumuler ainsi , le S'Abraham et de Sainte-Foi ont bu 
un petit pécule pour les mauvais jours, |U® SANS aussi généreux que celui que 
pour parer au chômage forcé, à la ma | tant a auires enfants de la France, nos 
ladie ou autres imprévus, et si elle est'Îrères, ont si souvent versé en maints 
merhbre de la Caisse populaire, elle s’y; Cndroits de la vicille Europe. 


intéressera davantage, elle saura é-| Mais cette digression, me direz-vous, 


galement y intéresser son mari. Cette ; M'entraine loin du sujet de mon récit. : 
Que voulez-vous, chers lecteurs et lec- 


union des volontés produira des mer- 


veilles de prévoyance et d'économie. itrices, c'est le coeur qui parle lorsque 


Les jeunes filles doivent s’y intéres- l'O Parcourt les pages si bien rem- 


ser également. Ne sont-elles pas pour :Plies 9e l'histoire fe: ou _ 6 
la plupart appelées à être épouses et à sent ému, transporté, au ns de 
remplir par conséquent le rôle que leur l°U" Gévouement et de leurs PORE 


mère remplit aujourd'hui dans la fa-!faits d’ârmes, et l'on voudrait com- 


mille? Or, peut-on les former trop vite | Muniquer aux autres ce que l'on ressent 
à ce beau rôle, ne faut-il pas leur in- Isoi-méme. Il en est tant de Canadiens, 
culquer aussi l'amour de l'épargne qui S ; à 
séTa En partie la source du bien-être At" se e qu'ils se dû être, 
matériel de ceux qui leur seront chers. qu'il faut bien ee e quelqu'un leur . 
et partant d’une vie bien ordonnée, à pelle de temps à autre, et leur redise 
l'abri des privations et de la misère jC° Au'Üs semblent méconnaître ou a- 

Les enfants doivent aussi être socié. | "OÙ oublié, à savoir que nous r’avons 


taires, parce qu'il faut leur enseigner, 
au plus tôt cette belle vertu Sociale de: Cra pau d s qu i se 


l'épargne, afin de combattre de bonne ! 
heure les instincts de dissipation, de nourrissent d'abeilles 


légèreté ou de Bourmandise qui se dé-. 
veloppent hélas si vite dans notre pau- 
vre nature. En agissant ainsi, non seu- fa 
lement on obtiendra un heureux ré. 
sultat en formant ces jeunes esprits à 
la prévoyance par l'épargne et à des 


Les apiculteurs d'Australie doivent 
ire face à un nouvel ennemi. IL y a 
environ 12 ans, les producteurs de su- 
re d’Australie importérent d'Hawaïii 


ni le nombre presque toujours “ but eee difté 
et que les canons de la place supérieur de leurs ennemis, rien ne (au but se rétablir entre ces différen- 


ives que la France transplanta sur les 


Et pourtant, après tant de sacrifices, 


dans notre pays, qui oublient ce qu'ils | 


litique prouva à ces peuplades oue les 
victoires des Français ne leur étaient 
pas inutiles, et qu'ils se pouvaient pas- 
sér du commerce anglais. Ce convoi ar- 
riva au pied du lac Supérieur, Comme 
des envoyés des nations de ces contrées 
‘allaient se mettre en marche pour con- 
clure ia paix avec les cantons Iroquois. 
Mais la vue des Français victorieux et 
assez nombreux pour les défendre con- 
tre leurs ennemis, ainsi que de leurs 
articles de commerce, les fit changer 
de résolution et rompre complètement 
avec les Iroquois. Ces derniers, la rage 
et la soif de la vengeance dans Le 
coeur, promirent l'assistance de leurs 
armes aux Anglais, et lancérent contre 
le Canada plusieurs partis de guerre, 
Mais ils jouaient du malheur: Partout 
leurs guerriers furent repoussés: cer 
les Canadiens, se brisant de plus en plus 
à ces guerres presque toutes de ruses 
et d'embüches, opposèrent, sur tous les 
points du pays, la plus vigoureuse ré- 
sistance, et forcèrent les ennemis à 
‘retourner dans leurs cantons avec la 
“honte de leurs défaites pour tout bu- 
tin. 

C'est ainsi que par les trois €xpédi- 
tions contre Schenectady, Casco et Sal- 
mon Falls, M. de Frontenac en imposa 
aux ennemis et raffermit la puissance 
de la coionie qui, sous M. de Denonril- 
le, avait été à deux doigts de sa perte. 

Comme le printemps n'était pas loin, 
Charles et les autres Canadiens, qui 
demeuraient aux Trois-Rivières et à 
Québec résolurent d'attendre à Mont- 
réal jusqu’à ce que le fleuve redevenant 
‘libre de glaces, la communication par 


tes villes. Leur retour dans leurs foyers 
serait alors plus rapide et offrirait 
“moins de dangers, 

La généreuse hospitalité qu'ils recu- 


Me tes à i y ‘ent des habitants de Montréal, leur fit 
{voïilaient bien des iarmes: car plus d'u-,Sation au prix de leur sang et qui y 


‘oublier les périls et les souffrances qu'ils 
avaient éprouvés et leur fit trouver bien 
courtes les quelques semaines qu'ils 
‘passèrent à Ville Marie. 

: —Mais vous ne nous parlez point d'E- 
‘va? allez-vous me dire. 

—Eva avait demandé et reçu l’hospi- 

talité des soeurs de la Congrégation 
de Notre-Dame fondée, comme vous le 
savez, en 1653 par la soeur Bourgeois: 
là, dans le silence du monastère, elle 
se remit des émotions que sa frêle 
constitution avait éprouvées à la suite 
des lugubres événements qui s'étaient 
déroulés devant elle. Les bonnes soeurs 
äâu couvent auraient bien voulu prolcn- 
ser. . . indéfiniment le séjour de notre 
iéroïne dans leur maison; mais celle- 
ci, qui ne se sentait aucune disposi- 
ion à s'ensevelir vivante dans le tom- 
beau du cloitre, où l'on va prier, pleu- 
rer et mourir, les remercia gracieuse- 
ment de leurs bonnes intentions. 
. Charles la voyait souvent, et à chaque 
Visite qu'il lui faisait, il sentait granair 
de plus en plus son amour pour la jeu- 
ñe personne, tandis que ce sentiment 
ne faisait pas moins de progrès chez 
Ja ‘dernière, 
Enfin, ils s'entendirent si bien, qu'ils 
‘étaient fiancés avant la fin d'avril. 


j La situation exceptionnelle dans la- 
quelle Charles et Eva s'étaient trou- 
1 VÉS, avait mis peu de temps à dévelop- 
‘Per en eux et à leur faire avouer l'n- 
,mOur qu'ils avaient l'un pour l'autre. 
[Toujours ensemble durant un voyage 
de quinze jours à travers les bois, parta- 
[8eant les mêmes périls, l’une deux fois 
sauvée et toujours protégée par l'autre, 
découvrant chaque jour l'un dans l'au- 
tre par la force des circonstance, des 
qualités nouvelles, ils s'étaient connus 
eb compris plus vite qu'on ne peut le 
faire de nos jours dans nos salons où il 
[faut, la plupart du temps, s'aborder 
[eantés et cravatés jusqu'aux oreilles, et, 
joù lon est souvent obligé de reconquérir 


habitudes sérieuses, aux sacrifices né- 
cessaires pour acquérir les vertus con- 
traires aux funestes pratiques d’aujour- 
d'hui, mais aussi, on contribuera à fai-' 
re de la Caisse une oeuvre prospère, so- 
lide et durable, en lui préparant des so. 
ciétaires de premier choix, En effet, ces 
enfants d'aujourd'hui seront Jes jeu- 
nes gens et les jeunes filles de demain, 
futurs maris et futures femmes de mé- 
nage, et s’ils sont bien formés dès leur 
bas âge, ils seront les plus fermes sou- 
tiens de cet organisme paroissial si uti- 
le qu'est la Caisse populaire. Donc, les 
enfants doivent en être membres afin 
d'en faire des épargnistes plutôt que des 
dissipateurs, et s'assurer ainsi pour plus 
tard des sociétaires actifs et nombreux. 


Le commandeur 
Alphonse Desjardins 


le crapaud géant, bufa marinus, pour [dans la Prochaine visite le peu que l'on 
combattre le charançon de la canne à 2 Obtenu dans la courte entrevue qui 
Sucre, qui était devenu une véritable l'A Drécédée. 

plaie. Voici que le crapaud est devenu | Outre cela, et ce qui certes valait 
une plaie à son tour, d'après l'‘Aus- | quelque chose, ils n'avaient pas eu pour 
tralian News”. Un crapaud qu'on à fné |entraver leur amour, les cancans et 
récemment avait 500 abeilles dans l’es- |commérages des voisins et surtout des 
tomac. Les crapauds atteignent une | voisines. Car, infailliblement, les cho- 
taille d'environ un pied de hauteur et |ses n'auraient pas été aussi vite, si des 
Pêsent jusqu'à 5 à 7 livres, Leur langue | tierces Personnes aussi indiserètes que 
2 6 Pouces de longueur, ce qui leur per- | {op officieuses, comme on en voit de 
met d’attrapper un grand nombre d’a- [nos jours, avaient pu s’immiscer dans 
beïlles à l'entrée des ruches. Les cra- leurs affaires, En effet, que de brouil- 
pauds se multiplient Tapidement et|[les causées entre les jeunes amoureux 
Émigrent vers le Sud. On en à trouvés | d'aujourd'hui, par les inquisitions mal- 
dans les faubourgs de Brisbane, | Veillantes, les insinuations hypocrites 
Queensland. A une Conférence d'api- |et les faux Tapports de ces commères 
Culteurs tenue dans cette ville, on a dé- | qui semblent n'avoir d'autre but et d'au- 
Cidé de demander au Conseil fédéral |tres instincts que de semer la discorde 


d'apiculture de déclarer les crapauds [dans leur Quartier, et de troubler chez 
un fléau nuisible. 


(Suite à la page 7) 
—_—— . __— 
RS 


MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 La Survivance 


a Surv ance 


Souhaits de Grand-Père Le Ci Li 


Mes chers enfants, 


l'ai quelques étoiles piquaient le ciel; 


L 3 
les chevaux marchaient bon train, nous | Le vocabulaire du 


arriverions avant la tempête. Et la | L 
cariole, au son gai des grelots, fila sur jeu de gou ret 
la neige brillante. 
Voilà déjà plusieurs semaines que vous n'avez pas eu de nou- - ———— 
Ignorant que j'étais des traitrises de 
velles de Grand-Père. Me voilà, enfin! Quand on est grand-|}; prairie! Le cinquième mille était àl MN-B—Les linguistes admettent que 
père, voyez-vous, et qu’on à de nombreux petits-enfants, on estlpeine entamé qu'une bourrasque de l'on peut employer le mot “Hockey” 


Page 7 


Savez-vous. . .? 


| —Que signifie expression italienne 
| 
L 
| 
I 
‘ 


CPIPHANIE 


En robes longues à ramages, 
Voici les mages 

Portant l’encens, la myrrhe, l'or. 

Balthazar, Gaspar, Melchior 

Descendent à pied la colline. 

En les voyant chacun s'incline. 

Des chameaux viennent derrière eux, 
Lents et poudreux. 


: “Bel Canto”? 

L'expression italienne “Bel canto” 
signifie “le beau chant”. C’est une façon 
.de chanter, où, conformément aux tra- . 
ditions de l'opéra italien des XVIIe et 
. XVIIIe siècles, on s'inquiète surtout 


ide la beauté du son et de la virtuosité. 

| OK % 

| —D'où vient le mot “bootlegger”? 
Le mot ‘“‘bottlegger” qui désignait les 

l'contrebandiers américains d’alcool au 

Ftemps encore récent de la prohibition, 

date de l’époque où l'on abreuvait les 

@& Peaux-Rouges d'eau-de-feu. YI vient de 


Et de l’étable qu’on découvre 
La porte s'ouvre. 
Saint Joseph, humble et triomphant, 
Aussitôt désigne l'Enfant. 
Les rois pénétrant le mystère, 


© 
© 
Q 
© 
Ô 
Q 
© 
© 
© 
Q 
Lo 
Q 
Q 
© 
© 
© . 
© . 
© 
© 
© 
® 
© 
© 
© 
© 
© 
@ 
Y 
© 
© 


bien occupé, quand vient le temps des Fêtes. Vous êtes maintenant [vent éveilla mon inquiétude. À perte de lorsqu'il s’agit du “jeu”, mais non lors- Tombent la face contre terre & de. — ou botte — et les contreban- 
ce vacances, et moi aussi. J'espère que vous passerez de bonnes et | vue, sous le ciel bas, la blancheur mor- [qu’il s'agit d'un bâton, d’un gouret. Jésus sourit à sa Maman & | diers cachaient les bouteilles dans leurs 
saintes vacances, ‘ne s’étendait sans un arbre, sans une Le terrain Divinement. SiIongues bottes de cavaliers pour les 
Je tiens, au début de cette nouvelle année, à vous offrir mes [maison, sans un point de Tepéré. Les | Patinoire (fém.) Skating-Ring transporter. 
meilleurs voeux. Je remercie en même temps tous mes petits létoiles avaient disparu. Ma femme Bande Board, Band; | * 


amis, ceux de Donnellÿy, de Fort Kent, et d’ailleurs, qui ont eu une lchantonnait doucement pour endormir | But Goal 
bonne pensée pour le vieux grand-père. Cela m'a fait grand je petit. Lui faire part de mes craintes? : Filet Net 


Alors, comme sortant d’un rêve, —Qu'est-ce que l’Anonyme dans la 


On se relève, | 
Puis les cadeaux sont bien reçus 


‘littérature? 


‘encoïe son cri: “Pierre, arriverons- 


'Flastron Body-protector ; 


De ses chameaux et chameliers XVe; les Tudor, dans le même siècle et 


© 
@ 
© 
© 
A 
© : 
& Î 
© Late 
| VA NS Dans la littérature, on appelle “ano- 
plaisir de lire vos bons souhaits. iRebrousser chemin? Je n'osai. .. Elle Les joueurs et les positions ; & | “ 2, . 
Puissiez-vous être bien travailleurs et appliqués au cours de paraissait si heureuse! Elle aurait élraue Team Di de au. tu  . 
cette nouvelle année qui commence. Efforcez-vous de toujours |prouvé une telle déception! N'avions- | Gérant Manager Hiééente Lo Léncens la mine Sd ne …. 
remplir vos devoirs parfaitement. Par dessus tout soyez tOujOUTS : nous pas, d’ailleurs, près de la moitié de lPilote Coach Et les beaux mages ho es pe . HE FR 
à'excellents catholiques et de fiers patriotes. ‘Ja route de parcourue? Gardien de but Sons Sont bien contents & MERS a | 
Je vous répète ici la parole que, nous autres les vieux, NOUS} Maintenant, la vue ne dépassait guè- ‘Compteur : Scorer :$ ) & | AA : 
avons apprise quand nous étions jeunes comme vous: Bonne, heu- lre la tête des chevaux. La neige com- l'arbitre Referee | & a Es PR RER 
reuse et sainte année; et le Paradis à la fin de vos jours. |mença à tomber—une neige fine que 1e | Chronométreur . Time-keeper | $ Ils pensent tout bas: “Le tétrarque . ; 
Votre vieil ami, ivent, devenu soudain glacé, furieux, Marqueur Fo © pe aus RE 
nous cinglait au visage. Equipement © Adorera le Roi des Juifs”, S l'Angleterre: les Saxons, au IXe siècle; 
G À : M Me ee {Chandail Sweater : 8 Et vont, radieux et naïfs, . Danois et les Normands, au Xle; 
Î : Enr L ss Se coucher en #rand éaquipase & les Angevins ou Plantagenets, au XIIe; 
2 | 1 |Epaulière Shoulder-protector | S g quipage, ‘ 
Ram 7274 À sa ! Alors Louisette eut peur. J'entends | ee Elbow-protector | & Chaque roi suivi de son page, & les Lancastre, au XIVe; les York, au 
\ © 
© 


nous?" Je la rassurai; mais, de minute | 


et joyeuse l'accueillit: “Pêre Ricard! pin était pas alors comme aujourd'hui! .moyait. La tempête redoublait. L'atte- 


Passe (une) Pass, combination 


©) É 
| Suspeusoir Jack Particuliers. .pendant le XVIe; les Stuart au XVIIe: 
: ‘en minute, mes Gernières espérances : ‘rambière Pad |à les Brunswick-Hanovre, au XVIII et 
s ’éteignaient, comme tantôt les étoi- 1 ® jusqu’à nos jours. Cette dernière maison 
i Genouillière Inee-guard : © F ù ‘ 
les. Le vent tournait. Comment s'orien- | Courroie © Strapl$ Hérode ayant fait un mensonge, est devenue la “maison de Windsor” à 
nn Oo ans la prairie lter? Déjà, les chevaux aveuglés, suant, ‘Rondelle, disque Puck © L'Esprit au songe la suite de la guerre de 1914-1918. 
{soufflant, n'obéissaient plus au mors.| Bâton, tel Hockey | £ Parle aux rois qui, le lendemain, ï & OO 
‘Malgré moi, ils chan e ’enfui i 
C'était la veille de Noël. Tandie dues et so que et son regard parut fixer quelque chose done Rd Autres termes rue | —Comment représente-t-on la Cu- 
Mme Jailbert et ses filles s’affairaient | d'invisible et de lointain. É : : | Exercice Pratice / LUE £ FIRCOUPEr riosité? 
AR ENS de eee | NES ; Puis ce furent les heures d'horribles!, ne Mais, dans les lointains de la route F Nan 
aux préparatifs du succulent réveillon ! -Ce soir me rappelle. .. ! x LE : S'exe»cer To practice | : ? On représente la “curiosité” sous la 
De Cane ; : angoisses. Nous étions perdus: perdus : ® Les chameaux filent sans arrêt. ; , Se : 
qui réjouirait petits et grands au retour & | : 5 Partie Game | & : À figure d'une femme ailée, dans l'attitu- 
; : ‘dans le noir, dans le froïd, dans la pou- :. . cs Tout disparaît. : ; ; à 
de la messe de Minuit, son mari, leurs En un clin d'oeil, les chaises se rap- drerie. . Ah !ceux qui se sont égarés For SRE Le 06 RS DA SORNE Gb Est AUR SCQUTES, 
fils et quelques “bachelors” des alen- S q 8 * Période supplémentaire Overtime | et vêtue d’une draperie parsemée d'yeux 
prochérent. Un éclair de plaisir brüillait un jour, Sontelesene seuls cette sensa-,... : É © Paul HAREL Sims : : 
tours causaient gaiement en fumant | ia ans tous les yeux: le vieux picnnier al “tion d'épouvanteet-de désespoir, J'en Période (un vingt) FA Period & et d'oreilles. Les Egyptiens lui don- 
£ a = 
F PDODODOODODODDOE SODOOOC A de. dE C Al aol ille. 
leurs pipes. ‘lait évoquer un de ses souvenirs! .tendais ma femme pleurer tout bas; je HIER RUES FORER play a A D PLOboooocoo® aient pour RHONE RE ENOMEE 
Soudain, la porte s’ouvrit, et un peti i$ ; lFranc jeu Fair play EVE 
: —Ce soir me rappelle, reprit-il, mon Ja sentais frissonner en serrant dans ses | : | ST PEUR EE PE PRE EEE 
vientud tout énneisé parut dans T'en” réauer Noël dans la prairie. Ah ce ‘bras so etit qui avait faim et lar- AO IEn DIRAIES L fi d’ £ | En ere UN 
cadrement. Une exclamation spontanée : pe a : : Passer To pass, to combine a un un proces | 
j 
| 


‘Les maisons spacieuses et confortables age n’avançait plus qu'à peine. J avais | 
—et son regard embrassait la cuisine ‘abandonné les guides. Déjà, tandis que ! 
qui faisait l'orgueil de Mme Jalbert— je cherchais à protéger contre le froid! 


On l'entourait. Lui répétait: “Bonsoir, : 
bonsoir, mes enfants”, tout en serrant, 


jJouer du bâton 
‘Evoluer avec la : 


Stick-handling 


a ronde, les m s ndaient. rond ick-handlin 
à EOIONAE ESRARE Qui SE STGRIQNr n'avaient point encore remplacé les ma femme et mon enfant, l’engour- LL SUARE 
! À s , à ;Bousculer To check 

ns. CR “huttes en tourbe. C'est là que nous dissement fatal me gagnait. 
 Heurter, arrêter To check 


ne d, ï ; nous terrions, une partie de l'hiver,; Je recommandais mon âme à Dieu,: Coup d'épaule 
€ Père Ricard, comme on l'appe eee ayant pour voisins que la neige et les a ma Louisette—ah! la vaillante er 
n'aurait pas été le premier pionnier de Inuages, n'entendant, des mois durant, et sainte femme—+ut une inspiration. | 


Boûy-check 
Coss-check 


CARTES D'AFFAIRES 


“Votre satisfaction est notre succès” 


re 


Deux Arabes peu riches avaient mis : 
leurs fonds en commun pour acheter 
une poule et une douzaine d'oeufs; ils 
espéraient, grâce à une bonne couvée,. 


ayant été mürement examinée, ils con-, Morin & Frères MH. Milton Ma rx 
vinrent que, la couvée en âge de s'élever 


FACE ISHAALeE pete patois, id'autres voix étrangères que celles du C’est la nuit de Noël, dit-elle, d'une voix: ee ur seule, la poule servirait à un festin au-; Entrepreneurs en construction MAISON FONDEE EN 1906 
que seule sa bonhommie, le, cordialité de | Lente et des loups kurlant leur faim. que les pires appréhensions faisaient aie re quel tous deux prendraient part, et que. Téléphone 26405 Assurances de toutes sortes 
son sourire et de ses manières lui au- ‘Lancer o shoot 


Cet hiver-—!e remier que n os. trembler. Comme nous, dans la ee 
raient conquis là faveur de tous. A ces! : REC q oùS pes 


tre “T tead: 38 de Bethléern, Jésus souffrit et la Vierg HRDCE GR 

sions sur notre “homestead'”—avait été 

mérites, le malheur avait ajouté son! KE s © | Dégager le but 
artic â pleura. O Jésus de la Crèche, ayez pitié i 

auréole: le vieillard, tel l'arbre décerne ulièrement hâtif et risoureux. ÿ 


Shot, shoot 
To clear the goal 


‘Aide (fém.) Assist 


les poussins seraient ensuite partagés. | 
Mais, chose imprevue, un nombre im- | PUIS RS us 
paire de poussins vint au monde; n0s1 : | 


augmenter ainsi leur pécule. L'affaire ' meme 7 mn Rens US | 


Edmonton Tél. 24244 721, édifice Tegler 


d }: ant, les larmes 10= bons Arabes furent très perplexes; ils! : 
qui survit à ses frondaisons, avait a  - - Rs Penn compter un point To score | discutèrent et ne purent se mettre d'ac-| Nichois Brothers La Porisienne { La Parisienne Drug 
disparaître, autour de lui, toute sa fa- S j £t £ur- , , Pointage, nombre cord sur le partage, aussi prirent-ils le! Machinistes 
mille. C'était l'espoir de retrouver un .tivement les larmes qui jaillissaiont de notre reconnaissance, je promets: de poibté Score ? | Stores 


|malgre elle de ses yeux au souvehir des d'offrir à l'église qui sera construite: | Flâner 
“fêtes” joyeuses d'En-bas, je n'y tins bientôt, je l'espère, une belle crèche | 
plus. Le temps était clair et sec, la neige de Noël où ics petits enfants des aen- | 
side. “Si nous allions surprendre les tours viendront apprendre à vous chérir | 
; Larose? proposai-je, après le diner. Ils et à vous prier”. 
ine doivent pas sennuyer moins que Quelques minutes s'étaient à peine 
nous. . ”’ Ah! quei sourire de gratitude écoulées depuis cette promesse que les P « 
teuil le L hé illumina la figure de ma Louisette! chevaux parurent reprendre vigueur. our rl re 
. Es ui . approcne. # l“Mais le petit? objecta-t-elle aussitôt. Eux qui tournaient, las et sans but, dans 
—Oui, la it sera mauvaise. ne! 
t. de é ä de dE t \S'il allait prendre froid? C'est si loin.” l2 prairie, depuis des heures, on les es , 
. . nn ent ea . ee ë Ne plus proches voisins demeuraient à Aurait dit subitement aiguillonnés, com-| CA 
re en C £. ; , 
. : re . Se Le ! Gouze milles, et notre bébé avait à peine Me lorsqu'ils sentent l’étable, La car- 
n “oh!” de protestation se fit en-| ie is “Bah1 dans des couvertures” iole buta contre un obstacle; ils s’ar- 
tendre, et une ombre passa sur les fi- \Le voyage fut décidé. rétèrent. Je descendis de voiture. a | 
reconnus le traineau dont je me servis | 


peu l'Ilusion des bonheurs perdus qui 
l’'emmenait, ce soir, au foyer nombreux : 
et hospitalier des Jalbert. 

—Il neige donc, père Ricard? ques- 
tionna Marie-Anne, une des jeunes fil- 
les, tandis que le nouvel arrivant s'ins- 
tallait, les pieds au feu, dans le fau. | 


Fläneur Loufer 
Discuter une décision 
“Parlons bon français toujours! 


+0 joaf |bey de Tunis qui, chaque jour, de 10!| facture de machines à moulin à scie 


To protest|Gait justice à ses sujets. 


parti d'aller soumettre leur différend au | Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- Spécialité de produits français 
Commandes par la poste 


10524 ave Jasper et 10079 ave Jasper 


‘heures à midi, donnait audience et ren- | 10103-95e rue Tél. 21861 


RÉ RER à 
La poule, les poussins et les deux pai- | 
deurs s'étant présentés, le bey fut d’a- Edmonton Rubber 


bord fort embarrassé. Tout à coup, pre- Stamp Co Lt d | 
Lr 1 LA “ 


nant son parti, il ordonna de remettre L 1 
ja oule : ses poussins à son cuisinier FARHEANtS deétampes er cBtieRone, [à 
P po ; et de sceaux 


et d'appliquer cent coups de bâton à Téléphone 26927 
chacun des deux plaideurs, “afin, dit-il, |? 10127-102e rue (2e étage) Edmonton 
d'ôter pour toujours à l'un et à l’autre me) 
l'envie d'engager des procès”. 

Mais a-t-on jamais guéri les amateurs 


& Storage Ltd. 


Transport et emmagasinage 
Déménagements: meubles, etc.etc 


Tél. 21528 Edmonto 


EE 
Western Transfer | 


GRAINES DEMANDEES 


Phillips Typewriter 


——— 
| G Trèfles et Lu 
ures. à ! raines pour gazons, êlles € = 
: Bah! ! fit le beau P 1 8% de procès? CO. LTD. ‘| zerne. Demandez renseignements à 
——Bah! on risquera! fit le beau Pau ‘pour transporter le charbon et le bois Dactylotypes Imperial, standard et 
Duval, récemment arrivé au pays, et qui, Le soir tombait—il vient si vite en qu hangar à la maison: nous étions | portatives, — Réparations et 
voulait plaire à Marie-Anne. décembre--quand nous partimes. J'a- chez nous.” =. fournitures pour toutes marques, SUPPLY 
—Braver la tempête? | vais bien remarqué, tout au bord de; LE de Bonne année à 10115 - 100e rue Edmonton Place du Marché, —  Edmonten 
& + % 


Le vieillard secoua la tête gravement | l'horizon, une longue ligne blanche. | 4 )2 messe de Minuit, ce soir-là, 


ke émotion particulière la crèche res-|ment les lettres de bonne année. 


(aa confiance et d'amour le divin Enfant. |sée. 
Mme Annette St-Amant 


près de chez vous. 
L'écolier curieux 


res la conclusion 
Le roi Edouard VII racontait un jour 


ijour à Brighton, alors qu'il se prome- | bre? 

nait, il fut interpellé par un petit bon- | HE  % 
‘homme qui, poliment, lui adressa le Examinateur religieux 
Itraditionnel: “Pardon, Monsieur, pour- 


iriez-vous me dire l'heure?” ‘passées, à ton examen? 


—Certainement, répondit le roi. (Et 
ayant tiré sa montre): il est 4 heures |était bien gentil, et si religieux! 
Imoins le quart. 

—Well, en voilà assez déclare le ga- 


pour voir le “type” royal, je ne vais rait: Seigneur, Seigneur. 
EE % % 
Pas si bête 


pas l'attendre davantage. 

Ni moi non plus, répliqua le roi 
en riant; si vous voulez, nous revien- 
drons demain. Et il s’éloigna. 

Le lendemain, nouvelle rencontre. 

_Eh bien, demande le “boy”, l’avez- 


un bon garçon livreur. 


et si peu de temps pour les accomplir ! 


un bon garçon livreur.” 
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la postel re ee Barç 
—Parfaitement, il est ici. 
Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne ee __ [garçon livreur”. 


du temps. Envoyez votre abonnement par la poste et nous en accuserons 
réception au moyen d’une carte postale spéciale. Quelle que soit la 
distance qui vous sépare de La Survivance elle n’est pas plus longue que 
celle qui vous sépare de la plus proche boite aux lettres. 


—Devant vous. : . 
L'enfant regarde le roi, interloqué, et [Celui que j'ai”. 
avant qu’il ne soit revenu de sa stu- 


peur: pour vous et je voulais me rendre comp- déjà trouver assez long. 
ñ _Tenez, lui dit Edouard VII, en lui |te si vous étiez content de moi.” 
Servez-vous de la formule ci- -dessous, RENÉ A -nous le P'ÉX ll annt une guinée, voici son portrait KE æ % 
de votre abonnement par la poste pour que vous le connaissiez désormais, En fuite 


! : p 
Merci à l'avance: et, maintenant que votre curiosité est 


satisfaite, filez à l'école: cela vaut |se, tourne le dos au feu et se sauve 


Nom de l'ADOnné nn neenniesesceneneeneenneseesnenesnsenseerseneesenenense {planade. 


Et le gamin s'enfuit, éperdu. d'importance. 
Chez le coiffeur 
Un ‘paysan est assis chez le barbier | votre crime est 1a mort? 
du village qui, sous couleur de le raser, 
lui taillade terriblement le visage. 
—Dites donc, coiffeur, avez-vous un 
autre rasoir? 
—Qui, pourquoi? 
_—Pour me défendre. 


AÂTESSE ne cerenecarenreeverassnens a cesenenen nes one tonte ceneenes cree aeeereveseseseeessmneetees 


Ci-inclus veuillez trouver la somme de $.. ss 


monner ainsi? 


Srsssisee es idée te AU, : 
pour 2bonnement pendant ss à nel 


” il y a tant de choses à faire 


N.-B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à see 


si loin Gu danger. 


C'est le 30 décembre: dans un orphe- 
iquelques fidèles contemplérent avec u- linat, les jeunes élèves font pénible- 


—Vous pouvez mettre le 31, répond I& rent de pouvoir jamais rencontrer pour || mé. 26175 
maîtresse, puisque votre marraine reste elles-mêmes. Mais vous allez me dire mn 


La petite Jeanne tire immédiatement temporaine, et, que l'an dix-huit cent 

. RE Re W. H. Clark 

: soixante et six, dont je parle, n’est pas LUMBER., CO 

—La mienne, marraine, reste loin de|je même que seize cent quatre vingt- 4 , 

là quelques intimes que, pendant un sé-|Chez nous, faut-il mettre le 32 décem-| aix dont je devais parler. C'est vrait  !| COURS A BOIS —GROS et DETAIL 


Maman. — Les choses se sont ee rien qui pût empêcher Eva de 
Fonfonse. — Très bien. L'examinateur |sétait fait son protecteur. Eva était] 
Maman. — Religieux? Comment Ça? |gjon, elle était orpheline, aucun de ses 


Fonfonse. — Oui. Après mes répon- parents n'avait été enveloppé dans le 


Ron et en songeant au drame| —Mademoïiselle, quelle date faut-illjes autres un amour qu’elles n'ont ja- 
jenrente rappelait, invoquèrent avec plus mettre? demande Françoise embarras 
: min: vorlà une heure que je me promène [5es, il levait les yeux au ciel et soupi- |massacre des habitants de Schenectady 


Un jeune nègre téléphone à un gara-|jeune et noble gentilhomme possédant 
giste et lui demande s’il peut employer | toutes les qualités requises pour rendre 


“Non”, dit le garagiste, nous avons [Eva aurait-elle plus longtemps dissi- 
“Oui, mais moi je suis un vrai bon|] Mais laissons les deux jeunes gens 
“Je regrette, mais je suis satisfait de | verra unis l'un à l’autre par les liens 


“Merci, patron, c'est moi qui travaille iminons ce chapitre que le lecteur doit 


mieux que d'attendre les rois sur l'es- [toutes jambes. Il tombe sur un vieil of-'bons habitants de Montréal qui veu- 


Un soldat, pris d’une invincible frous- printemps, mange, boit, fume et dort A VI S 
ACHAT, VENTE ct ECHANGE de tous 
ficier imposant qui l’arrête et le trance. lent lui entendre raconter son histoire, 


—Lâche! Fuyard! Que faites-vous 1à9 comment est mort son campognon le'| @ C.P. 627, Tél: 1657-M. 
Ne savez-vovus pas que la punition de ipauvre Pierre Mathurin, et comment 


_—E$ vous, qui êtes-vous pour me ser- griffes de ces démons qui l'emmenaient 


_Le général? Cristi! j'en ai fait du. 
chemin! Jamais je n'aurais cru étre N.B.— La semaine prochaine: “Con- 


em 


| Capital Seed & Poultry 
| 


(suite de la page 6) 


Selkirk & Yale 
Hotels 


Situé dans le centre des affaires 
et des théâtres 


EDMONTON, ALTA 


MacCosham Storage 
& Distributing Co. Ltd. 


Emmagasinage et transport 
Camions spéciaux pour meubles 


Edmonton 


mais ressenti peut-être, qu’elles ont 
‘perdu sans retour ou qu’elles désespè- 


ique je fais de l'histoire par trop con- 


en métal—Systèmes de classements, 
le tout fabriqué au Canada. 


Mfg 


Tél: 24608 


Office Specialty 


Co. LIMITED 
10514 ,Ave Jasper 


Charles trouvait donc chez la jeune | 10330 - 109%e rue 
fille tout ce qu'il pouvait désirer en fait || EDMONTON 


äameublements de bureaux en bois 
de qualités, et, celui-là de son côté, 


ALBERTA 


À 


rendre amour pour amour à celui qui; 


Blackburn & Fils 


Aimé-R. Bernier 


: : ovioi 5 -eli- it Agent d'immeubles et d’assu 
Française d’origine, de coeur et de veli £ suUrances TRAVAUX DE HIENUISERIE 
| 
} 


Ebénisterie — Boiseries — Répara- 
tions de meubles. 


10757-85e avenue Tél: 33777 
EU | 


| 


Encanteur (Ville et campagne) 
Tél.: Bureau: 27365 — Rés.: 24017 
114 Edifice La Flèche — Edmonton 
'puisqu'elle était seule de sa famille 
avant ia prise et le sac du bourg où 
elle restait; enfin Charles était un 


| 
| 
i 
Tél, 24165 
| 


Robert Croteau 
Agent d'immeuble d'assurances de 
tous genres. Compatriotes, nous sol- 
licitons votre patronage. 

10043, ave Jasper — ‘Tél: 25935 
Résidence 10248-124e rue ‘Tél. 84691 


Assurances de tous genres 
Spécialité de Vie 


Tél.: Bureau: 26573 — Rés.: 26693 
823 Edifice Tegler — Edmonton 


enr 
une femme heureuse: pourquoi donc | 


|mulé ses sentiments. 


hâter de leurs voeux le jour qui les 


L.-G. AYOTTE 


Assurances 
Vie — Feu — Auto — Grêle 


Téi.: 26 Saint-Albert 
Ouvert tous les soirs 


Îles plus sacrés et les plus chers, et ter- Comptabilité, rapports d'impôts (In- 
come Tax). Assurances feu, autu- 
mobile, 


Î 
| Ste 6, Edifice Institute Tél: 22912 
| 


Léo Belhumeur | 


_—Mais Thomas Fournier? | 
| Ah! c'est vrai, nous allions l'oublier. 10042-109e rue Tél. rés.: 23688 


lEh! bien, Thomas, en attendant le 


à tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre des 


| 
| 
L. PERRON | 


PEINTRE & DECORATEUR 


Tapissage, peinture, décoration 
10033 - 116e rue — 


Téléphone 81451 
à 


genres de propriétés par toutes les pro- 
vinces. Adressez-vous à l'agent d'im- 


“comment il a été pris par les Indiens, || tte fine ant 1 SUERBROORES D 


Edmonton 


mom mms 


The Lodge Hotel 


lavec eux pour manger ses gigots rôtis| H. CONSTANTIN, prop. 
‘à la broche.” Voilà! | 1% blocks de la gare C.NR. ainsi 
l 


lenfin il est parvenu à s'échapper des | 


Studio Alderson 


PHOTOGRAPHES 


M. Burgess, propriétaire 
10269-97 rue Edmonton — Tél: 22829 


Nous parlons français 


(à suivre) que de la gare des autobus. 
10337-102 rue, Edmonton—Tél, 27806 


clusion”. On parle français EN 0 


——mmh) 


h 


MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 


Lettre pastorale . .. 


suite de ja pags 
leur histoire encore neuve ct de ln diversité des races qui y habi- 
tent. Muis les chefs qui aiment Jeur pays et qui désirent le bien- 
être de son peuple, ne se laisseront pas décourager par ces condi- 
tions. Ils travailleront, au contraire, avec confiance en faveur 
de l'unité et de l'harmonie, même si les fruits de leur travail se 
tont attendre longtemps. 

6—-Pour être un bon citoyen, il faut aussi coopérer dans 
toutes les questions qui concernent Le bien-être sucial et économique 
du peuple. I faut pratiquer la tolérance à l'égard des convictions 
religieuses des autres, de leurs coutumes nationales, et ne pas les 
taxer pour le support d'institutions auxquelles ils ne peuvent en 
conscience prnedre part, pourvu du moins qu'ils apportent le mi- 
nimum d'assistance requis par le pays dans les différents domaines 
en cause. Le bon citoyen ne condamne jamais publiquement ceux 
dont les opinions religieuses diffèrent des siennes, car peu de 
choses peuvent conduire plus sûrement à la désunion et à la mé- 
sentente entre les éléments qui doivent coopérer avant que leur . 
pays puisse espérer être heureux. 

7—-Le bon citoyen est toujours sobre, économe, industrieux 
et fiddle aux lois. I tâche d'être un exemple à son foyer, d'aider 
à l'éducation de ses enfants, de coopérer avec les autres en tout 
ce qui regarde le bien de la communauté, de vivre toujours en paix 
avec ses concitoyens et de promouvoir de sen mieux Ia paix dans 
le monde. 

S.——Rien n'est plus contraire à l'esprit de la loi de la citoyenneté 
“anadienne que de précher la discorde, que ce soit en chaire, dans 
la presse, sur les tribunes publiques ou ailleurs. On n'arrivera 
jamais à l'unité en imposant aux autres ses Dropres vues, 


On n'ob- 
tiendra rien de bon en mettant en doute ou en dénonçant les 
opinions religicuses des autres. 
que nous sommes de différentes origines raciales qui, nous l'espé- 
rons, seront un jour vraiment canadiennes ini le fait qu'il Y a en 
ce jeune pays une variété d'opinions religieuses et de coutumes, 


auxquelles 
n'ont pas le droit d'envahir les maisons privées où on ne les désire 
pas. de faire les fanfarons quand il ne 
et des enfants, ou de porter des accusations fondées souiement 
sur des préjugés et l'ignorance. Quel pars heureux et prospère 
pourrait devenir le Canada —- et plaise à Dieu qu'il le devienne! — 
si tous ses citorens se supportaient les uns les autres, dominaient 
les différences qui les séparent, 
gieuses diverses exerçiient honnètement leur droit de franchise 
et coopéraient, par l'étude et par d'autres morens, à Ia solution 
de leurs problèmes sociaux et économiques. 

En vous offrant de nouveau mes meilleurs souhaits de bonne 
année, je demeure sincèrement vôtre dans le Christ. 


Nous ne pouvons ignorer le fait! 


prochaine 
Mais s'il doit être permis à des hommes de déterminer les conditions : 
les autres peuvent devenir membres de leur secte, ils 


S'Y trouve que des femmes : 


respoctaient leurs croyances reli-" 
: Si personne ne présente un bill pour que 


.ne national je présenterai un tel bill”, 
Enfin, 


1 


La Survivance 


: Conte de Noël ou 
réalité? 


Chicago. — Les larmes d'une jolie 
fille et l'esprit de Noël ont arrêté un 
bandit qui allait vider In caisse d'un 
magnsin de lingerie. 

Comme Ruth Fagan allait fermer les 
portes de son établissement, n-t-elle 
dit à la police, un jeune homme bien 
mis se présenta, déposa $40 sur le comp- 
toir et commença à choisir divers arti- 
cles qu'il désirait. 

Tout à coup, il tira un révolver d'un 
journal qu'il nortait sous le bras et dit: 
“Donne-moi tout l'argent de In caisse”. 

Pendant que Mile Fagan lui passait” 
les $il qui s'y trouvaient, elle éclata en 
sanglots et it: “C'est tout coque j'ai 
perçu aujourd'hui”. 

Le bandit hésita, puis il lui dit: 
“Garde le tout, tu en as plus besoin que 
moi. Ne pleure plus et va-t-en chez toi”. 


mentaire de “l'Action catholique” a Ot- 
tawa, vient de raconter l'aventure ar- 
rivée en Pologne à M. Morris McDougai, 
président de la Galerie de la Presse. 
“Elle est, dit-il pleine d'une saveur 
ironique et elle devrait servir de leçon 
aux derniers Canadiens qui voudraient 
tue notre nation demeure accrochée à 
l'Union Jack’ comme aux jupons d'une 
meérc-patrie." 


Hymne national 


j M. McDougaill est revenu de la Po- 
logne. Il a raconté devant tous ses con- 
frères d'Ottawa comment le gouverne- 
ment de la Pologne s'est ingénié à dé- 
[couvrir un hymme national et un dra- 
Il recule ensuite jusqu'à ln porte, sa- “HEAR distinctif pour ces pauvres Ca- 
lue et s'écrie: “Joveux Noël”. lnadiens qui n'ont ni l'un Dé Fautre. 
F : Notre confrère présentait une pila- 
que commémorative dans la ville de 
Varsovie, à la mémoire de cinq avia- 
gurs canadiens qui ont donné leur vie, 
l'an dernier en transportant d'urgence | 
Ge la pénicilline en Pologne. Le gou- 


Le bill revienéra 
devant la Ghamère vernement de la Pologne — qui a reçu: 
depuis cinq mois $185 millions de se- 


Otiawa. — Le projet de loi en vue de cours dont une bonne partie venait du 
jrempla acer le Dominion Day par la Fête Canada — voulait bien faire les choses 
du Canada, soumis aux Communes au : et ne rien épargner pour que la cérémo- 
icours de la dernière session, sern de nie soit digne d rôle que les Cana- 
suGuveau présenté à In Chambre à Indiens jouent dans l'univers. 

session par le député Philéas' y 
iibéral Œ  Matapédia-Matane. 
, Toutetois, ce député Inissern d'abord le yon je lendemain. Les autorités polo- 
-fouvernement libre de prendre l'initit- ;;jses ont demandé à M. McDousall de ! 
un e et de soumettre lui-même le projet jun indiquer l'hymne national du Ca- 
de loi, "Si le gouvernement ne donne nada. Notre confrère, — qui est un 
pas priorité & la fête du Canada, sur bon Canadien avec “äâu poil aux pat- 
tous les autres bills, je vais présenter ce comme on dit Dar Chez nous, — a 
bill une seconde fuis” na déclaré M. Côté. été obligé à 
Je ne veux pas tout accaparé, mais que le - Canada n'avait encore 


d'hrmme national et que l'on jouait ha- 
‘bituellement le “God save the King” 
quand on ignorait l'O Canada!” qui 
n'a aucun caractère officiel. 


} 
i 
ï 
! 
| 
d 
lt 
de 
Î 


cé s'agissait d'élaborer le programme : 
“Ote, 


tes, 


ES 


"O Canada” soit reconnu comme hvm- 
M. Côté se dit prèt à démission- 
i on présente un projet de drapeau 


HU Les autorités 8 œ à as 
“ani Gien portant une réduction de l'U- Fe AUIQNtES QE IS E'OIDERS-D'ONERE 


ion Jack. 
se Se les nsidé 4) ies coloniaux. : 
eine au bill de ia Fête du Canada. S na UE RE de Fed 
malgré qu'un grand Poe de nos com- 


vn se souvient que dans une seule jour- 


de cette démonstration qui Gevait av -oir | 


d'avouer à sa courte honte: 


voulu faire aux Canadiens l'affront de: 


La nécessité de choisir sans retard un 
hymne national et un drapeau distinetif 


M. Lorenzo Paré. chroniqueur ir ogrles rÉs de la Pologne demanda à notre 


confrère MecDougall quel emblème ils | 
devaient arborer le lendemain pour dis- 
tinguer comme il convenait la nation 
canagienne. 


—“C'est un problème que nous som-: 
mes justement en train de résoudre : 
répondit le journa- 
liste qui n'était certainement pas à son 


dans notre pays”, 


aise. Finalement il fut obligé encore 


cette fois de signaler aux Polonais qu'ils, 
| pouvaient arborer l'Union Jack”, puis-. 


| que c'est encore ce drapeau que l’on voit 


partout au Canada et que le “Red En-: 


sign” n'est heureusement pas officiel. 


Durant toute la nuit, le ministre po- 
lonais a travaillé comme une coutu- 


rière. 


flottant aux vents, faisait de son mieux: 
pour ressembler au ‘‘’Red Ensign”. C'é- 
tait vraisemblablement le drapeau de la 
| Russie soviétique, — et de nos jours le. 


i 
| drapeau rouge n'est point rare en Po- 


‘logne communiste. 

À ïa place de la faucille et du mar- 
tenu. les ingénieux ee. avaient 
cousu un petit “Union Jack‘ et & la pla- 
ce d£s armoiries compliquées … ja Con- 
fédération Canadienne, ils avaient collé : 
lun monogramme obscur que notre com- : 

‘patriote n'a jamais pu déchiffrer. 


i 
| 
1 
Î 
| 
i 


Voilà comment 1e Canada, — ce pays 
iqui nourrit une partie considérable de : 
l'humanité. — a obtenu pour une jour- 
in iée un hymne national et un drapeau 
iaistinetif. grâce à la bonne volonté et 
‘à la reconnaissance d'une nation étran- 
loère qui avait honte pour nous. 


Congres des ouvriers 
catholiques 


t 
i 
ll 


i 
| 


rès 
Ne 


Le 


d'ouvriers catholiques d'après- 
rre à eu lieu au cours de la première 


1 


Le lendemain, notre compatriote put. 
admirer un grand drapeau rouge qui, : 


n Allemagne, le premier grand con- 


Nos pianos neufs, marques QUIDOZ et BELL sont des instruments de 


qualité supérieure. Prix de $490.00 à 


PEPIR 


_ LOUIS XV MIRRAPIANO 


MARCHANDS DE PIANOS ET D’'ORGUES 
10050A - 105ème rue — Edmonton 


Nous venons de recevoir 
un char d'excellents pia- 
nos usagés, tels que: 
Heintzman, Nordheimer, 
Shelock-Manning, Mo- 
zart, Karn, etc... 


Si vous êtes intéressés 
dans l'achat d'un tel 
instrument, ne manquez 
pas de nous voir. Nos 
prix sont raisonnables, 
et tous nos instruments 
sont pleinement garan- 
tis. 

Nous avons aussi quel- 
ques harmoniums d'oc- 
casion, en bon état. 


$675.00. 


& FÊLS 


Un geste de charité envers ur pauvre qui 
a été royalement récompensé 


| 


i Chicago. — Il y a 35 ans, Se une 
chaude journée d'automne, un étranger ; 
jsans le sou se présenta à l'hôpital de la 
Merci, à Chicago, et demanda à voir 
:la soeur supérieure. 

: “Ma soeur, je suis malade, dit-il. J'ai 
“besoin d'un traitement médical qui 


prendra des semaines cu des mois. Je; 


n'ai pas d'argent; je ne suis pas même 
catholique”. 

Les Soeurs de la Merci le reçurent 
comme elles avaient fait pour bien d’au- 
tres. Le meilleur traitement lui fut don- 
né et, plusieurs semaines plus tard, il 

LPAEVAIE guéri, 

Les religieuses avaient tout oublié de 

cet incident quand près d'un an plus! 


tard un chèque au montant de $250,000 | 


leur arriva de Paris, France. Le chèque 
était signé par Ferris Thompson, un 
.New-rorkais habitant Paris avec 


sa ; 
femme. Thompson écrivait que l'homme 
qu'on avait soigné était un ami. EH ajou-! 
tait qu'il n'avait jamais entendu parler : 


paire. En 1933, les religieuses construisi- 
rent un foyer d’infirmières près de l'h5- 
pital .et l'appelèrent Salle Ferris 
Thompson en l'honneur de leur bien- 
|faiteur. 

Jeudi, la Rév. Soeur Mary-Thérèse, 
surintendante Ge l'hôpital recevait de la 
firme légale Stewart & Shearer. à 
New-York, une lettre l'informant que 
Mme Thompson était décédée à Ncx- 
York, le 20 août. Elle avait légué S293,- 
‘000. aux Soeurs de la Merci. 
| Cette somme porte à $615,000. le men. 
itant rapporté par un acte de charité. 
Soeur Mary-Thérèse dit que ce 1-5 
sera considéré comme un cadeau anni- 
iversaire pour commémorer le centerai- 
re de l'arrivée de six religieuses de 
Chicago. 


! Pittsburgh à 
i 
t 


Le XVe anniversaire 
de la J. O. C. 


| 
j 
Î 
Î 


AR PS CRT CPR TER jui ne Petites se complaisent encore dans  semai = : : 
née. la Chambre des Communes iui fit tes Se complaisent encore dans semaine de décembre. à Recklinghau- Ges Soeurs @e la Merci et qu'il n'était in à Sen nés 
i © ) Ê frè - se » Mon , réu- 
| ce rôle. Notre bravo AcDo: v à S Montréal. — Lors de la dernière réu 
subir trois lectures qui rent H e brave confrère McDou- sen. Westphalie, dans la zone d'ocrupa- s cstholi | ï ir: 
Ed le 27 décembre 1946 & È Trois è $ qui donnèrent lieu DRE : : k L. . . 5"  BRS catnoïque mails qu'il leur envoyait ji ju Conseil ti 1 L 
Edmonton, le £4 decembre 1946. (à des divise : point une belle voix, c'est lë tion britannique. alors que plus de nion du Conseil national de la J.0.C. 
à des divisions parmi les ministres et: MU ETS cêt argent pour leur permettre de Soi- canadi nfirmé la ter: 
= D os RU i défaut. I re pouvait enseigner 5.000 délégués assistèrent au congrès cure aS bent CADAMENNE ON. F4 CONTE" CRUE 
AS DUO J La Let . s* 2 2: se LE [est &. sis =: à : 4 rs 
. . de mélodie à"O C aux Polonais .diocésain des corporations d'ouvriers re id'un grand congrès national de chefs, 
= personne qui ue sern pas en mesure de SR Cr Fit beaucoup parler de lui Ce | ue “ see : sue Een S5.000.00 tous les ans Île 99 juin 1947 pour marquer le 15èm 
nl QI ASFICÙ € Qour ie ture prodtire m'est qu'aux tout derniers jours de Je 0 CIGUES He jeure poionsi- ; saliques de ins le diocèse de Muenster. ! : à be 
ES \V R ture produire sq ou È È Ÿ ge, par on te sa connais. Le Congrès aan ssnlaraii Dorénavant, les soeurs reçurent un'anniversaire du mouvement au pars. 
ï ne session, qu'il revint à la Chambre des > Fe, hr CORSRS" BR ÉONS ae Aésenn snédé : 
Sas PEUR Communes avec des amendements, Les “ lRFMRe de ée. Elle Ge princines formulant un programme Chèque de 65.000 tous les ans. soit $165.- _. congrès sera précédé d'une Semaine 
N " ss . : OMIEMRLCS Qes GMICNQACMIONtS, LS cs ss ù & An. F 2 tout = : 25 
les veicrans Pix faviours principaux sont consi- Sabre es re + ie de réformes éconcmiques et sociales, er (00 EE tout. Thompson mourut en 1913 | d'études ter diicale allant du 25 2u 
; LES T & F ais 
derés Chaque fois que lo comité consul- fendaient d° de . t Que ia fanfare nr Fo - ie groupements profes- 1 chèques FRAC ERIOrE Der | ss LR 
endaient d'attirer l'at- ; Da tres : F 
es. tit à à examiner le cas d'un vétéran bin député. T — x j'apprenûre par oreil- sionneis afin c'évirer le lutte des classes, Veuve. l'ancienne comtesse de Beaure- ‘jocisies de 48 pays. 
D de député. Toutefois. ee ° Érbe 
“Pourvu Qu'il possède les qualition- Aspirant cultivateur, ee sont: ne If Louis Suint-Lauren: glors min … La déclaration se lit ainsi: “Les cor- 
Ne ne Mie à Us CUT iurent. ai ninistr j 
tions requises tout ancien combattant Ste, Fexperionce, Phistruction là pere Le te Justice lussa entendre que eu “Le lendemain &@it M MeDougail. d'ouvriers catholiques s'op- à 
vitesses et »s caractôre l'orns «A ps, FE Lee PR F Fe Si s… #: L S ° a = AS PS 
Qué desue devenir propriétaire d'une One, et ke caraetère, etat de ST- Lonverement prendrait le bill à son ‘Ye "O Canada” a été joué à ma POsent à toute idéologie matérialiste, 
É à . SUUVer ement prenûra ùl & son L 
ferme ut d'un petit établissement rural Vior, Tétat matrimonial Ki personnalité à Le vro _ Do ar i comme le marxisme, et: i 
è L : & 2 D chaine session. : _n 
peut veuliser son ambition price aux © PRititiée de l'épouse, son etat d'es- Mir ahque à nu soie Lté . Nous 
Ni sos sv es SE “à assé È xpii ton es ai , 5 2 : " 
faciites que ui vaut ln loi sur les terres PTU ses apiitudes à li vie rurale où rsare ue Sainretan ne Extter pour la défaite Ge ces concen- 
AUS Sains-Laur 2e L : 
COS NES ne At Donges AT n& SES DEA TS à del S : 5 
des. D. . Tet NL _ sa SET nr : à g' “Les honoruibles députés 
à ER RUSSE J.-D. Bel- E siioues S spérer que ir Chambre, le pays 
Jiies MINI ù Queter,  CARÈUT est G rmient érudieront l'écnpro. PE EU Un ine ad: 
is Assis sus 11 DID - 
pour L'établis ment | agritoie des MOST, Es US ls Polonais qui l'avaient 
: rs, . . . . SET 
ONE a pee Et il ajoutait que Une invitation n en le Le FAX 
…. EC rs DURS 
C'était et derimer MRsort au comité con PS CUS out été présenté RUTreS me Drapeau distinctif | 
sultatif du service arincombsir 1 "e Ë 
LAS RE NO TAPER SERA UE à ear- 
ANR Lion en vie d'éte tt È = 
<" ER ES CN 
requis: D PUSSAENIT Re QUE à ure nouvel À . 5 
PA Per ce en Aiterss. Le 5 sonnel du ministre EURE 104148 - WHYTE AVENUE Ték: 33821 
ou «cs suaitiniions DéVeRRrirse. Ce Êté référé à cette de Sszn Lars les groune- : < 3 - 
. cé référé à cette der- ie à (En jace du bureau de poste) 
PORRX qu sont reltsés Le sont en ge H . Ho nes Do ue 
ne ë CL e ‘ine invitution à Jus des ai : : a LI PRS ETES à Diice qui lies due. à 
nérni à cause de leur manque d'exné- FÉES eR I Ees NE USE (suite Ge la pare il aut-commissaire cana-: à L : | 
à É ; de. ane Site | ; e nouvy ! S 
rence agrivcole, eur VEtAT ne peut évie Aide aux malheureux di Ind ES 7 Ne OS CHMESQSS 
FR Se UE D ER Ien oux indes ï È 4 ; £ 
denmnitent pas ACCUIVer Linie forme à tre ; : a $ pour qu' n'y si | é Le È d Edmonton-Sua vous offre ses 
on rune ferme. On leur rome de proue Aucun relichement dans ls lutte pour NUE e epute Fred Pose Ë 
er des aviittages de In loi agr ire en Is Paix et l'édificarion d'un monde meil- Oïtaws. — Le Minisire des Affair ss! + meilleurs voeux de Bonne et 
favors dos Véro Jose  Saue 5 { Lé !<s 
Javeur des veèt FR. Ans lèquel on stischerait une Etrmngères, A Louis Saint-Laurent. s- sera ex uisé 1 Heureuse Année 
Se ent LTRUSe int cs  . rà . nééducerion de annoncé is nomination @ M Jonn , Lé + È 
SAS l'hu: jar 5 à 
be + ité Soligsrité Doherty Kezsrner comme haut commis- : à 
Des dé- sir du Chrads aux Indes. M. Keagrner! Ottaws — LOF surs probsbiement: SJ NE 
mme = : 5. 5 : St acer i = pes ; : Q 
Dimi : : h a. Votre side doit toujou rs être pratiqueit le érok svant d'entrer dansijune élection partielle dans Montréai- ! # 
iminution de l’armée ESponible et généreuse. Votre regami ne le corps Giplometique en 1941. D éair Cartier d'ici un an pour remplacer le: à 
. doit se porter que sur In S ipuré : Re at RE: 
française Re a IS mire er, haut commisire en Irinnde ec. en fe- GSpuié Fred Rose trouvé coupable ce $ Nous avons un assortiment complet de ch 
EL PRIGESSUS tout, sur LA trigédie des mil- vrier Gernier, il & été désigné comme Se dans l'effsire Héepionnese es hommes, fem en nier 
PRIS — Le progremme du premier one et de jeunes sens parmi ministre en Norvège et su Danemark ITUSS& au Cenads. Ls Cour d'appel ce! à mes et enfants. 
É n de L Srses Fa x 52 r<s 
ministre Léon Blum misce les elfectits  . fsmine si tant de ravages. :On ne ssit pas qui le remplacers à ce | Montréal : & rejeté ln requête du député! à M R.-A. Pigeon ainsi que d’autres commis de langue fran- 
rite Ce ss $ rsp ST & ii 
srmés de là France au niveau de œux ha pelé ee messe du poste. | RRRCE a décision é'un sutre | È çaise sont au service des clients canadiens- -français. 
LkRnce es deuxième ot même RS dernier en faveur des misé-. M Sainr-Leurent croit que le eou- rs + qui l's trouvé coupable et hi, & 
rrisième onire. FEUX des psys Tavaigés par ls guerre vernement des Indes enrerre bientôz | infligé une peine de six ans d'emari- À 
: & _ in - É i 
RS "Or sit beaucoup pour eux. s-7-il dit. rrprésentant semblsble au Cunsée, |SOnnement. de 
S ns Ya sos à TS + "+ y m Sie i i i 
de SPEARS AU Q Que LE oifa res . | lebswmbie Ges secours Connés s Pour poser ainsi un geste miciproque AL! I se rourrsit bien que Fred Rose : 
P pi Lars Demsene ont sauté à Is. Kuvé pren de l'humanité Mais Kenñrney & serri pendent Is première |pere & son sppel Gevant ls Cour suprême’ 
Crngasi OÙS CODNSÈOANS que r'est tel ês } on van un se Ch À 
$ l S game, LOS FARQU'E $ Bosceaux. 1 ee . ne ce m'est Sal encore grande guerre dans le coms d'arilierte ICu Censds. Cerenéent, cet sppel sers €erTchez-vous ) 
méV IranGR, de SOU hommes, vs: © Re - notre de lsarmée CERSÈeNTE : Ë s reçu Œificlle per le fai que le déci-: = : 
P À l ñ G L E COEIPTIS lis gendarmes les marins et QU RERUENNS Certier, Des popu- Croix milirsire ision &e is cour québécoise £ été unani-: un Linpri meur e. 
# les aviateurs. est moinère que lle & Rtions entières Menquent de psin. Cans: ime dans son rejet. ; 
D DE pus ES L Fr. 
DE R À CE R O P ET le Yoxguavie. RE +8 Sens Ettérsl du mor. Ce danger ce … . : : Î MC Arthur Besuchesre. greïfier €e la! 
.OQ.P. sie SRE RS e Î t 
APPR ÿ Be ha oe RÉ Dos grandement eue. Un biil sur la liberté iChembre. très versé dens les questions. ADRESSEZ-VOUS A 
OUVES (Le Re Ia nouvelle année”, de culte? ice ce genre. & fourni plusieurs cécanls: |! 
RS al Lo Cemane a Ru es cac eee a Devoir des chrétiens L ides procédures dans un tel ces : 
DER Que l'envoie US - Fest SEE | Parian y = _ ; 5 i E 
tune se que & nr = En : nés & mu prés 27527 € Feppasition que renconrr : D'Skord, le greffier de ls Cour é'sp- |: 7 
SE DÉC Une Feng Pement PEglke catholique, Pile Torontc. — Le “Globe anc Mail” pré. [nel € M nie! fers pervenis à A: | L imprimerie “la Sur 3 
Son à mncontrT cite route en ŒuX que ls Selpique S raspels qu'aucun chrétien n'a .te Le Jon Disfenteker. député conser- | GEST Feuteus présiéens de ls vivance” 
TR LL EU EE e 2. Es nos à ren + <S is Sete à 
Re re ee . tÈs, Les pois- Rd ar Dit de ssiwtenir du combat contre | ve -Pivgressiste de ls Givision élec 'CEambre des Commures, une cogie €u |! ! 
RS Pre puur IST, COMMENERNT RE nremis du Chris, = 1: tortue Lake ne s< à 7? 4 2 ee 5 : Î 
en ÉVTRT EN Gris ra ee, AS tot ne si à A nee eee Crest qui exXécutera avec soin et aux 
ES 2 ÉX Ze peut rester les bras croisés Chambre des communes. linrention de , Smet $ Fe ec cest tee, ï eilleu è 
BR vraie " { Fabricant de fromage du base er les svroux fsies LE .BTOPGSEr à 18 prochaine session du Par- [ÉTS les mesures nécessaires pour exvui- À FPÉPIEUTS prix tous vos travaux 
à : . CUS ext DES 2 » & s + s 5 : 5 Le à i + 
Prix. k cent, en vigueur jusqu'au Québ 'h SR ST SS2S RE. et smjound'hnt com prier & loi contemert les ser le dévuré Si les Communes sgiwent ‘| ge tFpographie: 
4 mai prochain ec à onneur EX Rker ele demeure ferme derant les dispowrions gurentissent au vers ls u- ainsi comme on le prévoit ? président : : | CARTES DE VISITE | 
Ap- ‘StTUveS". testé de relicion : 12 = S 
EOP prou- A l'école de Bathiéem de | Menus 
pè ; = : à Tan Îs nor Sa Prin Frare reste 3 Lors = en Er { ; 
Sied ve sou . ne ES Roule, éstée de Princs-aiters. Ces Ékcrions et Fappei ax reu- | î TETES Ë 
Leghorns arts SON RTC Sin Les grands Ssk. Like entendre que à député de | =-Carsier pourrai s-: || DE LETTRES 
Foiestes Les. Manches SLOÙ Srincipes de justice qui conduiront à la Lake-Cenire à Far cette céclaration à : ‘T Faire-part 
SE- SS $ Res 15 0 six lon Gois peser par Bethliéem et !s suite de questions qu'on ht sreit po- i CARTES MORTUAIRES 
NS. GERS Eee: > Touicur = 7 na? D Se 5 : ï ' + 
Reë Barres 2.00  — SES . à l'escri l'exemple er sées sur l tuée de XL Dupiessis TE : à Périodiques 
AS S. S ss otre ce ki ct ne Sn ss dits = s : ; i 
N. Hsayvhires 200 | qui ses tenue à elente, Ont. E 3 Cri Se CR GR Gars 1 Grèce Hier mini de Le province £e Québe. | FACTURES -— AFFICHES 
. S<S _ LOL, OL. : = Feel Sue an îe : = 
Foutertes N. Harmme so | : - ns 2 | > I. DECONONE QE a à l'endroi de !5 secte des Témoins ce! M FBesuchesne a expiqué que le £é- à à x 
Cu Lehorns S.co FT cure JD. Lécisir, céfere per E Paccomobsement de E rolon-'Jéhoven Iuté ée MontrésiCurtier n° vai pes! | Catalogues 
CS pers $s.æ < SOUMESTREeNT provinces! rour le plus: Fouc-Puisssnt: recirer le munce : le éroir Séger, eu | PROGRAMMES 
Ecrives à noire couvuir de Chiliwack | tea _ CU Qué. er aussi I Snèbres de lermvur er ce Ls ane a SRE S'étans rendu CONS ; fi 
LR ne mot de ; tee Re mn AN se: idle d'une infrsction au coce et À Journaux 
Lu & mie ue de IS Cronérsive Fédérée, Cessi. | du ne”. R | nn à à Î 
Les sie FER à pour 1947 ec le | Luce cime a SR _ ë ecrutement de en. poursuit-H en vertu € ia ; l RAPPORTS FINANCIERS 
FER Record Eva” sont expédiés | L FINE _ e .s . iloi des éections l'éecrion à 
en revatT Là contmande ou sur és | CB Ces IS prems lois que l'éco- | ROUYeGUx instituteurs Eu du député: l : 
ane. k de literie Fa R-Eyscintse & où Por réduire les dé ens | | FE POSE Chambre ! k SR . 
FRERES voi emmande Maintenant | Éécerner enwmble cs deux tuures Ê . @& | 
er CUS t Sr tes DEx chan : QUÉÈEC. — Le comité es ss ; ; NE 
ment es PER YEARS M. Lamoureux n'ess pas & ses Céburs' Par — Le mouvestr cabinet de ihcbque du :Ser Fred Rose es IS lai prévoir ls tente! Téléphonez: 
DLTUN TES . Ta mes ts" = Le biset scis- Conseil de Fremmction pubbque cd : Eve ÉEtücr sprés les ù Ecri : 
dans ls fabriumsion ces 2e de ste 2 premier mimi Lé ‘ les procéènres œ-| 24702 vs 
. SE 7 ER nn Es Très Ste Léon Blum Québec s annoncé qu'il recruters 3000 :Cinsires éars Lure telle cvonsance. Ë pas 10010 - 109e Rue 
es =  . EUur IQ ESS Fo, DÉRERTE Ces DIUVDUSIONS en Ve de ren- Due riueurs d'ici 195% On. En vertu du ce crimirel Lr's ges} # 
mages de été demier furent cassés rover nlus de AGO fonctionnaires me eur que Edraonton 


FLECTRIC HATC ie 
CALGARY, EDMONTON 
CHILLIFACK, BC. 


RTEU S$ LOIS as que nos melllenrs ! 
( 


Rentens Kb 


FRÈTQuOIS & 


&æ Sous 


Sp i 

? a 

Lemen: ! 
î 


roue TAN es sx prowbsires am 
es, ISO ère ée aus sssiséeront 


ï 


Être le Fsèment de certuirs siens, | 2: 


jet SUEMRDRT cœux des Enpies sur le! l'école et nécesiterons Um Perwenel 
vent. 


Lhars SE ei bed pus 


IS tomber 


le ch & remplir ure fonction subls-! 
Que. mais son élection est tout de même, 
valides Rué cœ que E Chambre ait! 
TLC s02 sièee vacant. 


L'IMPRIMERIE “LA SURVIVANCE”